Nouvelle saisie de drogue. L'opération d'envergure a été menée dans la nuit du 30 au 31 décembre dernier par les éléments de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis). Les malfaiteurs, sous escorte armée, débarquaient leurs cargaisons de chanvre indien sur les plages de Dakar. Quatre personnes dont une femme ont été arrêtées, narre Libération. L'Observateur cite également un élève parmi les mis en cause. Récit d'une intervention risquée.
Il ressort des premiers éléments de l'enquête que la bande opérait en toute impunité, «depuis plusieurs semaines», sur les plages de Rufisque et de Petit-Mbao. À la suite d'un renseignement, faisant état d'un nouveau débarquement, les équipes de l'Ocrtis surveillent les lieux. C'est ainsi qu'une première opération menée dans la nuit du 29 décembre, vers 04h du matin, a abouti à l'arrestation du nommé I. Bangoura alias Jérôme.
La mafia, décidée à poursuivre ses activités, prend de nouvelles dispositions, soutient L'Observateur : «Un commando, armé jusqu'aux dents, motards et véhicules blindés en tête, assurait la protection de la marchandise. Rien n'était au hasard. [Au contraire], tout était orchestré comme une opération militaire.»
Alertée, les éléments de l'Ocrtis sont aux aguets sur le périmètre prévu pour le nouveau débarquement. «C'est vers 03h que les deux pirogues ont accosté avant qu'un groupe d'individus armés avec des sabres ne pataugent dans l'eau pour aller récupérer les colis de chanvre indien. Sur ce, deux véhicules ont fait mouvement vers la zone de débarquement», renchérit Libération.
L'unité avancée de l'Ocrtis, enclenchant l'opération, somment ses collègues postés au premier barrage d'intercepter le véhicule suspect, mais la mercedes force le passage, fonçant sans hésitation sur les agents. Ces derniers ont dû se jeter hors de son chemin pour sauver leur vie, poursuit L'Observateur. Qui signale qu'un des conducteurs, une dame surnommée Naomi, a donné du fil à retordre aux policiers.
Pour ne rien arranger, le deuxième véhicule, une Hyandai Santa Fe, dont le conducteur a également refusé d'obtempérer, a été pris en chasse. «Il s'en est suivi une course-poursuite au cours de laquelle une moto qui fermait l'escorte de la cargaison a été sommée de s'arrêter sans succès», complète Libération : C'est ainsi qu'«elle a été stoppée net et l'un des occupants s'est fracturé la jambe et le genou alors que l'autre qui conduisait a brandi son arme, mais n'a pas pu tirer. Il s'est enfui malgré les tirs de sommation.»
L'enquête se poursuit. Piégé, un des chauffeurs, G. Dieng, balance le nom de son recruteur, M. Sarr, et conduit les limiers au lieu de dépôt de la drogue. Sur place, une dame, S. Bèye, est interpellée avec un stock important de drogue : Cinq sacs contenant chacun 25 blocs de 1,5 kg de de chanvre indien, ainsi que 12 sachets remplis de 5 blocs du même poids.
Le recruteur sera capturé après un appel téléphone, convoquant G. Dieng chez lui, à l'Unité 26 des Parcelles Assainies, pour discuter des gains réalisés sur les commandes de chanvre.
La bande est poursuivie pour association de malfaiteurs, détention de chanvre indien aux fins de trafic, refus d'obtempérer avec violence, mis en danger de la vie de fonctionnaires de police avec armes à feu et armes blanches, détention d'armes sans autorisation, blanchiments de capitaux.
Il ressort des premiers éléments de l'enquête que la bande opérait en toute impunité, «depuis plusieurs semaines», sur les plages de Rufisque et de Petit-Mbao. À la suite d'un renseignement, faisant état d'un nouveau débarquement, les équipes de l'Ocrtis surveillent les lieux. C'est ainsi qu'une première opération menée dans la nuit du 29 décembre, vers 04h du matin, a abouti à l'arrestation du nommé I. Bangoura alias Jérôme.
La mafia, décidée à poursuivre ses activités, prend de nouvelles dispositions, soutient L'Observateur : «Un commando, armé jusqu'aux dents, motards et véhicules blindés en tête, assurait la protection de la marchandise. Rien n'était au hasard. [Au contraire], tout était orchestré comme une opération militaire.»
Alertée, les éléments de l'Ocrtis sont aux aguets sur le périmètre prévu pour le nouveau débarquement. «C'est vers 03h que les deux pirogues ont accosté avant qu'un groupe d'individus armés avec des sabres ne pataugent dans l'eau pour aller récupérer les colis de chanvre indien. Sur ce, deux véhicules ont fait mouvement vers la zone de débarquement», renchérit Libération.
L'unité avancée de l'Ocrtis, enclenchant l'opération, somment ses collègues postés au premier barrage d'intercepter le véhicule suspect, mais la mercedes force le passage, fonçant sans hésitation sur les agents. Ces derniers ont dû se jeter hors de son chemin pour sauver leur vie, poursuit L'Observateur. Qui signale qu'un des conducteurs, une dame surnommée Naomi, a donné du fil à retordre aux policiers.
Pour ne rien arranger, le deuxième véhicule, une Hyandai Santa Fe, dont le conducteur a également refusé d'obtempérer, a été pris en chasse. «Il s'en est suivi une course-poursuite au cours de laquelle une moto qui fermait l'escorte de la cargaison a été sommée de s'arrêter sans succès», complète Libération : C'est ainsi qu'«elle a été stoppée net et l'un des occupants s'est fracturé la jambe et le genou alors que l'autre qui conduisait a brandi son arme, mais n'a pas pu tirer. Il s'est enfui malgré les tirs de sommation.»
L'enquête se poursuit. Piégé, un des chauffeurs, G. Dieng, balance le nom de son recruteur, M. Sarr, et conduit les limiers au lieu de dépôt de la drogue. Sur place, une dame, S. Bèye, est interpellée avec un stock important de drogue : Cinq sacs contenant chacun 25 blocs de 1,5 kg de de chanvre indien, ainsi que 12 sachets remplis de 5 blocs du même poids.
Le recruteur sera capturé après un appel téléphone, convoquant G. Dieng chez lui, à l'Unité 26 des Parcelles Assainies, pour discuter des gains réalisés sur les commandes de chanvre.
La bande est poursuivie pour association de malfaiteurs, détention de chanvre indien aux fins de trafic, refus d'obtempérer avec violence, mis en danger de la vie de fonctionnaires de police avec armes à feu et armes blanches, détention d'armes sans autorisation, blanchiments de capitaux.