Les tensions montent au Port Autonome de Dakar (PAD), où les syndicats accusent le nouveau Directeur Général, Waly Diouf Bodian, d'une mauvaise gestion des ressources humaines. Nommé le 24 avril 2024 et en poste depuis le 13 mai, Bodian est critiqué pour avoir suspendu les contrats de plus de 700 employés, plongeant de nombreuses familles dans la précarité.
Dans un communiqué publié ce lundi, les représentants syndicaux dénoncent des « irrégularités majeures » dans la procédure d'audit en cours, menée par le cabinet "Managers et Consultants Associés (MCA)", désigné sans respect des normes établies par le code des marchés publics du Sénégal. Selon eux, le cabinet est dirigé par un ancien Directeur des Ressources Humaines du PAD, désormais conseiller technique du DG, ce qui soulève de sérieux doutes sur l'impartialité de l’audit.
Un audit opaque et contesté
Le cœur du problème réside dans la mission d’audit confiée au cabinet MCA. Les syndicats affirment que l’appel d’offres n’a pas été transparent et que les documents fournis ne sont pas conformes aux standards exigés. "Le DG a attribué le marché à un de ses proches sans respecter les procédures légales," déplore un syndicaliste. Ils dénoncent également l’implication de ce même conseiller technique dans l’équipe d’audit, malgré un conflit d’intérêts manifeste. "Plus de 700 jeunes Sénégalais, pères et mères de famille, se retrouvent sans emploi suite à cet audit, dont les conditions d’attribution sont très discutables," lit-on dans le communiqué. La suspension des contrats à durée déterminée (CDD) a exacerbé la colère des travailleurs, qui exigent des réponses claires.
Confusion autour des objectifs de l'audit
Les syndicats soulignent une incohérence majeure entre la communication officielle et les documents internes. Alors que la direction parle d'un audit des ressources humaines, il s'agirait en réalité d'un audit du fichier du personnel. "Cette confusion montre un manque de clarté sur les véritables objectifs de cette opération," affirment les travailleurs, rappelant que tout audit de cette envergure doit respecter des principes d’objectivité et de compétence. Des informations recueillies par les syndicats révèlent aussi des incohérences dans les dates de l’attribution du marché. Selon eux, le DG aurait modifié les informations sur le portail des marchés publics pour masquer des irrégularités.
Des engagements non tenus et des dépenses excessives
Outre l’audit, les syndicats reprochent au DG de ne pas honorer les engagements pris par son prédécesseur. Parmi les doléances figurent le retard dans la finalisation de la convention collective, le non-paiement des primes, et la non-régularisation des travailleurs sous contrat à durée déterminée. Ils dénoncent également des dépenses qu’ils jugent "exorbitantes" pour des événements de faible importance pour l’entreprise. "Le DG n’a pas dit la vérité aux travailleurs ni à l’administration du port, et il est temps que cela cesse," a déclaré un représentant syndical.
Appel à la mobilisation
Face à ce qu’ils qualifient de "mauvaise gestion flagrante", les syndicats annoncent une série de mesures pour se faire entendre. Ils prévoient des journées de port de brassards rouges, une marche de protestation, et une grève générale si leurs revendications ne sont pas prises en compte. Ils appellent également les autorités sénégalaises, notamment le Premier Ministre et le Président de la République, à intervenir pour garantir le respect des droits des travailleurs et assurer la justice au sein du Port Autonome de Dakar.
Dans un communiqué publié ce lundi, les représentants syndicaux dénoncent des « irrégularités majeures » dans la procédure d'audit en cours, menée par le cabinet "Managers et Consultants Associés (MCA)", désigné sans respect des normes établies par le code des marchés publics du Sénégal. Selon eux, le cabinet est dirigé par un ancien Directeur des Ressources Humaines du PAD, désormais conseiller technique du DG, ce qui soulève de sérieux doutes sur l'impartialité de l’audit.
Un audit opaque et contesté
Le cœur du problème réside dans la mission d’audit confiée au cabinet MCA. Les syndicats affirment que l’appel d’offres n’a pas été transparent et que les documents fournis ne sont pas conformes aux standards exigés. "Le DG a attribué le marché à un de ses proches sans respecter les procédures légales," déplore un syndicaliste. Ils dénoncent également l’implication de ce même conseiller technique dans l’équipe d’audit, malgré un conflit d’intérêts manifeste. "Plus de 700 jeunes Sénégalais, pères et mères de famille, se retrouvent sans emploi suite à cet audit, dont les conditions d’attribution sont très discutables," lit-on dans le communiqué. La suspension des contrats à durée déterminée (CDD) a exacerbé la colère des travailleurs, qui exigent des réponses claires.
Confusion autour des objectifs de l'audit
Les syndicats soulignent une incohérence majeure entre la communication officielle et les documents internes. Alors que la direction parle d'un audit des ressources humaines, il s'agirait en réalité d'un audit du fichier du personnel. "Cette confusion montre un manque de clarté sur les véritables objectifs de cette opération," affirment les travailleurs, rappelant que tout audit de cette envergure doit respecter des principes d’objectivité et de compétence. Des informations recueillies par les syndicats révèlent aussi des incohérences dans les dates de l’attribution du marché. Selon eux, le DG aurait modifié les informations sur le portail des marchés publics pour masquer des irrégularités.
Des engagements non tenus et des dépenses excessives
Outre l’audit, les syndicats reprochent au DG de ne pas honorer les engagements pris par son prédécesseur. Parmi les doléances figurent le retard dans la finalisation de la convention collective, le non-paiement des primes, et la non-régularisation des travailleurs sous contrat à durée déterminée. Ils dénoncent également des dépenses qu’ils jugent "exorbitantes" pour des événements de faible importance pour l’entreprise. "Le DG n’a pas dit la vérité aux travailleurs ni à l’administration du port, et il est temps que cela cesse," a déclaré un représentant syndical.
Appel à la mobilisation
Face à ce qu’ils qualifient de "mauvaise gestion flagrante", les syndicats annoncent une série de mesures pour se faire entendre. Ils prévoient des journées de port de brassards rouges, une marche de protestation, et une grève générale si leurs revendications ne sont pas prises en compte. Ils appellent également les autorités sénégalaises, notamment le Premier Ministre et le Président de la République, à intervenir pour garantir le respect des droits des travailleurs et assurer la justice au sein du Port Autonome de Dakar.