Une équipe de la chaîne de télévision Al Jazeera a été interpellée dimanche 13 avril à son arrivée à l’aéroport de Cap Skirring, dans la région de Ziguinchor (Sud), alors qu’elle était en mission de reportage sur le retour des déplacés de guerre en Casamance (Sud). L’Association de la presse étrangère au Sénégal (APES) dénonce un acte « sans précédent » dans l’histoire de la liberté de la presse au Sénégal.
Selon un communiqué publié le 13 avril, l’équipe était composée de Nicolas Haque, chef du bureau d’Al Jazeera au Sénégal, couvrant l’Afrique de l’Ouest, et de sa camérawoman Magali Rochat. Dès leur arrivée, les journalistes ont été interpellés à l’aéroport par des éléments de la police nationale. Libérée dans un premier temps, l’équipe a été de nouveau arrêtée à son hôtel, cette fois-ci par la gendarmerie nationale.
Conduits dans les locaux de la brigade de gendarmerie, les deux journalistes ont été soumis à des interrogatoires séparés d’environ une heure chacun. Les questions posées ont porté, selon l’APES, « sur les raisons de leur déplacement en Casamance ».
À l’issue de l’audition, Nicolas Haque et Magali Rochat ont été relâchés, mais leur matériel de reportage ainsi que leurs passeports ont été confisqués par la gendarmerie. Les autorités ont informé les journalistes que leurs documents leur seront restitués à Dakar, « dans le premier vol du lundi 14 avril ».
Dans son communiqué, l’APES condamne fermement cette interpellation et exige la restitution « sans condition, du matériel de travail des journalistes d’Al Jazeera ». L’organisation, créée en 1963, se dit profondément préoccupée par cette atteinte à la liberté de la presse. Elle souligne n’avoir « jamais connu une telle situation avec les services de sécurité », rappelant que ses membres ont toujours « une conduite irréprochable avec les autorités, de quelque niveau qu’elles soient ».
L’APES appelle les autorités sénégalaises au respect des principes d’ouverture et de tolérance qui fondent la tradition d’accueil du pays. Elle rappelle que le Sénégal « est l’un des pays qui accueille le plus grand nombre de correspondants de presse en Afrique ».
Selon un communiqué publié le 13 avril, l’équipe était composée de Nicolas Haque, chef du bureau d’Al Jazeera au Sénégal, couvrant l’Afrique de l’Ouest, et de sa camérawoman Magali Rochat. Dès leur arrivée, les journalistes ont été interpellés à l’aéroport par des éléments de la police nationale. Libérée dans un premier temps, l’équipe a été de nouveau arrêtée à son hôtel, cette fois-ci par la gendarmerie nationale.
Conduits dans les locaux de la brigade de gendarmerie, les deux journalistes ont été soumis à des interrogatoires séparés d’environ une heure chacun. Les questions posées ont porté, selon l’APES, « sur les raisons de leur déplacement en Casamance ».
À l’issue de l’audition, Nicolas Haque et Magali Rochat ont été relâchés, mais leur matériel de reportage ainsi que leurs passeports ont été confisqués par la gendarmerie. Les autorités ont informé les journalistes que leurs documents leur seront restitués à Dakar, « dans le premier vol du lundi 14 avril ».
Dans son communiqué, l’APES condamne fermement cette interpellation et exige la restitution « sans condition, du matériel de travail des journalistes d’Al Jazeera ». L’organisation, créée en 1963, se dit profondément préoccupée par cette atteinte à la liberté de la presse. Elle souligne n’avoir « jamais connu une telle situation avec les services de sécurité », rappelant que ses membres ont toujours « une conduite irréprochable avec les autorités, de quelque niveau qu’elles soient ».
L’APES appelle les autorités sénégalaises au respect des principes d’ouverture et de tolérance qui fondent la tradition d’accueil du pays. Elle rappelle que le Sénégal « est l’un des pays qui accueille le plus grand nombre de correspondants de presse en Afrique ».