Dans sa décision n°1/2018 portant mise en place d’un dispositif de vérification des parrainages et fixant les modalités de son fonctionnement, le Conseil constitutionnel donne la possibilité aux représentants des candidats d’être présents au moment de la vérification des parrains de celui-ci. La décision rendue publique dans le site de ladite institution rejoint une demande formulée par l’opposition et les membres de la société civile.
Peut-on dire que le Conseil constitutionnel a fait une reculade pour décrisper le climat de suspicion qui règne entre les acteurs politiques, notamment ceux de l’opposition, envers ladite institution ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que les «7 Sages» semblent avoir mis de l’eau dans leur vin, après la sortie du président dudit conseil, Pape Oumar Sakho, pour écarter les partis politiques dans le dispositif de contrôle des parrainages.
Dans sa décision n°1/2018 portant mise en place d’un dispositif de vérification des parrainages et fixant les modalités de son fonctionnement, disponible dans le site conseilconstitutionnel.sn, le Conseil permet aux représentants des candidats d’être présents lors de la vérification des signatures de leur candidat. En effet, l’article 2 de ladite décision indique que «dès l’accomplissement des formalités de dépôt des dossiers de candidature au greffe du Conseil constitutionnel, le greffier en chef, sans désemparer, fait procéder, pour les besoins de la vérification des listes, à l’ouverture, à la visualisation et à l’enregistrement du fichier électronique contenant la liste des électeurs ayant parrainé le candidat, en présence du représentant du candidat concerné». Après ouverture, visualisation et enregistrement du fichier électronique le support contenant le fichier en question est mis dans une enveloppe scellée sur laquelle le greffier en chef et le représentant du candidat apposent leurs signatures, puis gardée jusqu’au moment de la vérification. Poursuivant dans la décision, Pape Oumar Sakho et compagnie prévoient la notification de la date de vérification des parrainages, par tous les moyens, aux représentants des candidats.
A l’article 5 de la décision des «7 Sages», il est indiqué que «les séances de vérification des dossiers de parrainage se tiennent au siège du Conseil constitutionnel en présence des membres du Conseil, du greffe en chef, du représentant du candidat, avec l’assistance du personnel administratif et technique en service au Conseil». Mieux, il est prévu la présence d’une ou de plusieurs personnalités indépendantes dont la compétence est reconnue, notamment en matière juridique, électorale ou informatique. Toutefois, ces personnalités n’y seront qu’en qualité d’observateurs.
Sud Quotidien
Peut-on dire que le Conseil constitutionnel a fait une reculade pour décrisper le climat de suspicion qui règne entre les acteurs politiques, notamment ceux de l’opposition, envers ladite institution ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que les «7 Sages» semblent avoir mis de l’eau dans leur vin, après la sortie du président dudit conseil, Pape Oumar Sakho, pour écarter les partis politiques dans le dispositif de contrôle des parrainages.
Dans sa décision n°1/2018 portant mise en place d’un dispositif de vérification des parrainages et fixant les modalités de son fonctionnement, disponible dans le site conseilconstitutionnel.sn, le Conseil permet aux représentants des candidats d’être présents lors de la vérification des signatures de leur candidat. En effet, l’article 2 de ladite décision indique que «dès l’accomplissement des formalités de dépôt des dossiers de candidature au greffe du Conseil constitutionnel, le greffier en chef, sans désemparer, fait procéder, pour les besoins de la vérification des listes, à l’ouverture, à la visualisation et à l’enregistrement du fichier électronique contenant la liste des électeurs ayant parrainé le candidat, en présence du représentant du candidat concerné». Après ouverture, visualisation et enregistrement du fichier électronique le support contenant le fichier en question est mis dans une enveloppe scellée sur laquelle le greffier en chef et le représentant du candidat apposent leurs signatures, puis gardée jusqu’au moment de la vérification. Poursuivant dans la décision, Pape Oumar Sakho et compagnie prévoient la notification de la date de vérification des parrainages, par tous les moyens, aux représentants des candidats.
A l’article 5 de la décision des «7 Sages», il est indiqué que «les séances de vérification des dossiers de parrainage se tiennent au siège du Conseil constitutionnel en présence des membres du Conseil, du greffe en chef, du représentant du candidat, avec l’assistance du personnel administratif et technique en service au Conseil». Mieux, il est prévu la présence d’une ou de plusieurs personnalités indépendantes dont la compétence est reconnue, notamment en matière juridique, électorale ou informatique. Toutefois, ces personnalités n’y seront qu’en qualité d’observateurs.
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