L’affaire des caméras cachées dans des appartements meublés de Dakar prend de l’ampleur. Libération revient, dans son édition de ce lundi 30 décembre, sur cette enquête menée par la Division spéciale de la cybersécurité (DSC) de la police, qui a été déclenchée à la suite de la plainte déposée par une certaine A. K. L. contre S. S. Diop, accusé de collecte illicite de données personnelles.
Tout commence en janvier 2023, lorsque S. S. Diop, 31 ans, entre en contact avec A. K. L. via WhatsApp. Malgré des avances insistantes et des propositions financières de sa part, la jeune femme refuse, avant de couper les ponts. Quelques semaines plus tard, à l’initiative d’A. K. L., les deux renouent le contact. À cette occasion, Diop lui prête une chambre meublée près d’une clinique où elle avait un rendez-vous médical.
La jeune femme devient rapidement une habituée des lieux, qu’elle fréquente avec son petit ami, J. M., ou utilise pour organiser des fêtes entre amies. Mais les soupçons naissent lorsque J. M. remarque que Diop appelle systématiquement pour demander de rallumer les lumières dès qu’elles sont éteintes. C’est alors qu’il découvre un dispositif de vidéosurveillance caché dans un routeur Wi-Fi, orienté vers le lit de la chambre.
Selon la plaignante, des dispositifs similaires étaient également installés dans d’autres studios meublés situés à Ngor et aux Almadies, toujours loués par S. S. Diop. Cette découverte a conduit les enquêteurs à soupçonner un vaste réseau d’espionnage sexuel.
Interpellé et interrogé, S. S. Diop a reconnu les faits, avouant avoir installé des caméras dans plusieurs appartements et accumulé près de 211 vidéos. Toutefois, il affirme n’avoir jamais partagé ces enregistrements. L’enquête se poursuit pour déterminer l’étendue exacte de cette affaire, qui a suscité une vive émotion.
Tout commence en janvier 2023, lorsque S. S. Diop, 31 ans, entre en contact avec A. K. L. via WhatsApp. Malgré des avances insistantes et des propositions financières de sa part, la jeune femme refuse, avant de couper les ponts. Quelques semaines plus tard, à l’initiative d’A. K. L., les deux renouent le contact. À cette occasion, Diop lui prête une chambre meublée près d’une clinique où elle avait un rendez-vous médical.
La jeune femme devient rapidement une habituée des lieux, qu’elle fréquente avec son petit ami, J. M., ou utilise pour organiser des fêtes entre amies. Mais les soupçons naissent lorsque J. M. remarque que Diop appelle systématiquement pour demander de rallumer les lumières dès qu’elles sont éteintes. C’est alors qu’il découvre un dispositif de vidéosurveillance caché dans un routeur Wi-Fi, orienté vers le lit de la chambre.
Selon la plaignante, des dispositifs similaires étaient également installés dans d’autres studios meublés situés à Ngor et aux Almadies, toujours loués par S. S. Diop. Cette découverte a conduit les enquêteurs à soupçonner un vaste réseau d’espionnage sexuel.
Interpellé et interrogé, S. S. Diop a reconnu les faits, avouant avoir installé des caméras dans plusieurs appartements et accumulé près de 211 vidéos. Toutefois, il affirme n’avoir jamais partagé ces enregistrements. L’enquête se poursuit pour déterminer l’étendue exacte de cette affaire, qui a suscité une vive émotion.