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Braquage d’Etat contre le Sénégal ! (Par Pape NDIAYE)

Vendredi 27 Septembre 2024

Si l’Etat était une entreprise nationale, on aurait pu dire qu’il est au bord de la faillite. Ou alors qu’il est un Etat failli comme l’a été déclaré la Grèce il y a quelques années. Ce, suite un braquage d’Etat perpétré par le président Macky SALL et sa bande. Du moins, le Premier ministre Ousmane SONKO a démontré hier avec force détails le carnage, pour ne pas dire le « tong-tong » financier auquel s’est livré 12 ans durant le précédent régime. En faisant une visite guidée des lieux du crime économique et financier commis entre 2019 et 2023, le chef du gouvernement a dévoilé le modus operandi utilisé par les différentes associations « étatiques » de malfaiteurs.

Un mode opératoire criminel bien huilé et destiné à faciliter les fraudes, les détournements de deniers publics, les endettements de complaisance, les marchés fictifs, les contrats abusivement placés sous le régime du « secret-défense », les levées de fonds opaques, les surfacturations, les faux en écriture de banque, les dépenses obscures et autres micmacs. Cette véritable mafia d’Etat a permis des enrichissements illicites et des détournements à grande échelle de deniers publics de la part des dignitaires du régime du Président Macky SALL. Mais oui, mais oui, l’homme à la gestion prétendument sobre et vertueuse !


La preuve par ces 2500 milliards de francs CFA dépensés sous le sceau du secret-défense. Sans oublier les 650 milliards CFA portés disparus au niveau du Trésor public. Et dans la même foulée, les malfaiteurs se sont empressés d’emporter 600 milliards CFA à l’approche de la dernière élection présidentielle. Une sorte de baroud d’honneur kleptomane aux allures d’un braquage de fin de règne pour un gang d’Etat. Un gang dont la cavale devrait être de courte durée cependant quand on sait que le début de la reddition des comptes est imminent.

En effet, il y a de quoi rendre compte et gorge pour cette mafia, vu l’état des lieux révélant une situation catastrophique susceptible de placer le Sénégal au bord du dépôt de bilan. Il est vrai qu’un État n’est pas enserré dans les mêmes limites temporelles qu’une entreprise familiale ou une société privée. Il peut donc repousser indéfiniment le remboursement de ses dettes. En principe, nul ne peut le contraindre à rembourser. Mais ici, il ne s’agit pas de difficultés financières et économiques comme ce fut le cas pour bon nombre de pays du tiers-monde. Encore moins de défis budgétaires classiques. Ici, il s’agit tout simplement d’un carnage voire d’un génocide financier au cœur du Trésor public.

Une criminalité financière qui a plongé notre pays dans une dépression économique jamais connue auparavant. Et si les autorités judiciaires et policières ne parviennent pas à traquer et ramener les fonds volés, l’économie nationale risque de connaître un destin à la grecque. La Grèce, dernier pays au monde qui avait fini par se déclarer en faillite. Ce même si elle avait quand même pu être sauvée grâce aux fonds de l’Union européenne. Ce qui n’avait pas été le cas de la Somalie, seul Etat au monde vraiment en faillite !

Par Pape NDIAYE, Le Témoin
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