« Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement […] par un tribunal indépendant et impartial ».
Mercredi 24 juillet 2024, à Ziguinchor, se tiendra le procès en appel du Journaliste d’investigation René Capain Bassène et d’Oumar Ampoui Bodian condamnés en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité.
Face aux graves manquements, errances, dérives juridiques et acharnements notés de la phase d’enquête menée par la gendarmerie nationale au jugement, nous membres des détenus René et Ampoui réclamons la tenue d’un procès serein, équitable où seule la vérité doit compter dans ce tribunal.
Le jugement en appel de ce 24 juillet 2024, offre, ici, une occasion unique de rachat et de réparation des forts préjudices engendrés contre d’honnêtes citoyens, artisans de la paix
Nous interpelons l’opinion nationale et internationale de même qu’aux nouvelles autorités de ce pays de notre scepticisme.
Car en première instance nous avons assisté à une parodie de justice qui a conduit à une condamnation sans que les moindres preuves tangibles soient présentées comme c’est le principe en matière criminelle. Nous avons plutôt assisté des suppositions louches, simplistes et à un acharnement pour charger des personnes afin de motiver leur décision connue d’avance. Nous rappelons que seule la vérité devrait compter dans un tribunal, et que celle-ci ne doit être cachée ou masquée par une série de filtres qui, in fine, corrompent la justice.
Nous appelons aux magistrats du siège, qu’un juge doit être impartial, dépouillé de toutes particules et de tous vêtements influencés par des éléments qui ne devraient pas être pris en compte.
Nous rappelons que le bon magistrat juge seulement avec l'esprit, sans yeux et sans oreilles. Sans cela, il ne peut en effet avoir lieu qu’un divorce de la justice, comme idéal, et du droit, comme pratique concrète. Nous rappelons que le principe d’impartialité est indissociable de l’exercice des fonctions juridictionnelles. Nous rappelons qu’un juge ne doit pas seulement être indépendant du pouvoir politique, mais encore de la chose à juger elle-même : nul n’est juge en sa propre cause (nemo judex in causa sua).
En cela, nous exigeons que la justice se rachète, corrige ses manquements commis dans ce dossier de Boffa-Bayotte et dit le droit, rien que le droit pour le peuple dans le respect total des droits des détenus.
René et Ampoui sont innocents personne ne doute de leur innocence dans cette Casamance et dans ce Sénégal auquel ils appartiennent. Leur innocence même ceux qui les ont condamnés au for intérieur d’eux-mêmes sont convaincus de leur innocence. Ils ne doivent plus être les agneaux du sacrifice pour plaire à des lobbies. Trop c’est trop
Libérez Capain !
Libérez Ampoui !
Les familles
Mercredi 24 juillet 2024, à Ziguinchor, se tiendra le procès en appel du Journaliste d’investigation René Capain Bassène et d’Oumar Ampoui Bodian condamnés en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité.
Face aux graves manquements, errances, dérives juridiques et acharnements notés de la phase d’enquête menée par la gendarmerie nationale au jugement, nous membres des détenus René et Ampoui réclamons la tenue d’un procès serein, équitable où seule la vérité doit compter dans ce tribunal.
Le jugement en appel de ce 24 juillet 2024, offre, ici, une occasion unique de rachat et de réparation des forts préjudices engendrés contre d’honnêtes citoyens, artisans de la paix
Nous interpelons l’opinion nationale et internationale de même qu’aux nouvelles autorités de ce pays de notre scepticisme.
Car en première instance nous avons assisté à une parodie de justice qui a conduit à une condamnation sans que les moindres preuves tangibles soient présentées comme c’est le principe en matière criminelle. Nous avons plutôt assisté des suppositions louches, simplistes et à un acharnement pour charger des personnes afin de motiver leur décision connue d’avance. Nous rappelons que seule la vérité devrait compter dans un tribunal, et que celle-ci ne doit être cachée ou masquée par une série de filtres qui, in fine, corrompent la justice.
Nous appelons aux magistrats du siège, qu’un juge doit être impartial, dépouillé de toutes particules et de tous vêtements influencés par des éléments qui ne devraient pas être pris en compte.
Nous rappelons que le bon magistrat juge seulement avec l'esprit, sans yeux et sans oreilles. Sans cela, il ne peut en effet avoir lieu qu’un divorce de la justice, comme idéal, et du droit, comme pratique concrète. Nous rappelons que le principe d’impartialité est indissociable de l’exercice des fonctions juridictionnelles. Nous rappelons qu’un juge ne doit pas seulement être indépendant du pouvoir politique, mais encore de la chose à juger elle-même : nul n’est juge en sa propre cause (nemo judex in causa sua).
En cela, nous exigeons que la justice se rachète, corrige ses manquements commis dans ce dossier de Boffa-Bayotte et dit le droit, rien que le droit pour le peuple dans le respect total des droits des détenus.
René et Ampoui sont innocents personne ne doute de leur innocence dans cette Casamance et dans ce Sénégal auquel ils appartiennent. Leur innocence même ceux qui les ont condamnés au for intérieur d’eux-mêmes sont convaincus de leur innocence. Ils ne doivent plus être les agneaux du sacrifice pour plaire à des lobbies. Trop c’est trop
Libérez Capain !
Libérez Ampoui !
Les familles