L’ancien responsable d’Oxfam en Haïti, Roland Van Hauwermeiren, s’est exprimé dans les médias sur le scandale sexuel qui secoue l'ONG. Le travailleur humanitaire qui n’a pas totalement nié les informations publiées par le journal anglais The Times dénonce « beaucoup de mensonges et d’exagérations » de la part des médias.
M. van Hauwermeiren nie tout contact avec des prostituées, l'utilisation inappropriée de fonds d'aide ou la notion de sex-party dans une lettre qu’il a adressée au média belge VTM. Il précise avoir eu une relation intime avec une femme haïtienne qui n’était pas cependant une prostituée. Il estime que la source des allégations faites à son encontre voudrait se venger de lui.
« Ce que je vois publié partout est difficile à supporter, ça fait mal », a déclaré Roland Van Hauwermeiren à De Standaard, depuis sa résidence située sur les côtes Belges. Selon Van Hauwermeiren, beaucoup de médias et journalistes auront honte lorsqu’il décidera de diffuser sa version des faits.
Actuellement la famille de Roland Van Hauwermeiren ne voudrait plus le voir. Ils ne se communiquent que par le biais d’un avocat.
Oxfam a confirmé avoir remplacé M. Van Hauwermeiren en tant que directeur d’Haïti suite à la découverte de « comportements inappropriés ». L’organisation caritative lui a offert une « sortie progressive et digne » après qu’il ait admis avoir utilisé des prostituées.
Oxfam a, cependant, nié avoir dissimulé le scandale en 2011. L'association a également essuyé des critiques parce qu’il n’avait pas transmis d'informations sur le départ de M. van Hauwermeiren à une association caritative française, qui l'a ensuite embauché au Bangladesh.
La secrétaire au développement international au Royaume-Uni, Penny Mordaunt, envisage d'arrêter le financement de l'aide caritative à la suite du scandale, ce qui a donné lieu à une enquête légale de la part de la Charity Commission. Mme Mordaunt rencontrera le patron de l'Agence nationale de la criminalité jeudi, en réponse à la crise d'Oxfam.
Par ailleurs, Oxfam a jugé «honteux» ce qui s'est passé en Haïti, bien qu'il n'ait ni confirmé ni infirmé des allégations faites par le Times. Elle a aussi affirmé avoir réembauché l’un des travailleurs humanitaires soupçonné dans le scandale sexuel quelques mois plus tard. L’homme ainsi que 3 autres membres dont Roland Van Hauwermeiren avait quitté l'ONG en 2011. Mais ce dernier a été réengagé comme consultant en Éthiopie entre octobre et décembre de la même année.
Plusieurs grandes personnalités comme la célèbre actrice Minnie Driver ou la chanteuse sénégalaise Baaba Maal se sont détachées de l’organisme suite aux allégations faites par The Times. Le prix Nobel de la paix Desmond Tutu s’est lui aussi démarqué de l’institution jeudi dernier.
Source: loophaiti.com
M. van Hauwermeiren nie tout contact avec des prostituées, l'utilisation inappropriée de fonds d'aide ou la notion de sex-party dans une lettre qu’il a adressée au média belge VTM. Il précise avoir eu une relation intime avec une femme haïtienne qui n’était pas cependant une prostituée. Il estime que la source des allégations faites à son encontre voudrait se venger de lui.
« Ce que je vois publié partout est difficile à supporter, ça fait mal », a déclaré Roland Van Hauwermeiren à De Standaard, depuis sa résidence située sur les côtes Belges. Selon Van Hauwermeiren, beaucoup de médias et journalistes auront honte lorsqu’il décidera de diffuser sa version des faits.
Actuellement la famille de Roland Van Hauwermeiren ne voudrait plus le voir. Ils ne se communiquent que par le biais d’un avocat.
Oxfam a confirmé avoir remplacé M. Van Hauwermeiren en tant que directeur d’Haïti suite à la découverte de « comportements inappropriés ». L’organisation caritative lui a offert une « sortie progressive et digne » après qu’il ait admis avoir utilisé des prostituées.
Oxfam a, cependant, nié avoir dissimulé le scandale en 2011. L'association a également essuyé des critiques parce qu’il n’avait pas transmis d'informations sur le départ de M. van Hauwermeiren à une association caritative française, qui l'a ensuite embauché au Bangladesh.
La secrétaire au développement international au Royaume-Uni, Penny Mordaunt, envisage d'arrêter le financement de l'aide caritative à la suite du scandale, ce qui a donné lieu à une enquête légale de la part de la Charity Commission. Mme Mordaunt rencontrera le patron de l'Agence nationale de la criminalité jeudi, en réponse à la crise d'Oxfam.
Par ailleurs, Oxfam a jugé «honteux» ce qui s'est passé en Haïti, bien qu'il n'ait ni confirmé ni infirmé des allégations faites par le Times. Elle a aussi affirmé avoir réembauché l’un des travailleurs humanitaires soupçonné dans le scandale sexuel quelques mois plus tard. L’homme ainsi que 3 autres membres dont Roland Van Hauwermeiren avait quitté l'ONG en 2011. Mais ce dernier a été réengagé comme consultant en Éthiopie entre octobre et décembre de la même année.
Plusieurs grandes personnalités comme la célèbre actrice Minnie Driver ou la chanteuse sénégalaise Baaba Maal se sont détachées de l’organisme suite aux allégations faites par The Times. Le prix Nobel de la paix Desmond Tutu s’est lui aussi démarqué de l’institution jeudi dernier.
Source: loophaiti.com