Dans un contexte de débats renouvelés sur l’avenir du Franc CFA et la souveraineté économique des États africains, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé ce vendredi son attachement à l’idée d’une monnaie nationale. Reçu au palais présidentiel par des journalistes de la presse nationale, il a insisté sur l’importance cruciale de la maîtrise de la politique monétaire pour impulser un développement autonome :
« Quand on n’a pas la souveraineté de sa monnaie, on ne peut pas se développer », a-t-il déclaré avec fermeté.
Le chef de l’État s’est exprimé sans détour sur les limites du Franc CFA, une monnaie héritée de la période coloniale, arrimée à l’euro et gérée par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). S’il reconnaît la stabilité que cette monnaie a pu garantir à certains égards, il estime que l’indépendance économique passe nécessairement par une monnaie contrôlée par les États eux-mêmes.
Abordant la dynamique régionale, M. Diomaye a évoqué les efforts en cours au sein de la CEDEAO pour la création d’une monnaie unique. Mais il a aussi souligné les lenteurs du processus : « Le processus de la CEDEAO pour la gestation d'une monnaie commune est lent. Nous avons trouvé une avancée au niveau de l'UEMOA, mais les choses piétinent du côté de la CEDEAO », a-t-il regretté.
En effet, si l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a enregistré certains progrès en matière de coordination économique, les avancées au sein de la CEDEAO restent limitées, notamment en raison de divergences politiques et institutionnelles entre les pays membres.
Face à ces obstacles, le président Diomaye a réitéré l’engagement du Sénégal en faveur d’une monnaie commune, tout en appelant à un réalisme stratégique. Le pays, a-t-il affirmé, continuera à œuvrer pour cette ambition partagée, tout en prenant en compte les défis actuels qui freinent son aboutissement.
« Quand on n’a pas la souveraineté de sa monnaie, on ne peut pas se développer », a-t-il déclaré avec fermeté.
Le chef de l’État s’est exprimé sans détour sur les limites du Franc CFA, une monnaie héritée de la période coloniale, arrimée à l’euro et gérée par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). S’il reconnaît la stabilité que cette monnaie a pu garantir à certains égards, il estime que l’indépendance économique passe nécessairement par une monnaie contrôlée par les États eux-mêmes.
Abordant la dynamique régionale, M. Diomaye a évoqué les efforts en cours au sein de la CEDEAO pour la création d’une monnaie unique. Mais il a aussi souligné les lenteurs du processus : « Le processus de la CEDEAO pour la gestation d'une monnaie commune est lent. Nous avons trouvé une avancée au niveau de l'UEMOA, mais les choses piétinent du côté de la CEDEAO », a-t-il regretté.
En effet, si l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a enregistré certains progrès en matière de coordination économique, les avancées au sein de la CEDEAO restent limitées, notamment en raison de divergences politiques et institutionnelles entre les pays membres.
Face à ces obstacles, le président Diomaye a réitéré l’engagement du Sénégal en faveur d’une monnaie commune, tout en appelant à un réalisme stratégique. Le pays, a-t-il affirmé, continuera à œuvrer pour cette ambition partagée, tout en prenant en compte les défis actuels qui freinent son aboutissement.