Jenni Hermoso a finalement pris la décision. Cela n’a pas été facile pour elle car sa plainte officielle pour agression de la part du président de la fédération Luis Rubiales est très engageante. C’est une plainte formelle qui suppose pour la joueuse de football un engagement important et de vouloir aller jusqu’au bout, pointe notre correspondant à Madrid, François Musseau.
Le dépôt de cette plainte était une condition indispensable pour que le parquet, qui avait ouvert fin août une enquête préliminaire contre M. Rubiales pour « agression sexuelle », puisse lancer des poursuites contre le président suspendu de la fédération espagnole. Celles-ci vont désormais pouvoir devenir effectives « le plus rapidement possible », a précisé le parquet dans un message. Depuis une récente réforme du Code pénal espagnol, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle, catégorie pénale regroupant tout type de violence sexuelle.
Le baiser forcé de Luis Rubiales a plongé le football espagnol dans le chaos et éclipsé le sacre mondial de la Roja féminine le 20 août contre l'Angleterre à Sydney. Quelques jours plus tard, malgré la pluie de condamnations et d'appels au départ, le chef de la fédération avait refusé de démissionner pour « un petit bisou », dénonçant « un faux féminisme » et arguant qu'il avait obtenu l'autorisation de la joueuse avant de l'embrasser. Une version démentie par Jennifer Hermoso qui a dit s'être sentie « victime d'une agression ».
Le dépôt de cette plainte était une condition indispensable pour que le parquet, qui avait ouvert fin août une enquête préliminaire contre M. Rubiales pour « agression sexuelle », puisse lancer des poursuites contre le président suspendu de la fédération espagnole. Celles-ci vont désormais pouvoir devenir effectives « le plus rapidement possible », a précisé le parquet dans un message. Depuis une récente réforme du Code pénal espagnol, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle, catégorie pénale regroupant tout type de violence sexuelle.
Le baiser forcé de Luis Rubiales a plongé le football espagnol dans le chaos et éclipsé le sacre mondial de la Roja féminine le 20 août contre l'Angleterre à Sydney. Quelques jours plus tard, malgré la pluie de condamnations et d'appels au départ, le chef de la fédération avait refusé de démissionner pour « un petit bisou », dénonçant « un faux féminisme » et arguant qu'il avait obtenu l'autorisation de la joueuse avant de l'embrasser. Une version démentie par Jennifer Hermoso qui a dit s'être sentie « victime d'une agression ».