N'eût été l'intervention de sa sœur Elvira, Francis Mvemba allait encore croupir à la prison de Mbour. La note de 3 623 000 F CFA qu'il devait au gérant de l'hôtel Petit Paradis a été réglée par celle-ci par l'intermédiaire d'un ami du prévenu.
En effet, le politicien et homme d'affaires congolais avait été arrêté par la gendarmerie de Ngaparou pour filouterie. Au départ, il s'agissait d'une réservation pour trois nuitées. Par la suite, il a décidé de prolonger son séjour. Jusqu'au jour où la réservation d'un autre client est arrivée, il sera relogé dans une autre suite qui dispose d'une baignoire.
Selon les responsables de l'hôtel, Francis Mvemba ne prenait que des extras dans la chambre, le petit-déjeuner, le déjeuner, le diner, les collations lui étaient livrés dans sa chambre. Il a payé la somme de 900 000 F CFA et devait s'acquitter d'un reliquat de 3 623 000 F CFA. Las de lui demander de payer la note, le responsable de l'hôtel va saisir la gendarmerie de Ngaparou.
Face au juge des flagrants délits du tribunal d'instance, il a contesté les faits. Christian Vespari, directeur de l'hôtel, est revenu sur les faits. "Le prévenu a séjourné au Petit Paradis à Ngaparou du 26 novembre au 5 décembre. Cinq jours avant son départ, M. Niang lui a demandé de s'acquitter de son ardoise. En vain".
Trois jours avant son arrestation, il a raccompagné sa femme et sa fille à l'aéroport. Sa famille était partie avec toutes leurs valises. Il ne restait qu'une valise, une porte-veste et des chaussures. Selon El Hadj Serigne Niang, responsable du réceptif, Fabrice Mvemba lui disait tout le temps "je vais régler dès que j'ai les fonds. Ce soir, je vais sortir chercher du blé." Le prévenu se défend en déclarant qu'il ne refusait pas de payer, mais qu'il attendait un transfert de fonds.
Le juge lui dira sur l'infraction réside dans le fait qu'il était dans l'impossibilité absolue de payer. "Là où vous consommez, vous êtes dans l'obligation de payer. Lorsque vous avez été arrété, on vous a tendu la perche pour vous éviter la prison. Mais vous n'avez pas été en mesure de payer. Ça ne vous fait pas honneur. En tant qu'homme politique qui a des ambitions pour diriger un pays, cela ne vous honore pas. Vous devez éviter ça. Surtout dans un pays étranger. Toutes les personnes sont égales devant la loi", a sermonné le procureur.
"Je ne savais pas quel jour j'allais partir", s'est défendu le prévenu. Le procureur lui dira que même son téléphone lui a été laissé afin de lui donner la possibilité de régler la situation. Il va expliquer que c'est lui qui avait demandé à son ami de récupérer l'argent pour payer l'hôtel.
Mais le juge de lui signifier qu'au moment où l'hôtel réclamait son argent, le prévenu n'était pas en mesure de payer la note et qu'au lieu de tergiverser, il n'avait qu'à reconnaitre que c'est ses sœurs qui ont envoyé l'argent pour payer la note. Il a été finalement condamné à trois mois d'emprisonnement assortis du sursis.
seneweb
En effet, le politicien et homme d'affaires congolais avait été arrêté par la gendarmerie de Ngaparou pour filouterie. Au départ, il s'agissait d'une réservation pour trois nuitées. Par la suite, il a décidé de prolonger son séjour. Jusqu'au jour où la réservation d'un autre client est arrivée, il sera relogé dans une autre suite qui dispose d'une baignoire.
Selon les responsables de l'hôtel, Francis Mvemba ne prenait que des extras dans la chambre, le petit-déjeuner, le déjeuner, le diner, les collations lui étaient livrés dans sa chambre. Il a payé la somme de 900 000 F CFA et devait s'acquitter d'un reliquat de 3 623 000 F CFA. Las de lui demander de payer la note, le responsable de l'hôtel va saisir la gendarmerie de Ngaparou.
Face au juge des flagrants délits du tribunal d'instance, il a contesté les faits. Christian Vespari, directeur de l'hôtel, est revenu sur les faits. "Le prévenu a séjourné au Petit Paradis à Ngaparou du 26 novembre au 5 décembre. Cinq jours avant son départ, M. Niang lui a demandé de s'acquitter de son ardoise. En vain".
Trois jours avant son arrestation, il a raccompagné sa femme et sa fille à l'aéroport. Sa famille était partie avec toutes leurs valises. Il ne restait qu'une valise, une porte-veste et des chaussures. Selon El Hadj Serigne Niang, responsable du réceptif, Fabrice Mvemba lui disait tout le temps "je vais régler dès que j'ai les fonds. Ce soir, je vais sortir chercher du blé." Le prévenu se défend en déclarant qu'il ne refusait pas de payer, mais qu'il attendait un transfert de fonds.
Le juge lui dira sur l'infraction réside dans le fait qu'il était dans l'impossibilité absolue de payer. "Là où vous consommez, vous êtes dans l'obligation de payer. Lorsque vous avez été arrété, on vous a tendu la perche pour vous éviter la prison. Mais vous n'avez pas été en mesure de payer. Ça ne vous fait pas honneur. En tant qu'homme politique qui a des ambitions pour diriger un pays, cela ne vous honore pas. Vous devez éviter ça. Surtout dans un pays étranger. Toutes les personnes sont égales devant la loi", a sermonné le procureur.
"Je ne savais pas quel jour j'allais partir", s'est défendu le prévenu. Le procureur lui dira que même son téléphone lui a été laissé afin de lui donner la possibilité de régler la situation. Il va expliquer que c'est lui qui avait demandé à son ami de récupérer l'argent pour payer l'hôtel.
Mais le juge de lui signifier qu'au moment où l'hôtel réclamait son argent, le prévenu n'était pas en mesure de payer la note et qu'au lieu de tergiverser, il n'avait qu'à reconnaitre que c'est ses sœurs qui ont envoyé l'argent pour payer la note. Il a été finalement condamné à trois mois d'emprisonnement assortis du sursis.
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