En Ukraine, tous les regards sont tournés vers les opérations de Koursk depuis que les troupes ukrainiennes font face à une contre-attaque tardive des Russes. L'armée du Kremlin a mis quatre mois avant de répéter une tactique qui fonctionne sur le front de l'est : celle d'assauts d'infanterie répétés au prix de lourdes pertes pour permettre des avancées.
L'Ukraine a ainsi perdu plus de 40% du territoire de la région russe, selon une source militaire de haut-rang citée par l'agence de presse Reuters. « Au maximum, nous contrôlions environ 1 376 kilomètres carrés, mais ce territoire est bien sûr plus petit aujourd'hui. L'ennemi multiplie les contre-attaques », a déclaré la source.
Cette source, qui appartient à l'état-major ukrainien, a déclaré que la Russie avait déployé quelque 59 000 soldats dans la région de Koursk depuis que les forces de Kiev ont déferlé sur le territoire russe, prenant Moscou au dépourvu après deux ans et demi d'invasion à grande échelle de l'Ukraine.
Une monnaie d'échange
Cependant, l'annonce de pertes territoriales pour l'Ukraine dans la région de Koursk ne signifie pas, pour le moment, une déroute de l'armée ukrainienne dans cette région puisqu'elle contrôle encore approximativement 800 km2 de territoire, selon Kiev, 600 selon des observateurs externes.
Cette portion de territoire russe pourrait s'avérer importante en cas de négociations car l'Ukraine pourrait s'en servir comme monnaie d'échange, qu'il s'agisse de récupérer des territoires ukrainiens illégalement occupés par la Russie ou bien d'instaurer une zone grise du côté russe de la frontière.
L'utilisation cette semaine de missiles occidentaux dans la région de Koursk pour y neutraliser des cibles militaires russes montre toute l'importance de ces opérations ukrainiennes dans la stratégie de Kiev, mais cette stratégie ne pourra s'avérer gagnante que si l'Ukraine parvient à conserver le contrôle sur cette partie du territoire russe.
L'Ukraine a ainsi perdu plus de 40% du territoire de la région russe, selon une source militaire de haut-rang citée par l'agence de presse Reuters. « Au maximum, nous contrôlions environ 1 376 kilomètres carrés, mais ce territoire est bien sûr plus petit aujourd'hui. L'ennemi multiplie les contre-attaques », a déclaré la source.
Cette source, qui appartient à l'état-major ukrainien, a déclaré que la Russie avait déployé quelque 59 000 soldats dans la région de Koursk depuis que les forces de Kiev ont déferlé sur le territoire russe, prenant Moscou au dépourvu après deux ans et demi d'invasion à grande échelle de l'Ukraine.
Une monnaie d'échange
Cependant, l'annonce de pertes territoriales pour l'Ukraine dans la région de Koursk ne signifie pas, pour le moment, une déroute de l'armée ukrainienne dans cette région puisqu'elle contrôle encore approximativement 800 km2 de territoire, selon Kiev, 600 selon des observateurs externes.
Cette portion de territoire russe pourrait s'avérer importante en cas de négociations car l'Ukraine pourrait s'en servir comme monnaie d'échange, qu'il s'agisse de récupérer des territoires ukrainiens illégalement occupés par la Russie ou bien d'instaurer une zone grise du côté russe de la frontière.
L'utilisation cette semaine de missiles occidentaux dans la région de Koursk pour y neutraliser des cibles militaires russes montre toute l'importance de ces opérations ukrainiennes dans la stratégie de Kiev, mais cette stratégie ne pourra s'avérer gagnante que si l'Ukraine parvient à conserver le contrôle sur cette partie du territoire russe.