M. L. S. Ndiaye, élève en classe de première, a comparu ce lundi devant le Tribunal de grande instance de Dakar pour coups et blessures volontaires. Selon le récit de L'Observateur, les faits remontent au 20 décembre dernier, à l’école « Les pédagogues », où un match interclasses a dégénéré en drame.
D’après le journal , « le mis en cause a poignardé P. A. Sy, élève en classe de terminale, provoquant une incapacité temporaire de travail (ITT) de 15 jours, à la suite d’un différend survenu après une rencontre de football au Camp Leclerc ».
« Nous menions 1-0 lorsque l’arbitre a sifflé un penalty contesté. Ils ont marqué, et une dispute a éclaté », rapporte la victime, qui ajoute : « Après le match, une fête était prévue à l’école. Sur le chemin du retour, les tensions ont ressurgi. L’accusé m’a retrouvé à l’école et m’a poignardé avec un couteau de 100 francs CFA. J’ai moi-même retiré l’arme avant d’être conduit à l’hôpital par mes camarades. »
De son côté, Ndiaye plaide la légitime défense, affirmant avoir été attaqué le premier. « Ce n’est pas avec un couteau. Il m’a étranglé, et j’avais du mal à respirer. J’ai ramassé une barre de fer au sol pour me défendre », se justifie le prévenu, âgé de 18 ans.
Me Ibrahima Mbengue, avocat de la partie civile, insiste sur la gravité des faits : « Mon client a reçu deux coups au thorax, une zone vitale. Sa version est cohérente, et les preuves accablent l’accusé. » Il réclame 5 millions de francs CFA en dommages et intérêts. À l’inverse, Me Arona Basse, avocat de la défense, appelle à relativiser : « Il faut ramener ce dossier à ses justes proportions. Le rapport médical évoque une simple égratignure au thorax et un état général stable. »
Le parquet, estimant que l’intention de porter des coups était établie, a requis une peine de six mois de prison, dont trois ferme. Le verdict sera rendu le 2 janvier prochain, conclut le journal.
D’après le journal , « le mis en cause a poignardé P. A. Sy, élève en classe de terminale, provoquant une incapacité temporaire de travail (ITT) de 15 jours, à la suite d’un différend survenu après une rencontre de football au Camp Leclerc ».
« Nous menions 1-0 lorsque l’arbitre a sifflé un penalty contesté. Ils ont marqué, et une dispute a éclaté », rapporte la victime, qui ajoute : « Après le match, une fête était prévue à l’école. Sur le chemin du retour, les tensions ont ressurgi. L’accusé m’a retrouvé à l’école et m’a poignardé avec un couteau de 100 francs CFA. J’ai moi-même retiré l’arme avant d’être conduit à l’hôpital par mes camarades. »
De son côté, Ndiaye plaide la légitime défense, affirmant avoir été attaqué le premier. « Ce n’est pas avec un couteau. Il m’a étranglé, et j’avais du mal à respirer. J’ai ramassé une barre de fer au sol pour me défendre », se justifie le prévenu, âgé de 18 ans.
Me Ibrahima Mbengue, avocat de la partie civile, insiste sur la gravité des faits : « Mon client a reçu deux coups au thorax, une zone vitale. Sa version est cohérente, et les preuves accablent l’accusé. » Il réclame 5 millions de francs CFA en dommages et intérêts. À l’inverse, Me Arona Basse, avocat de la défense, appelle à relativiser : « Il faut ramener ce dossier à ses justes proportions. Le rapport médical évoque une simple égratignure au thorax et un état général stable. »
Le parquet, estimant que l’intention de porter des coups était établie, a requis une peine de six mois de prison, dont trois ferme. Le verdict sera rendu le 2 janvier prochain, conclut le journal.