Le mercredi 12 mars 2025, lors de la 14e Assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF) tenue au Caire, un événement marquant a secoué le monde du football africain : Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), a pris la décision de quitter son poste de premier vice-président de la CAF, suite à son échec lors de l’élection au Conseil de la FIFA.
Arrivé en 10e position avec seulement 13 voix, Senghor n’a pas tardé à réagir à ce revers. Cette défaite amère, qui contraste avec les ambitions qu’il nourrissait, a été perçue comme un désaveu par le président de la FSF. Convaincu que sa position n’était plus légitime, il a choisi de jeter l’éponge, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle dynamique au sein de la CAF.
Dans ses déclarations après l’élection, Augustin Senghor a expliqué sa décision en ces termes : « J’étais en compétition pour le Conseil de la FIFA avec d’autres vice-présidents et membres du Comité exécutif qui ont été élus. Il y aurait une certaine incohérence et même une illégitimité que je prétende à les diriger. Je considère que le poste ne me revient plus. Je reste un simple membre du Comité exécutif. »
Ce geste, loin d’être anodin, met en lumière la complexité des luttes de pouvoir qui agitent la CAF. L’échec de Senghor à obtenir un siège au Conseil de la FIFA, après des années d’implication au sein de l’instance continentale, est un coup dur pour le football sénégalais. Cependant, sa décision de se retirer dignement laisse une impression de responsabilité et de respect des institutions sportives.
Avec cette défaite, Senghor fait face à un tournant majeur de sa carrière. Reste à savoir comment cette situation impactera la place du Sénégal sur la scène footballistique continentale et internationale. Mais pour l’heure, la parole est à ceux qui prennent la relève au sein du Comité exécutif de la CAF, avec des figures comme Samuel Eto’o et Ahmed Yahya qui émergent dans cette nouvelle ère du football africain.