Marie Lo, directrice de l'entreprise BALQUIS HOLDING, se retrouve au centre d'une affaire d'escroquerie concernant une somme de 533 millions de FCFA. Présentée ce jour devant le Tribunal correctionnel de Dakar, elle est accusée d'avoir trompé plusieurs investisseurs, en leur promettant des rendements rapides et élevés grâce à des marchés publics supposés.
Le parquet a requis une peine de deux ans de prison ferme, demandant au tribunal de la déclarer coupable d'escroquerie. Parmi les victimes figurent plusieurs noms tels qu'Aminata Amar, qui a versé plus de 100 millions de FCFA, et d'autres personnes qui ont également investi de grosses sommes, séduites par les bénéfices rapides promis.
Selon les plaignants, Marie Lo s'est présentée comme une sous-traitante d'un haut fonctionnaire de l'État et a prétendu avoir accès à des projets d'envergure nationale. Grâce à ces arguments et à quelques transactions réussies, elle a gagné leur confiance et les a encouragés à investir davantage. Cependant, alors que le nombre d'investisseurs augmentait et que les montants versés atteignaient des millions de francs CFA, Marie Lo a cessé de tenir ses engagements financiers.
Lors de l'instruction, elle a admis avoir inventé ces marchés publics et que le projet était fictif. Cependant, elle soutient n'avoir utilisé aucun des fonds pour son bénéfice personnel, affirmant avoir redistribué l'argent collecté entre les investisseurs.
Du côté de la défense, ses avocats contestent le délit d’escroquerie et soutiennent qu'il s'agit d'une relation commerciale qui a mal tourné. Ils demandent la requalification des faits, affirmant que Marie Lo a agi avec transparence au début des transactions.
Le verdict est attendu pour le 5 décembre, date à laquelle le tribunal décidera si Marie Lo sera condamnée ou si les faits seront requalifiés.
seneweb
Le parquet a requis une peine de deux ans de prison ferme, demandant au tribunal de la déclarer coupable d'escroquerie. Parmi les victimes figurent plusieurs noms tels qu'Aminata Amar, qui a versé plus de 100 millions de FCFA, et d'autres personnes qui ont également investi de grosses sommes, séduites par les bénéfices rapides promis.
Selon les plaignants, Marie Lo s'est présentée comme une sous-traitante d'un haut fonctionnaire de l'État et a prétendu avoir accès à des projets d'envergure nationale. Grâce à ces arguments et à quelques transactions réussies, elle a gagné leur confiance et les a encouragés à investir davantage. Cependant, alors que le nombre d'investisseurs augmentait et que les montants versés atteignaient des millions de francs CFA, Marie Lo a cessé de tenir ses engagements financiers.
Lors de l'instruction, elle a admis avoir inventé ces marchés publics et que le projet était fictif. Cependant, elle soutient n'avoir utilisé aucun des fonds pour son bénéfice personnel, affirmant avoir redistribué l'argent collecté entre les investisseurs.
Du côté de la défense, ses avocats contestent le délit d’escroquerie et soutiennent qu'il s'agit d'une relation commerciale qui a mal tourné. Ils demandent la requalification des faits, affirmant que Marie Lo a agi avec transparence au début des transactions.
Le verdict est attendu pour le 5 décembre, date à laquelle le tribunal décidera si Marie Lo sera condamnée ou si les faits seront requalifiés.
seneweb