Une propension à l’auto destruction endémique pour une formation qui ne s’est jamais donnée les moyens de se structurer comme toute association digne de ce nom. Un parti où les notions de discipline et de hiérarchie sont complètement ignorées et où le premier adversaire politique à combattre est le camarade de parti.
Le ministre de la jeunesse Pape Gorgui Ndong, est le dernier à en avoir fait l’amère expérience.
Arrivé à Ziguinchor le week-end dernier pour les besoins du lancement des vacances citoyennes, un projet de dimension nationale centrant ses activités sur la jeunesse et son implication dans des activités de développement, Pape Gorgui Ndong à dû reporter la cérémonie à cause d’un incendie qui a ravagé le marché de Ziguinchor, le plus grand de la région. Il a alors eu la généreuse idée d’annuler les festivités prévues et de proposer en retour une action d’investissement humain pour manifester sa solidarité aux victimes.
Le ministre de l’économie solidaire et de l’entreprenariat Angélique Manga, responsable politique de la ville, en voulant bien faire et certainement marquer des points face à Doudou Ka, directeur des Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et Benoît SAMBOU, président de la commission nationale du Dialogue des Territoires a déclaré que grâce à ses contacts avec le sommet de l’état, le président de la république ou le premier ministre allaient venir témoigner leur soutien et leur solidarité aux sinistrés, en mettant en plus sur la table une enveloppe de trois millions Cfa à l’endroit des victimes.
Elle venait ainsi de saborder l’autorité de son collègue de la jeunesse et rendre insignifiante et puérile son idée d’investissement humain. Certainement agités par des mains invisibles, les commerçants victimes ont refusé l’accès du site au ministre de la jeunesse et au gouverneur. A l’arrivée, il n’y a eu ni lancement des vacances citoyennes, ni investissement humain.
Alors que la bataille de la banlieue promet de faire rage, les lieutenants du président Macky Sall y étalent leur division en plein jour. Aux parcelles Assainies, Amadou Ba, l’Apériste en chef doit faire face non seulement à une opposition farouche de Moussa SY du Pds, mais aussi et surtout à celle de son camarade de parti Mbaye Ndiaye.
Même son de cloche à Pikine où le maire Abdoulaye Timboest en guerre ouverte avec Abdou Karim Sall patron de l’ARTP, Pape Gorgui Ndong, le ministre de la jeunesse, et Awa Niang député et deuxième questeur â l’assemblée nationale, alors qu’ à Guédiawaye, le maire Aliou Sall a du mal à compter sur la fidélité de Lat Diop, inspecteur des impôts, Abdou Khafor Touré et de Cheikh SARR pour faire face à Malick Gakou leader du Grand Parti né des flancs de l’Afp de Moustapha Niasse, un de leurs soutiens.
THIES n’offre pas une meilleure image du parti de Macky Sall, l’intronisé Ciré Diay fait face au député et vice-président de l’assemblée nationale Abdou Mbow et Maodo Malick Mbaye, leader du mouvement Guem Sa Bopp, différent de celui crée et animé par Bougane Gueye Dany Président de D médias.
Au Fouta, malgré l’unité de façade, la guéguerre entre les différents responsables de l’APR font rage. Ainsi à Podor, le ministre des infrastructures Abdoulaye Daouda Diallo fait face à une contestation symbolisée par le directeur du Coud Cheikh Omar Hann tandis que d’autres comme l’hôtelier Racine Sy et Yaya Abdoul Kane parrainés par le griot du président Farba Ngom s’agitent de leur côté.
A Matam, l’opérateur économique Harouna Dia le conseiller spécial du président Abdou Saly Sall, le ministre Mansou Elimane Kane, bien implantés dans leurs fiefs locaux ne brillent pas par la qualité de leur collaboration pour le triomphe de leur parti sur le terrain. Touba offre le même cas de figure entre Moustapha Cissé LO et le député Sadaga ou entre Moustapha Diakhaté et Modou Bara Doly Mbacké.
A Kaolack, la député et vice présidente à l’assemblée nationale Awa Gueye est à couteaux tirés avec le ministre de la fonction publique et du travail et maire de la ville de Kaolack Mariama Sarr, laquelle entretient des relations exécrables avec le ministre du renouveau urbain, Diene Farba Sarr.
Aminata Touré, l’ancien premier ministre qui s’est repliée à Kaolack sa ville natale après son echec à la mairie de Dakar a fini par faire passer les troupes de l’APR dans le Saloum comme une véritable armée Mexicaine.
Quid de Alioune Badara Cissé, qui ne s’encombre pas du devoir de réserve qu’exige son statut de médiateur de la république. Il occupe souvent la une des journaux pour donner son avis sur la situation politique du pays. Des avis qui sont souvent contraires à la ligne officielle de son parti l’APR. Il a même rencontré le principal adversaire de Macky Sall à Paris, Idrissa Secket comble de la provocation, il ne semble pas exclure de se présenter aux prochaines élections présidentielles .
Face à son propre parti ?
Moustapha Cissé Lo et Farba Ngom passent eux leur temps à s’insulter par presse interposée. Face à la déliquescence de son parti, sur lequel il sait qu’il ne doit pas trop compter, le président Macky Sall s’est tourné vers sa coalition Benno Bokk Yacaar et les mouvements de soutien.
La déception risque là aussi d’être au rendez-vous. Non seulement ses deux principaux alliés le PS et l’AFP sont traversés par les mêmes divisions internes, voire des scissions, mais leurs leaders Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng ne font preuve d’aucune volonté sur le terrain pour faire gagner leur poulain.
Quant aux mouvements de soutien qui naissent comme de la mauvaise herbe pendant l’hivernage, ils sont souvent le fait d’opportunistes qui ont compris que c’est la bonne période pour gagner des millions sans efforts.
En 2012, Abdoulaye Wade avait bénéficié du soutien de plusieurs mouvements de ce même genre.
Avec le résultat que l’on sait.
Seneplus.com
Le ministre de la jeunesse Pape Gorgui Ndong, est le dernier à en avoir fait l’amère expérience.
Arrivé à Ziguinchor le week-end dernier pour les besoins du lancement des vacances citoyennes, un projet de dimension nationale centrant ses activités sur la jeunesse et son implication dans des activités de développement, Pape Gorgui Ndong à dû reporter la cérémonie à cause d’un incendie qui a ravagé le marché de Ziguinchor, le plus grand de la région. Il a alors eu la généreuse idée d’annuler les festivités prévues et de proposer en retour une action d’investissement humain pour manifester sa solidarité aux victimes.
Le ministre de l’économie solidaire et de l’entreprenariat Angélique Manga, responsable politique de la ville, en voulant bien faire et certainement marquer des points face à Doudou Ka, directeur des Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et Benoît SAMBOU, président de la commission nationale du Dialogue des Territoires a déclaré que grâce à ses contacts avec le sommet de l’état, le président de la république ou le premier ministre allaient venir témoigner leur soutien et leur solidarité aux sinistrés, en mettant en plus sur la table une enveloppe de trois millions Cfa à l’endroit des victimes.
Elle venait ainsi de saborder l’autorité de son collègue de la jeunesse et rendre insignifiante et puérile son idée d’investissement humain. Certainement agités par des mains invisibles, les commerçants victimes ont refusé l’accès du site au ministre de la jeunesse et au gouverneur. A l’arrivée, il n’y a eu ni lancement des vacances citoyennes, ni investissement humain.
Alors que la bataille de la banlieue promet de faire rage, les lieutenants du président Macky Sall y étalent leur division en plein jour. Aux parcelles Assainies, Amadou Ba, l’Apériste en chef doit faire face non seulement à une opposition farouche de Moussa SY du Pds, mais aussi et surtout à celle de son camarade de parti Mbaye Ndiaye.
Même son de cloche à Pikine où le maire Abdoulaye Timboest en guerre ouverte avec Abdou Karim Sall patron de l’ARTP, Pape Gorgui Ndong, le ministre de la jeunesse, et Awa Niang député et deuxième questeur â l’assemblée nationale, alors qu’ à Guédiawaye, le maire Aliou Sall a du mal à compter sur la fidélité de Lat Diop, inspecteur des impôts, Abdou Khafor Touré et de Cheikh SARR pour faire face à Malick Gakou leader du Grand Parti né des flancs de l’Afp de Moustapha Niasse, un de leurs soutiens.
THIES n’offre pas une meilleure image du parti de Macky Sall, l’intronisé Ciré Diay fait face au député et vice-président de l’assemblée nationale Abdou Mbow et Maodo Malick Mbaye, leader du mouvement Guem Sa Bopp, différent de celui crée et animé par Bougane Gueye Dany Président de D médias.
Au Fouta, malgré l’unité de façade, la guéguerre entre les différents responsables de l’APR font rage. Ainsi à Podor, le ministre des infrastructures Abdoulaye Daouda Diallo fait face à une contestation symbolisée par le directeur du Coud Cheikh Omar Hann tandis que d’autres comme l’hôtelier Racine Sy et Yaya Abdoul Kane parrainés par le griot du président Farba Ngom s’agitent de leur côté.
A Matam, l’opérateur économique Harouna Dia le conseiller spécial du président Abdou Saly Sall, le ministre Mansou Elimane Kane, bien implantés dans leurs fiefs locaux ne brillent pas par la qualité de leur collaboration pour le triomphe de leur parti sur le terrain. Touba offre le même cas de figure entre Moustapha Cissé LO et le député Sadaga ou entre Moustapha Diakhaté et Modou Bara Doly Mbacké.
A Kaolack, la député et vice présidente à l’assemblée nationale Awa Gueye est à couteaux tirés avec le ministre de la fonction publique et du travail et maire de la ville de Kaolack Mariama Sarr, laquelle entretient des relations exécrables avec le ministre du renouveau urbain, Diene Farba Sarr.
Aminata Touré, l’ancien premier ministre qui s’est repliée à Kaolack sa ville natale après son echec à la mairie de Dakar a fini par faire passer les troupes de l’APR dans le Saloum comme une véritable armée Mexicaine.
Quid de Alioune Badara Cissé, qui ne s’encombre pas du devoir de réserve qu’exige son statut de médiateur de la république. Il occupe souvent la une des journaux pour donner son avis sur la situation politique du pays. Des avis qui sont souvent contraires à la ligne officielle de son parti l’APR. Il a même rencontré le principal adversaire de Macky Sall à Paris, Idrissa Secket comble de la provocation, il ne semble pas exclure de se présenter aux prochaines élections présidentielles .
Face à son propre parti ?
Moustapha Cissé Lo et Farba Ngom passent eux leur temps à s’insulter par presse interposée. Face à la déliquescence de son parti, sur lequel il sait qu’il ne doit pas trop compter, le président Macky Sall s’est tourné vers sa coalition Benno Bokk Yacaar et les mouvements de soutien.
La déception risque là aussi d’être au rendez-vous. Non seulement ses deux principaux alliés le PS et l’AFP sont traversés par les mêmes divisions internes, voire des scissions, mais leurs leaders Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng ne font preuve d’aucune volonté sur le terrain pour faire gagner leur poulain.
Quant aux mouvements de soutien qui naissent comme de la mauvaise herbe pendant l’hivernage, ils sont souvent le fait d’opportunistes qui ont compris que c’est la bonne période pour gagner des millions sans efforts.
En 2012, Abdoulaye Wade avait bénéficié du soutien de plusieurs mouvements de ce même genre.
Avec le résultat que l’on sait.
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