L'avocat français Maître François Zimeray, défenseur de l'écrivain Boualem Sansal, s'est vu refuser l'octroi d'un visa par les autorités algériennes. Ce refus l'empêche de se rendre à Alger pour représenter son client devant les tribunaux. Une situation qui soulève des interrogations sur la collaboration judiciaire entre les deux pays.
Cependant, ce type de refus ne se limite pas à l’Algérie. En France, un incident similaire s’est produit le 18 septembre 2023, lorsque les autorités françaises ont refusé de délivrer un visa à Maître Abdelkader Chohra, avocat algérien. Ce dernier devait défendre Rachid Nekkaz, écrivain, homme politique et initiateur du Hirak, un mouvement de protestation en Algérie.
Une bataille judiciaire transnationale
Rachid Nekkaz, auteur de plusieurs ouvrages, dont Millenarium : Quel avenir pour l’humanité ? publié chez Robert Laffont en 2000, est une figure controversée. Né en France en 1972, il a renoncé à sa nationalité française en 2013 pour se porter candidat à l'élection présidentielle algérienne de 2014, un acte rare dans le paysage politique algérien.
https://www.leslibraires.fr/ livre/140287-millenarium-quel- avenir-pour-l-humanite-- leonard-anthony-rachid-nekkaz- robert-laffont
La justice française l'a pourtant condamné par défaut à 18 mois de prison ferme et à une interdiction à vie de mener des activités commerciales. Un mandat d’arrêt international avait également été émis contre lui alors qu'il était emprisonné en Algérie, où il a passé plus de 1 200 jours entre incarcération et assignation à résidence.
Le 5 octobre 2023, Rachid Nekkaz, dans un acte volontaire diffusé en direct sur Facebook, s’est présenté aux autorités françaises à l’aéroport d’Orly. Incarcéré pendant 75 jours à la prison de Fresnes, il a finalement bénéficié de la protection consulaire algérienne sur décision du Président Abdelmadjid Tebboune.
Des entraves au droit de la défense
Ces refus de visa, tant en Algérie qu’en France, posent la question du respect du droit de la défense dans des affaires impliquant des personnalités publiques. Dans le cas de Boualem Sansal, l'absence de son avocat, Maître Zimeray, pourrait compliquer la tenue d’un procès équitable.
De même, l’impossibilité pour Maître Chohra de représenter Rachid Nekkaz devant la justice française témoigne d’un manque de coopération transnationale. Ces décisions risquent de fragiliser davantage la relation entre les deux pays, tout en portant atteinte aux droits fondamentaux des justiciables.
Cependant, ce type de refus ne se limite pas à l’Algérie. En France, un incident similaire s’est produit le 18 septembre 2023, lorsque les autorités françaises ont refusé de délivrer un visa à Maître Abdelkader Chohra, avocat algérien. Ce dernier devait défendre Rachid Nekkaz, écrivain, homme politique et initiateur du Hirak, un mouvement de protestation en Algérie.
Une bataille judiciaire transnationale
Rachid Nekkaz, auteur de plusieurs ouvrages, dont Millenarium : Quel avenir pour l’humanité ? publié chez Robert Laffont en 2000, est une figure controversée. Né en France en 1972, il a renoncé à sa nationalité française en 2013 pour se porter candidat à l'élection présidentielle algérienne de 2014, un acte rare dans le paysage politique algérien.
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La justice française l'a pourtant condamné par défaut à 18 mois de prison ferme et à une interdiction à vie de mener des activités commerciales. Un mandat d’arrêt international avait également été émis contre lui alors qu'il était emprisonné en Algérie, où il a passé plus de 1 200 jours entre incarcération et assignation à résidence.
Le 5 octobre 2023, Rachid Nekkaz, dans un acte volontaire diffusé en direct sur Facebook, s’est présenté aux autorités françaises à l’aéroport d’Orly. Incarcéré pendant 75 jours à la prison de Fresnes, il a finalement bénéficié de la protection consulaire algérienne sur décision du Président Abdelmadjid Tebboune.
Des entraves au droit de la défense
Ces refus de visa, tant en Algérie qu’en France, posent la question du respect du droit de la défense dans des affaires impliquant des personnalités publiques. Dans le cas de Boualem Sansal, l'absence de son avocat, Maître Zimeray, pourrait compliquer la tenue d’un procès équitable.
De même, l’impossibilité pour Maître Chohra de représenter Rachid Nekkaz devant la justice française témoigne d’un manque de coopération transnationale. Ces décisions risquent de fragiliser davantage la relation entre les deux pays, tout en portant atteinte aux droits fondamentaux des justiciables.