Abattu froidement par balle par le groupe d’auto-défense (Anti balaka), le 24 juin 2016, aux environs de 11h au quartier Miskine, le corps du brigadier-chef des Agents de Police, Racine Diéne a laissé derrière lui deux épouses. Il s’agit de la dame Khady Diaw qui s’est lié avec son défunt mari pendant 22 ans et de Khadidja Diao dont le mariage avec le policier tué à Bangui n’a duré que deux ans.
Souffrant dans leurs chaires, ces derniers ont livré la dernière entrevue avec leur mari avant que ce dernier ne soit emporté par la grande faucheuse. « J’ai eu à parler avec mon mari le jour de son décès. C’est par mon entremise qu’il a appris la libération de Karim Wade. Il s’est montré très content en apprenant la nouvelle », a raconté Khady Diaw première épouse du disparu trouvé à la maison familiale à Camberéne. « Il m’avait même promis de me rappeler. Mais la mort en a décidé autrement », se rappelle la dame meurtrie par « l’atrocité » dont son mari a été victime en mission en Bangui. Prenant la balle au rebond, sa coépouse, Khadidjia Diao, qui est enseignante à Kolda, condamne les conditions dans lesquels sont mari a été tué.
Louant sa bonté, les deux épouses confient que feu Racine Diéne s’investissait pour le bien être de sa famille. « C’est un homme au grand cœur. Il avait le sens du partage », souligne sa première avec qui il a eu quatre enfants. N’ayant pu savourer son mariage avec le défunt policier que durant deux ans, la seconde épouse dit avoir reçu le coup de son défunt mari qui lui a demandé de veiller sur l’unique enfant que Dieu leur a confié. « Ce fut un coup de couteau reçu dans le dos », a confié le cousin du défunt, Libasse Ndiaye à la question de savoir quelle a été sa réaction en apprenant la nouvelle.
En tant qu’ancien militaire, ce dernier souligne que son cousin avait pris la peine de faire un crochet chez lui avant d’embarquer à destination de Bangui. C’était pour recevoir les conseils militaires qui dit avoir effectué ce genre mission Racine Diéne devait honorer en Rca. Parlant du rapatriement du corps du défunt, les proches de Racine Diéne espère que cela ne tardera à se faire dans les jours à venir via Ougandan où le corps est transféré pour les besoins de l’autopsie.
Media7
Souffrant dans leurs chaires, ces derniers ont livré la dernière entrevue avec leur mari avant que ce dernier ne soit emporté par la grande faucheuse. « J’ai eu à parler avec mon mari le jour de son décès. C’est par mon entremise qu’il a appris la libération de Karim Wade. Il s’est montré très content en apprenant la nouvelle », a raconté Khady Diaw première épouse du disparu trouvé à la maison familiale à Camberéne. « Il m’avait même promis de me rappeler. Mais la mort en a décidé autrement », se rappelle la dame meurtrie par « l’atrocité » dont son mari a été victime en mission en Bangui. Prenant la balle au rebond, sa coépouse, Khadidjia Diao, qui est enseignante à Kolda, condamne les conditions dans lesquels sont mari a été tué.
Louant sa bonté, les deux épouses confient que feu Racine Diéne s’investissait pour le bien être de sa famille. « C’est un homme au grand cœur. Il avait le sens du partage », souligne sa première avec qui il a eu quatre enfants. N’ayant pu savourer son mariage avec le défunt policier que durant deux ans, la seconde épouse dit avoir reçu le coup de son défunt mari qui lui a demandé de veiller sur l’unique enfant que Dieu leur a confié. « Ce fut un coup de couteau reçu dans le dos », a confié le cousin du défunt, Libasse Ndiaye à la question de savoir quelle a été sa réaction en apprenant la nouvelle.
En tant qu’ancien militaire, ce dernier souligne que son cousin avait pris la peine de faire un crochet chez lui avant d’embarquer à destination de Bangui. C’était pour recevoir les conseils militaires qui dit avoir effectué ce genre mission Racine Diéne devait honorer en Rca. Parlant du rapatriement du corps du défunt, les proches de Racine Diéne espère que cela ne tardera à se faire dans les jours à venir via Ougandan où le corps est transféré pour les besoins de l’autopsie.
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