Mamoudou Ibra Kane, ancien journaliste et actuel président du mouvement politique « Demain c’est maintenant », exprime une sévère critique à l'encontre du nouveau gouvernement sénégalais. Lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, il avait soutenu Amadou Ba, qui, avec 36 % des suffrages, a été éliminé dès le premier tour. Aujourd'hui, Mamoudou Ibra Kane prévoit un avenir sombre pour le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko.
Dans une intervention sur la radio RFM le mardi 23 juillet 2024, Mamoudou Ibra Kane a mis en garde contre la politique de continuité adoptée par le gouvernement actuel. Selon lui, « ce qu’ils sont en train de faire, c’est tout simplement de la continuité. Ils perpétuent les mêmes pratiques qui ont causé des catastrophes dans ce pays, tant sur le plan humain qu'économique. Effectivement, leurs actions donnent l’impression d’un je-m’en-foutisme. Non seulement ils n’ont pas mis en œuvre la rupture pour laquelle ils ont été élus, mais ils semblent reproduire les pratiques des régimes d’Abdoulaye Wade et de Macky Sall. Si cette continuité concernait des bonnes pratiques, cela serait positif. Mais si elle va à l’encontre des raisons pour lesquelles ils ont été élus, les conséquences pourraient être très négatives. Les Sénégalais les observent attentivement, et ils doivent se rappeler qu'ils n'ont qu'un seul mandat et que les Sénégalais peuvent les sanctionner sévèrement. »
Mamoudou Ibra Kane avertit également que cette politique pourrait entraîner une révolte populaire dans les trois mois à venir. Il explique que « la situation actuelle au Sénégal pourrait mener à une fronde ou à des moments très sombres où les populations pourraient se retourner contre le pouvoir en place ». Il prévoit des troubles importants lors des six mois du mandat de Faye et Sonko. Selon lui, « lorsque vous gérez le pouvoir, il est crucial d'observer la réaction des populations. Regardez ce qui s’est passé récemment au Kenya et dans d’autres pays. Prendre des décisions lourdes de conséquences sur une population peut coûter très cher. Si vous pensez qu’être élu vous donne le droit de faire ce que vous voulez, c’est une erreur. Si le pouvoir ne fait pas attention, non seulement leur état de grâce pourrait se terminer, mais s'ils ne réagissent pas dans les trois mois à venir, leur situation pourrait devenir très compliquée. »
Il appelle les Sénégalais à organiser un grand rassemblement pour exiger l'arrêt des décisions qu'il juge injustes. Mamoudou Ibra Kane lance un appel à l'opposition et à la société civile, y compris aux syndicats, aux patronats, aux jeunes, et aux femmes, pour se mobiliser ensemble. « Je profite de l’occasion pour appeler l’opposition et la société civile – syndicats, patronats, jeunes, et femmes – à se regrouper pour organiser un grand rassemblement. Il est essentiel de faire face au gouvernement et de lui demander de stopper les décisions injustes qu'il prend. La démocratie ne consiste pas seulement à être élu ; elle implique aussi un contrôle citoyen. »
avec senego
Dans une intervention sur la radio RFM le mardi 23 juillet 2024, Mamoudou Ibra Kane a mis en garde contre la politique de continuité adoptée par le gouvernement actuel. Selon lui, « ce qu’ils sont en train de faire, c’est tout simplement de la continuité. Ils perpétuent les mêmes pratiques qui ont causé des catastrophes dans ce pays, tant sur le plan humain qu'économique. Effectivement, leurs actions donnent l’impression d’un je-m’en-foutisme. Non seulement ils n’ont pas mis en œuvre la rupture pour laquelle ils ont été élus, mais ils semblent reproduire les pratiques des régimes d’Abdoulaye Wade et de Macky Sall. Si cette continuité concernait des bonnes pratiques, cela serait positif. Mais si elle va à l’encontre des raisons pour lesquelles ils ont été élus, les conséquences pourraient être très négatives. Les Sénégalais les observent attentivement, et ils doivent se rappeler qu'ils n'ont qu'un seul mandat et que les Sénégalais peuvent les sanctionner sévèrement. »
Mamoudou Ibra Kane avertit également que cette politique pourrait entraîner une révolte populaire dans les trois mois à venir. Il explique que « la situation actuelle au Sénégal pourrait mener à une fronde ou à des moments très sombres où les populations pourraient se retourner contre le pouvoir en place ». Il prévoit des troubles importants lors des six mois du mandat de Faye et Sonko. Selon lui, « lorsque vous gérez le pouvoir, il est crucial d'observer la réaction des populations. Regardez ce qui s’est passé récemment au Kenya et dans d’autres pays. Prendre des décisions lourdes de conséquences sur une population peut coûter très cher. Si vous pensez qu’être élu vous donne le droit de faire ce que vous voulez, c’est une erreur. Si le pouvoir ne fait pas attention, non seulement leur état de grâce pourrait se terminer, mais s'ils ne réagissent pas dans les trois mois à venir, leur situation pourrait devenir très compliquée. »
Il appelle les Sénégalais à organiser un grand rassemblement pour exiger l'arrêt des décisions qu'il juge injustes. Mamoudou Ibra Kane lance un appel à l'opposition et à la société civile, y compris aux syndicats, aux patronats, aux jeunes, et aux femmes, pour se mobiliser ensemble. « Je profite de l’occasion pour appeler l’opposition et la société civile – syndicats, patronats, jeunes, et femmes – à se regrouper pour organiser un grand rassemblement. Il est essentiel de faire face au gouvernement et de lui demander de stopper les décisions injustes qu'il prend. La démocratie ne consiste pas seulement à être élu ; elle implique aussi un contrôle citoyen. »
avec senego
