Lors de l'audience du procès en appel dans l'affaire Boffa-Bayotte, Omar Ampoye Bodian a été le premier à répondre aux chefs d'inculpation qui pèsent sur lui. Face au juge, il a catégoriquement rejeté les accusations portées contre lui, affirmant qu’il n’a eu aucun échange avec René Capain Bassène concernant cette affaire.
« C’est la prison qui nous a réunis. Nous n’avions rien échangé avec lui sur cette affaire », a-t-il déclaré. Omar Ampoye Bodian a insisté sur le fait que toutes les accusations contre lui sont infondées, raison pour laquelle il a décidé de faire appel.
Concernant son rôle et ses responsabilités, il a expliqué que certaines autorités avaient sollicité son aide en raison de son statut de politicien. Il a précisé que ses déclarations avaient été mal interprétées.
En ce qui concerne ses relations avec César Atoute Badiate, Omar Ampoye Bodian a affirmé ne pas connaître directement César. Il a toutefois reconnu avoir rencontré un émissaire, Toumboul, pour l'aider à entrer en contact avec César dans le but de libérer quatre jeunes. Il a exprimé des regrets que cet aspect n'ait pas été mentionné dans les documents officiels.
Il a également souligné qu'il n'est pas habilité à discuter directement avec César Atoute Badiate et que, depuis la mort de l’Abbé Diamacoune, aucun membre de l’aile politique ne possède les compétences nécessaires pour donner des ordres à l’aile militaire. Selon Omar Ampoye Bodian, son leader, Ousmane Tamba, lui aurait assuré que César Atoute Badiate n'était pas impliqué dans cette affaire. À cette époque, César était également malade et rencontrait des problèmes de vision.