L'ancien maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, a exprimé des critiques acerbes à l'encontre de la gestion de l'actuelle équipe municipale dirigée par Djibril Sonko. Le président de l'UCS (Union Centriste du Sénégal) dénonce une administration qu’il qualifie de « catastrophique », reprochant au maire de ne pas parvenir à transformer la capitale du Sud et à répondre aux attentes des habitants.
Dans une déclaration particulièrement incisive, Abdoulaye Baldé décrit l’état alarmant de sa ville : « Le découragement est général, la ville est complètement délabrée. On ne sait même pas qui est le maire de Ziguinchor. Faites un sondage ou un micro-trottoir : demandez aux habitants qui est leur maire, personne ne vous donnera son nom. Pire, si vous vous installez dans un marché, personne ne ressentira la présence du maire. On a un maire lambda que personne ne connaît. C’est inédit pour Ziguinchor, une ville qui a toujours été dirigée par de grands maires, respectés à l’international. Aujourd’hui, je ne reconnais plus Ziguinchor, et ses habitants sont totalement perdus. »
Parmi les principaux problèmes relevés par les Ziguinchorois, l'état désastreux de certaines routes, le manque d’éclairage public et l'abandon de plusieurs programmes sociaux figurent en tête des doléances.
Un appel resté sans réponse
Abdoulaye Baldé affirme avoir tendu la main au maire Djibril Sonko après son élection, dans un esprit de collaboration pour relever les défis de la ville. « Dès son élection, je l’ai appelé pour lui dire : Je suis à votre disposition. Nous devons nous unir autour de vous pour que vous puissiez réussir votre mission. En dehors de la politique, nous sommes tous des fils de Ziguinchor. Dieu vous a confié le pouvoir de diriger cette ville, et nous sommes prêts à vous soutenir. »
Cependant, il déplore le manque de communication et de concertation de la part du maire. « Depuis cet appel, le maire n’a contacté personne. Il travaille en cavalier seul. Même lorsque la mairie est paralysée à cause de l’absence de délégations de signature, rien ne bouge. La mairie est bloquée. »
Le regret des habitants
Selon Abdoulaye Baldé, les retours qu’il reçoit de la population sont accablants. « Partout où je vais, les gens me disent qu’ils regrettent leur choix. Certains me demandent même de revenir à la Trump. »
L’ancien ministre d’État, qui a également occupé le poste de ministre des Forces armées, alerte sur l’urgence de redresser la gestion municipale pour éviter une détérioration supplémentaire de Ziguinchor, une ville autrefois citée en exemple dans la région. Il faut rappeler que l'ancien maire a fait cette déclaration après avoir voté dans son centre de vote lors des législatives du dimanche dernier.
Dans une déclaration particulièrement incisive, Abdoulaye Baldé décrit l’état alarmant de sa ville : « Le découragement est général, la ville est complètement délabrée. On ne sait même pas qui est le maire de Ziguinchor. Faites un sondage ou un micro-trottoir : demandez aux habitants qui est leur maire, personne ne vous donnera son nom. Pire, si vous vous installez dans un marché, personne ne ressentira la présence du maire. On a un maire lambda que personne ne connaît. C’est inédit pour Ziguinchor, une ville qui a toujours été dirigée par de grands maires, respectés à l’international. Aujourd’hui, je ne reconnais plus Ziguinchor, et ses habitants sont totalement perdus. »
Parmi les principaux problèmes relevés par les Ziguinchorois, l'état désastreux de certaines routes, le manque d’éclairage public et l'abandon de plusieurs programmes sociaux figurent en tête des doléances.
Un appel resté sans réponse
Abdoulaye Baldé affirme avoir tendu la main au maire Djibril Sonko après son élection, dans un esprit de collaboration pour relever les défis de la ville. « Dès son élection, je l’ai appelé pour lui dire : Je suis à votre disposition. Nous devons nous unir autour de vous pour que vous puissiez réussir votre mission. En dehors de la politique, nous sommes tous des fils de Ziguinchor. Dieu vous a confié le pouvoir de diriger cette ville, et nous sommes prêts à vous soutenir. »
Cependant, il déplore le manque de communication et de concertation de la part du maire. « Depuis cet appel, le maire n’a contacté personne. Il travaille en cavalier seul. Même lorsque la mairie est paralysée à cause de l’absence de délégations de signature, rien ne bouge. La mairie est bloquée. »
Le regret des habitants
Selon Abdoulaye Baldé, les retours qu’il reçoit de la population sont accablants. « Partout où je vais, les gens me disent qu’ils regrettent leur choix. Certains me demandent même de revenir à la Trump. »
L’ancien ministre d’État, qui a également occupé le poste de ministre des Forces armées, alerte sur l’urgence de redresser la gestion municipale pour éviter une détérioration supplémentaire de Ziguinchor, une ville autrefois citée en exemple dans la région. Il faut rappeler que l'ancien maire a fait cette déclaration après avoir voté dans son centre de vote lors des législatives du dimanche dernier.