La Cour constitutionnelle sud-coréenne a confirmé, ce vendredi 4 avril, la destitution du président Yoon Suk-yeol, le chassant définitivement du pouvoir à l’unanimité de ses juges. Cette décision historique fait suite à la tentative d’instauration de la loi martiale par l’ex-chef de l’État en décembre 2024, un acte jugé contraire aux principes démocratiques du pays.
Dans les rues de Séoul, la nouvelle a suscité une explosion de joie parmi les manifestants pro-démocratie. Rassemblés depuis des mois pour exiger la destitution de Yoon Suk-yeol, ils ont accueilli la décision avec des cris de victoire, des embrassades et des danses improvisées. « Longue vie à la démocratie ! » scandaient-ils sur la grande place de la capitale. Un dispositif de sécurité renforcé avait été mis en place pour prévenir tout débordement, mobilisant près de 14 000 policiers.
Un verdict accablant
Dans un arrêt sans appel, le président de la Cour, Moon Hyung-bae, a déclaré que les actes de Yoon Suk-yeol avaient « violé les principes fondamentaux de l'État de droit et de la gouvernance démocratique ». Il a notamment souligné que l’ancien président ne s'était pas contenté de déclarer la loi martiale, mais avait également mobilisé les forces militaires et policières pour empêcher l’Assemblée nationale d’exercer son autorité. Ces actes, selon la Cour, constituaient une violation grave de la Constitution, justifiant pleinement la destitution.
Les excuses de Yoon Suk-yeol
Peu après la décision, Yoon Suk-yeol a publié un bref communiqué dans lequel il a présenté ses excuses : « Je suis vraiment désolé et j'ai le cœur brisé de ne pas avoir pu répondre à vos attentes. Je suis profondément reconnaissant envers tous ceux qui m'ont soutenu et encouragé malgré mes nombreuses lacunes. »
Vers une élection présidentielle anticipée
Avec cette destitution, la Corée du Sud se prépare désormais à une élection présidentielle anticipée sous soixante jours. Le principal favori du scrutin est Lee Jae-myung, leader du Parti d’opposition démocrate, qui a vivement réagi à la décision en accusant Yoon Suk-yeol d’avoir « menacé le peuple et la démocratie ». Il a appelé à tourner la page de cette crise institutionnelle en renforçant les institutions démocratiques du pays.
Toutefois, le climat reste tendu, car Yoon Suk-yeol bénéficie toujours du soutien d’une partie de la population. Des manifestants pro-Yoon se sont également rassemblés pour contester le verdict, certains allant jusqu'à proférer des menaces à l’encontre des juges de la Cour.
En parallèle, l’ex-président fait face à une procédure judiciaire pour « insurrection », une accusation qui pourrait le conduire à une peine de prison – voire à la peine de mort, selon la législation en vigueur.
La Corée du Sud s’apprête donc à tourner une page majeure de son histoire politique, entre espoirs de renouveau démocratique et incertitudes sur l’avenir immédiat du pays.
Dans les rues de Séoul, la nouvelle a suscité une explosion de joie parmi les manifestants pro-démocratie. Rassemblés depuis des mois pour exiger la destitution de Yoon Suk-yeol, ils ont accueilli la décision avec des cris de victoire, des embrassades et des danses improvisées. « Longue vie à la démocratie ! » scandaient-ils sur la grande place de la capitale. Un dispositif de sécurité renforcé avait été mis en place pour prévenir tout débordement, mobilisant près de 14 000 policiers.
Un verdict accablant
Dans un arrêt sans appel, le président de la Cour, Moon Hyung-bae, a déclaré que les actes de Yoon Suk-yeol avaient « violé les principes fondamentaux de l'État de droit et de la gouvernance démocratique ». Il a notamment souligné que l’ancien président ne s'était pas contenté de déclarer la loi martiale, mais avait également mobilisé les forces militaires et policières pour empêcher l’Assemblée nationale d’exercer son autorité. Ces actes, selon la Cour, constituaient une violation grave de la Constitution, justifiant pleinement la destitution.
Les excuses de Yoon Suk-yeol
Peu après la décision, Yoon Suk-yeol a publié un bref communiqué dans lequel il a présenté ses excuses : « Je suis vraiment désolé et j'ai le cœur brisé de ne pas avoir pu répondre à vos attentes. Je suis profondément reconnaissant envers tous ceux qui m'ont soutenu et encouragé malgré mes nombreuses lacunes. »
Vers une élection présidentielle anticipée
Avec cette destitution, la Corée du Sud se prépare désormais à une élection présidentielle anticipée sous soixante jours. Le principal favori du scrutin est Lee Jae-myung, leader du Parti d’opposition démocrate, qui a vivement réagi à la décision en accusant Yoon Suk-yeol d’avoir « menacé le peuple et la démocratie ». Il a appelé à tourner la page de cette crise institutionnelle en renforçant les institutions démocratiques du pays.
Toutefois, le climat reste tendu, car Yoon Suk-yeol bénéficie toujours du soutien d’une partie de la population. Des manifestants pro-Yoon se sont également rassemblés pour contester le verdict, certains allant jusqu'à proférer des menaces à l’encontre des juges de la Cour.
En parallèle, l’ex-président fait face à une procédure judiciaire pour « insurrection », une accusation qui pourrait le conduire à une peine de prison – voire à la peine de mort, selon la législation en vigueur.
La Corée du Sud s’apprête donc à tourner une page majeure de son histoire politique, entre espoirs de renouveau démocratique et incertitudes sur l’avenir immédiat du pays.