Le député Mamadou Lamine Diallo a fait une déclaration percutante sur l'Assemblée nationale, remettant en cause la légitimité de l'institution après le feu vert du Conseil constitutionnel pour la promulgation de la loi organique portant sur le Règlement Intérieur de l'Assemblée nationale, ce 30 juillet 2024.
Selon Diallo, cette approbation révèle un fait troublant : « Le feu vert du Conseil constitutionnel pour la promulgation de la loi organique portant RI de l’AN prouve à l’évidence que l’AN a cohabité pendant 22 mois avec du faux, un faux règlement intérieur. » Pour lui, cette situation délégitime toute tentative de l'Assemblée de censurer quiconque, en particulier un gouvernement de rupture en cours de formation.
Le député a également pointé du doigt l'inaction de l'Assemblée nationale en ce qui concerne la mise en place de la Haute Cour de Justice, une obligation légale qui, selon lui, a été délibérément ignorée : « Cette assemblée a refusé jusqu’ici de mettre en place la Haute Cour de Justice en violation de la loi. »
Diallo a soutenu la position du Président de la République, qui a souligné le décalage entre l'Assemblée nationale et les aspirations populaires. Pour Mamadou Lamine Diallo, le Président doit prendre les mesures nécessaires face à ce constat : « Le Président de la République a raison de constater le décalage entre cette assemblée et les aspirations populaires. A lui d’en tirer les conséquences ! »
Cette déclaration de Mamadou Lamine Diallo met en lumière les tensions au sein de l'Assemblée nationale et pourrait renforcer les appels à des réformes profondes ou à une dissolution de l'institution, en phase avec les aspirations du peuple.
Selon Diallo, cette approbation révèle un fait troublant : « Le feu vert du Conseil constitutionnel pour la promulgation de la loi organique portant RI de l’AN prouve à l’évidence que l’AN a cohabité pendant 22 mois avec du faux, un faux règlement intérieur. » Pour lui, cette situation délégitime toute tentative de l'Assemblée de censurer quiconque, en particulier un gouvernement de rupture en cours de formation.
Le député a également pointé du doigt l'inaction de l'Assemblée nationale en ce qui concerne la mise en place de la Haute Cour de Justice, une obligation légale qui, selon lui, a été délibérément ignorée : « Cette assemblée a refusé jusqu’ici de mettre en place la Haute Cour de Justice en violation de la loi. »
Diallo a soutenu la position du Président de la République, qui a souligné le décalage entre l'Assemblée nationale et les aspirations populaires. Pour Mamadou Lamine Diallo, le Président doit prendre les mesures nécessaires face à ce constat : « Le Président de la République a raison de constater le décalage entre cette assemblée et les aspirations populaires. A lui d’en tirer les conséquences ! »
Cette déclaration de Mamadou Lamine Diallo met en lumière les tensions au sein de l'Assemblée nationale et pourrait renforcer les appels à des réformes profondes ou à une dissolution de l'institution, en phase avec les aspirations du peuple.