Karim Wade avait été condamné à six ans de prison et 210 millions d'euros d'amende pour enrichissement illicite. Aussitôt libre, l'ancien ministre d'Etat a pris la direction du Qatar. Les autorités sénégalaises insistent sur un point : les sanctions financières et les procédures de recouvrement sont maintenues. C'est dans ce cadre que s'ouvre ce lundi à Paris une audience pénale concernant les avoirs de Karim Wade.
L'audience se tient au Tribunal de grande instance de Paris. Elle concerne les avoirs en France de Karim Wade et de son ami, Bibo Bourgi, également concerné par la grâce présidentielle.
La procédure vise deux appartements parisiens, tous deux situés dans le 16e arrondissement, l'un appartenant à Karim Wade et l'autre à Bibo Bourgi.
Selon une source proche du dossier, le but de cette audience est de déterminer si l'arrêt de la Cour de répression de l'enrichissement illicite peut s'exécuter en France. En clair, il s'agit de savoir si les biens de Karim Wade et de Bibo Bourgi peuvent être saisis ou non, au profit des autorités sénégalaises.
Libération controversée
De leur côté, les conseils de Karim Wade n'ont pas souhaité s'exprimer depuis la grâce accordée à leur client. Une libération qui alimente bien des débats. Mais pour la présidence, le message est bien clair : pas question de transiger sur les intérêts civils. A ce titre, le ministre de la Justice avance la somme de 50 milliards de francs CFA déjà récupérés par l'Etat.
D'après les avocats de l'Etat sénégalais, sept appartements et des terrains ont ainsi déjà été saisis à Dakar. A cela s'ajoute la société aéroportuaire AHS, placée sous administration de l'Etat.
Outre la France, le gouvernement sénégalais a lancé des procédures afin de saisir des comptes gelés à Monaco et au Luxembourg.
L'audience se tient au Tribunal de grande instance de Paris. Elle concerne les avoirs en France de Karim Wade et de son ami, Bibo Bourgi, également concerné par la grâce présidentielle.
La procédure vise deux appartements parisiens, tous deux situés dans le 16e arrondissement, l'un appartenant à Karim Wade et l'autre à Bibo Bourgi.
Selon une source proche du dossier, le but de cette audience est de déterminer si l'arrêt de la Cour de répression de l'enrichissement illicite peut s'exécuter en France. En clair, il s'agit de savoir si les biens de Karim Wade et de Bibo Bourgi peuvent être saisis ou non, au profit des autorités sénégalaises.
Libération controversée
De leur côté, les conseils de Karim Wade n'ont pas souhaité s'exprimer depuis la grâce accordée à leur client. Une libération qui alimente bien des débats. Mais pour la présidence, le message est bien clair : pas question de transiger sur les intérêts civils. A ce titre, le ministre de la Justice avance la somme de 50 milliards de francs CFA déjà récupérés par l'Etat.
D'après les avocats de l'Etat sénégalais, sept appartements et des terrains ont ainsi déjà été saisis à Dakar. A cela s'ajoute la société aéroportuaire AHS, placée sous administration de l'Etat.
Outre la France, le gouvernement sénégalais a lancé des procédures afin de saisir des comptes gelés à Monaco et au Luxembourg.