L’ancienne ministre de la Microfinance et de l’Économie Sociale Solidaire du Sénégal, Zahra Iyane Thiam, a exprimé une vive déception à l'issue de la présentation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre devant l’Assemblée nationale. Dans une déclaration publiée ce vendredi, elle a critiqué sévèrement le contenu et la forme de la DPG, la qualifiant de "décevante" et soulignant l'absence de direction claire pour le futur du Sénégal.
Zahra Iyane Thiam a d’abord salué la décision du Premier ministre de repousser la présentation de la DPG, estimant que cela a permis d’éviter une annonce prématurée d’un plan qui, selon elle, manque de substance et de cohérence.
"Finalement, le PM sénégalais avait raison de refuser de présenter sa DPG et de la repousser aussi loin que possible", a-t-elle affirmé. À ses yeux, la prestation devant le Parlement a révélé des faiblesses majeures et un manque de vision pour les cinq prochaines années.
L’ex-ministre a regretté que la DPG n’ait pas marqué une rupture significative avec le système politique en place. "Nous resterons immobiles, sans faire un pas vers la Vision 2050, qui ne restera qu’un document sans impact concret", a-t-elle souligné, insistant sur le fait que cette Vision 2050, censée guider le pays vers un avenir prospère, semble être en panne avant même de commencer.
Une DPG incohérente et contradictoire
Zahra Iyane Thiam a ensuite critiqué le contenu de la DPG, la qualifiant de "juxtaposition souvent contradictoire et incohérente des plans d'activités des ministères", qui, selon elle, ne parviennent pas à former un tout cohérent. "Au final, nous n’avons toujours pas de cap précis", a-t-elle insisté, ajoutant que cette absence de direction claire montre que le Gouvernement n’a pas su offrir un véritable projet de société pour les années à venir.
Pour l’ancienne ministre, ce moment aurait dû marquer la fin du système actuel et la mise en place d’une politique plus audacieuse et en phase avec les attentes du peuple. "Ce moment aurait dû symboliser une véritable rupture et marquer la fin du système actuel au profit d’un anti-système que vous aviez promis au peuple", a-t-elle rappelé, soulignant que la promesse de changement semble avoir été abandonnée.
Zahra Iyane Thiam a conclu son intervention en se montrant pessimiste quant à l'avenir immédiat du pays. "2024, quelle année pour le Sénégal !", a-t-elle lancé, laissant entendre que les mois à venir pourraient s’avérer difficiles si aucune réforme significative n’est mise en œuvre.
Zahra Iyane Thiam a d’abord salué la décision du Premier ministre de repousser la présentation de la DPG, estimant que cela a permis d’éviter une annonce prématurée d’un plan qui, selon elle, manque de substance et de cohérence.
"Finalement, le PM sénégalais avait raison de refuser de présenter sa DPG et de la repousser aussi loin que possible", a-t-elle affirmé. À ses yeux, la prestation devant le Parlement a révélé des faiblesses majeures et un manque de vision pour les cinq prochaines années.
L’ex-ministre a regretté que la DPG n’ait pas marqué une rupture significative avec le système politique en place. "Nous resterons immobiles, sans faire un pas vers la Vision 2050, qui ne restera qu’un document sans impact concret", a-t-elle souligné, insistant sur le fait que cette Vision 2050, censée guider le pays vers un avenir prospère, semble être en panne avant même de commencer.
Une DPG incohérente et contradictoire
Zahra Iyane Thiam a ensuite critiqué le contenu de la DPG, la qualifiant de "juxtaposition souvent contradictoire et incohérente des plans d'activités des ministères", qui, selon elle, ne parviennent pas à former un tout cohérent. "Au final, nous n’avons toujours pas de cap précis", a-t-elle insisté, ajoutant que cette absence de direction claire montre que le Gouvernement n’a pas su offrir un véritable projet de société pour les années à venir.
Pour l’ancienne ministre, ce moment aurait dû marquer la fin du système actuel et la mise en place d’une politique plus audacieuse et en phase avec les attentes du peuple. "Ce moment aurait dû symboliser une véritable rupture et marquer la fin du système actuel au profit d’un anti-système que vous aviez promis au peuple", a-t-elle rappelé, soulignant que la promesse de changement semble avoir été abandonnée.
Zahra Iyane Thiam a conclu son intervention en se montrant pessimiste quant à l'avenir immédiat du pays. "2024, quelle année pour le Sénégal !", a-t-elle lancé, laissant entendre que les mois à venir pourraient s’avérer difficiles si aucune réforme significative n’est mise en œuvre.