Avec dix autres migrants, Mahmoud a réussi à rejoindre à la nage l'autre navire. Mais, sa femme et son enfant n'ont pas pu être sauvés, tout comme les deux soeurs et la nièce d'Isman Mowlid, un Somalien de 28 ans. "Certaines familles voulaient retourner sur l'autre bateau et criaient, mais il était déjà trop tard. Nous avons ensuite supplié les passeurs de les repêcher mais ils ne voulaient pas...", confie-t-il d'une voix faible.
A la dérive, avec un moteur en panne, leur embarcation est ensuite abandonnée par les passeurs qui jettent les téléphones des passagers à l'eau. "Les passeurs nous avaient promis de revenir nous chercher, mais nous avons attendus trois jours sans boire, ni manger, nous pleurions tous jusqu'à ce que, finalement, nous trouvions le téléphone d'un passeur avec un numéro d'urgence commençant par +39", relate le jeune homme.
"Pourquoi nous avoir emmenés en Grèce?"
Au bout du fil de ce numéro italien, quelqu'un parlant anglais leur demande des renseignements sur leur position géographique, et s'ils voient des ferrys à l'horizon. "Ils nous ont assuré qu'ils allaient nous rappeler dans l'heure suivante pour venir nous secourir mais ensuite nous n'avons plus eu de nouvelles et le portable s'est déchargé", commente Isman. C'est finalement quelques heures plus tard, le Eastern Confidence, un cargo battant pavillon des Philippines, alerté par les garde-côtes grecs et italiens, qui a été à leur rescousse.
A la dérive, avec un moteur en panne, leur embarcation est ensuite abandonnée par les passeurs qui jettent les téléphones des passagers à l'eau. "Les passeurs nous avaient promis de revenir nous chercher, mais nous avons attendus trois jours sans boire, ni manger, nous pleurions tous jusqu'à ce que, finalement, nous trouvions le téléphone d'un passeur avec un numéro d'urgence commençant par +39", relate le jeune homme.
"Pourquoi nous avoir emmenés en Grèce?"
Au bout du fil de ce numéro italien, quelqu'un parlant anglais leur demande des renseignements sur leur position géographique, et s'ils voient des ferrys à l'horizon. "Ils nous ont assuré qu'ils allaient nous rappeler dans l'heure suivante pour venir nous secourir mais ensuite nous n'avons plus eu de nouvelles et le portable s'est déchargé", commente Isman. C'est finalement quelques heures plus tard, le Eastern Confidence, un cargo battant pavillon des Philippines, alerté par les garde-côtes grecs et italiens, qui a été à leur rescousse.