Un tour dans les profondeurs de la forêt classée de Kalounayes nous a permi de constater avec beaucoup de tristesse qu'il ne reste plus rien de ce patrimoine forestier qui faisait tant la fierté de notre région.
Un spectacle à faire couler des larmes. Des troncs d'arbres tels des cadavres en zone de guerre occupent le décor, des restent de branches témoignent aussi du passage récent ou ancien des agresseurs, les points noirs sur chaque mettre parcouru montrent la présence des fabricants de charbon. Les petits arbres pas encore en taille d'être coupés sont les proies préférés des feux de brousse qui laissent des séquelles indélébiles et qui précipitent leurs mort sous cette chaleur ardente.
Aucun animal ne traîne, aucun point d'eau pour les animaux, seul quelques oiseaux chantent au loin. Une chaleur infernale dans cette forêt qui jadis servait de refuge contre les rayons du soleil.
Des hectares de déserts en pleine forêt, voilà ce à quoi ça renvoie.
Et pendant ce temps, les tronçonneuses continuent de crier, dictant ainsi leur loi et effrayant tout âme sensible et conscient du danger qui nous guette.
Nous sommes tous en danger et si nous ne prenons garde, nous serons parmi les dernières générations sur cette terre.
Sauvons ce qu'il nous reste avant d'atteindre le point de non retour, si ce n'est déjà fait.
La verte Casamance n'est plus verte...
Pape Abdel Kader BADJI
Citoyen du monde
Coordonnateur de la Section Sud de l'association Forêt Internationale
Coordonnateur nationale Greening Africa Togethe
Un spectacle à faire couler des larmes. Des troncs d'arbres tels des cadavres en zone de guerre occupent le décor, des restent de branches témoignent aussi du passage récent ou ancien des agresseurs, les points noirs sur chaque mettre parcouru montrent la présence des fabricants de charbon. Les petits arbres pas encore en taille d'être coupés sont les proies préférés des feux de brousse qui laissent des séquelles indélébiles et qui précipitent leurs mort sous cette chaleur ardente.
Aucun animal ne traîne, aucun point d'eau pour les animaux, seul quelques oiseaux chantent au loin. Une chaleur infernale dans cette forêt qui jadis servait de refuge contre les rayons du soleil.
Des hectares de déserts en pleine forêt, voilà ce à quoi ça renvoie.
Et pendant ce temps, les tronçonneuses continuent de crier, dictant ainsi leur loi et effrayant tout âme sensible et conscient du danger qui nous guette.
Nous sommes tous en danger et si nous ne prenons garde, nous serons parmi les dernières générations sur cette terre.
Sauvons ce qu'il nous reste avant d'atteindre le point de non retour, si ce n'est déjà fait.
La verte Casamance n'est plus verte...
Pape Abdel Kader BADJI
Citoyen du monde
Coordonnateur de la Section Sud de l'association Forêt Internationale
Coordonnateur nationale Greening Africa Togethe