En qui Alpha Condé, commandant en chef de forces Armées guinéennes a confiance pour assurer sa protection rapprochée ? Pas en tout cas aux militaires guinéens ou aux autres ministres que lui-même a nommés. Il méprise tout le monde. Il suspecte tout le monde. Comment comprendre aujourd’hui que la Guinée ait au moins 20 milles hommes en uniforme et que dans ce grand effectif qu’on n’ait pas pu trouver des hommes et femmes pour assurer la garde du président guinéen ?
Alpha Condé a tout importé en 2010. Il a d’abord éloigné ceux qu’il a trouvé sur place, anéanti les autres, mutés ou fait arrêter l’autre groupe. Dans la nouvelle configuration de sa garde, que d’expatriés : Angolais, Israéliens, Burbinabè, etc. Comme si la Guinée n’a rien d’aussi qualifiés. Ses appels vers d’autres horizons, alors qu’il a d’autres hommes sous la main ne faiblissent pas. A chaque fois, il change de gardes. On aperçoit même un homme à la peau blanche. Pas un albinos, mais un occidental, nous rapporte-on. Du jamais vu durant les cinquante ans d’indépendance. Le recrutement de ces hommes se passe dans la plus grande opacité. Et ne tentez surtout pas à savoir les ressources mises là-dans. C’est du ‘’secret défense’’.
Récemment, alors qu’il était sur le chantier de Kaléta, il a dénoncé le manque de loyauté de certains de ses ministres. « Je suis un politicien, je suis également économiste. C’est pourquoi aucun de mes ministres ne peut me tromper. Si un de mes ministres me trompe c’est que je suis moi-même complice. J’ai décidé de me rendre auprès des populations désormais parce que ce n’est pas souvent vrai ce que les gens me racontent. Un préfet ou un ministre ne peut pas toujours me dire la vérité. Mais si tu me mens je viendrais moi-même constater sur le terrain. Je serais en contact permanent avec les populations afin de mieux comprendre leurs problèmes », dira le président guinéen.
Mais, cette dénonciation n’a aucun sens et ne justifie rien quant au choix qu’il porte sur les autres gardes des autres pays. Les sanctions sont faites pour cela. Les appels à l’ordre aussi. Mais le mépris reste le mépris. Point, barre ! C’est cela la marque de fabrique d’Alpha Condé.
Jeanne FOFANA,
Alpha Condé a tout importé en 2010. Il a d’abord éloigné ceux qu’il a trouvé sur place, anéanti les autres, mutés ou fait arrêter l’autre groupe. Dans la nouvelle configuration de sa garde, que d’expatriés : Angolais, Israéliens, Burbinabè, etc. Comme si la Guinée n’a rien d’aussi qualifiés. Ses appels vers d’autres horizons, alors qu’il a d’autres hommes sous la main ne faiblissent pas. A chaque fois, il change de gardes. On aperçoit même un homme à la peau blanche. Pas un albinos, mais un occidental, nous rapporte-on. Du jamais vu durant les cinquante ans d’indépendance. Le recrutement de ces hommes se passe dans la plus grande opacité. Et ne tentez surtout pas à savoir les ressources mises là-dans. C’est du ‘’secret défense’’.
Récemment, alors qu’il était sur le chantier de Kaléta, il a dénoncé le manque de loyauté de certains de ses ministres. « Je suis un politicien, je suis également économiste. C’est pourquoi aucun de mes ministres ne peut me tromper. Si un de mes ministres me trompe c’est que je suis moi-même complice. J’ai décidé de me rendre auprès des populations désormais parce que ce n’est pas souvent vrai ce que les gens me racontent. Un préfet ou un ministre ne peut pas toujours me dire la vérité. Mais si tu me mens je viendrais moi-même constater sur le terrain. Je serais en contact permanent avec les populations afin de mieux comprendre leurs problèmes », dira le président guinéen.
Mais, cette dénonciation n’a aucun sens et ne justifie rien quant au choix qu’il porte sur les autres gardes des autres pays. Les sanctions sont faites pour cela. Les appels à l’ordre aussi. Mais le mépris reste le mépris. Point, barre ! C’est cela la marque de fabrique d’Alpha Condé.
Jeanne FOFANA,