"Sélection" des médias, le seul projet d’Alioune Sall ? En tout cas l’ancien ministre de la Communication, Me Moussa Bocar Thiam, s’est exprimé contre la liste des organes de presse sélectionnés par son successeur, Alioune Sall. Il a dénoncé un processus qu’il qualifie d'illégal et de partial, tout en profitant de l’occasion pour interpeller le ministre sur des projets liés aux données des Sénégalais.
"En quittant le ministère de la Communication, j'ai laissé des projets très importants : la stratégie du Sénégal sur l’intelligence artificielle et sur la gestion de nos données. J’aimerais que le ministre nous parle de ces initiatives. Où sont nos données enregistrées ? Sommes-nous en sécurité dans ce pays ?", s’est interrogé Me Moussa Bocar Thiam.
L'ancien ministre a également averti sur l'importance stratégique des données. Selon lui, la prochaine grande guerre ne sera pas militaire, mais numérique. "Sur cette question cruciale des données, le ministre reste aphone. Je l’interpelle personnellement, car c’est un secteur dynamique où il faut accompagner les opérateurs de télécommunication. Des projets dynamiques et essentiels, comme le parc de technologies numériques construit sous Macky Sall, méritent d’être au cœur des priorités. Malheureusement, même dans la stratégie 2050, le numérique semble relégué au second plan, alors qu’il s’agit du prochain enjeu mondial", a rappelé le maire d’Ourossogui.
Me Thiam a également mis en garde Alioune Sall contre une focalisation unique sur la presse. "Qu’il laisse la presse tranquille. Il ne connaît pas l’écosystème, et on ne peut pas assainir la presse sans impliquer les acteurs du secteur. Sélectionner des radios qui vous plaisent ou favoriser des sites à votre convenance est une démarche éphémère. Le plus fort n’est jamais assez fort pour rester toujours fort", a-t-il conclu avec fermeté.
Ces critiques soulèvent des interrogations sur les priorités et la vision du nouveau ministre de la communication, Alioune Sall dans un contexte où le numérique et les données s’imposent comme des enjeux stratégiques pour l’avenir.
"En quittant le ministère de la Communication, j'ai laissé des projets très importants : la stratégie du Sénégal sur l’intelligence artificielle et sur la gestion de nos données. J’aimerais que le ministre nous parle de ces initiatives. Où sont nos données enregistrées ? Sommes-nous en sécurité dans ce pays ?", s’est interrogé Me Moussa Bocar Thiam.
L'ancien ministre a également averti sur l'importance stratégique des données. Selon lui, la prochaine grande guerre ne sera pas militaire, mais numérique. "Sur cette question cruciale des données, le ministre reste aphone. Je l’interpelle personnellement, car c’est un secteur dynamique où il faut accompagner les opérateurs de télécommunication. Des projets dynamiques et essentiels, comme le parc de technologies numériques construit sous Macky Sall, méritent d’être au cœur des priorités. Malheureusement, même dans la stratégie 2050, le numérique semble relégué au second plan, alors qu’il s’agit du prochain enjeu mondial", a rappelé le maire d’Ourossogui.
Me Thiam a également mis en garde Alioune Sall contre une focalisation unique sur la presse. "Qu’il laisse la presse tranquille. Il ne connaît pas l’écosystème, et on ne peut pas assainir la presse sans impliquer les acteurs du secteur. Sélectionner des radios qui vous plaisent ou favoriser des sites à votre convenance est une démarche éphémère. Le plus fort n’est jamais assez fort pour rester toujours fort", a-t-il conclu avec fermeté.
Ces critiques soulèvent des interrogations sur les priorités et la vision du nouveau ministre de la communication, Alioune Sall dans un contexte où le numérique et les données s’imposent comme des enjeux stratégiques pour l’avenir.