Fondée en 1968 par les Pères Spiritains cf. René CHAMAGNE, dans les pires difficultés, climat chaud, isolement, rareté et cherté des denrées alimentaires de première nécessité, opposition farouche des chefs religieux autochtones musulmans, la mission catholique de Matam a été abandonnée en 1978 par manque d’ouvriers apostoliques. Elle est implantée au cœur de la région fortement islamique du Fouta-Toro. Depuis sa reprise en main par la Communauté Internationale des Pères Scheutistes (CICM), avec une poignée de chrétiens éparpillés dans les localités pour des raisons professionnelles, elle veut revivre du témoignage de l’Evangile et de la fraternité entre les hommes.
Témoins de Jésus-Christ, nous essayons de vivre la réalité quotidienne dans une perspective de rencontre et de dialogue avec les frères autochtones musulmans comme un défi à la fraternité universelle des enfants issus d’un même Dieu et créés à son image.
PRESENCE CHRETIENNE EN MILIEU MUSULMAN
Etre présent dans le Fouta comme prêtre, religieux ou fidèle laïcs, l’arrivée d’une communauté religieuse à Matam est plus que souhaitée dans une communauté entièrement islamisée et qui, humainement parlant, ne fera jamais partie de l’Eglise visible, implique, bien entendu, un choix particulier au départ. La présence chrétienne à Matam est un appel du Seigneur. Chaque homme a son passé, son tempérament, son enfance, ses convictions religieuses, en somme, son histoire. C’est dans une société humaine qu’un jour, il a senti l’interpellation pour vivre sa foi, sa vie religieuse ou sacerdotale ou chrétienne de fidèle laïc chez quelques-uns de ces millions d’hommes et de femmes, qui à travers le monde, se réclament de la tradition musulmane. Une telle présence chrétienne relève du charisme missionnaire, une des multiples façons d’évangéliser le monde contemporain comme le rappelle l’exhortation apostolique du Pape Jean Paul VI : « Voilà un groupe de chrétien, qui au sein de la communauté humaine où ils vivent, manifestent leur communion de vie et de destin avec les autres, leur capacité de compréhension et d’accueil, leur solidarité dans les efforts de tous pour tout ce qui est noble et bon. Par leur témoignage sans paroles, ces chrétiens font monter dans le cœur de ceux qui les voient vivre, des questions irrésistibles : pourquoi sont-ils ainsi ? Pourquoi vivent-ils de la sorte ? Qu’est ce qui les inspire ? Pourquoi sont-ils au milieu de nous ? Pourquoi sont-ils au milieu de nous ? Un tel témoignage est déjà une proclamation silencieuse mais très forte et efficace de Bonne Nouvelle. Il y a là un geste initial d’évangélisation. Ce texte de Paul VI est une charte pour les chrétiens du Fouta et suggère toute image d’apôtre en milieu non chrétien. Choisir de vivre en chrétien à Matam est lié à quelques-unes de nos convictions.
LES RELATIONS HUMAINES AU QUOTIDIEN
Le vécu quotidien est marqué par les relations humaines avec des hommes et des femmes d’un univers culturel et religieux différent du nôtre. Les relations avec les voisins musulmans sont simples, cordiales. Nous nous rendons des services mutuels. Nos relations de voisinage avec les musulmans sont chaleureuses. Nous partageons les joies et les peines des musulmans et réciproquement (Baptême, Deuil, naissance, ect). Dans les quartiers, nous sommes de la fête quand nous y sommes conviés. Peines et joies sont partagées entre musulmans et chrétiens et c’est ainsi que se tisse l’amitié, la compréhension mutuelle dans le dialogue et le respect. L’option préférentielle vécue dans la paroisse par les membres de la communauté, par le Canal du Conseil Pastoral Paroissial, s’est matérialisée à plusieurs reprises par des actes caritatifs concrets.
Les œuvres ainsi accomplies en direction des non-chrétiens sont des signes de manifestation d’option préférentielle pour les démunis du milieu dans lequel vivent les membres de la communauté paroissiale. Qui est pauvre et qui ne l’est pas à Matam et dans la Région ? Les chrétiens de la Région ne sont pas matériellement pourvus même s’ils ont le sens du partage tant lors des fêtes qu’ils organisent par les gestes de charité, en groupe ou en individuellement. Ils partagent la condition de vie du milieu, tout en veillant à sauvegarder l’intégrité de leur foi. Dans bien des cas, ils sont tiraillés entre deux prises en charge de famille, avec leurs maigres moyens de salaire mensuel. Les pauvres visitent la paroisse, les bureaux, les familles des chrétiens dans une démarche de trouver aide et soutien financier comme matériel.
Une présence d’action chrétienne, ponctuelle et plus concrète d’Antenne CARITAS pour aider les populations à avoir un autre visage de leur milieu, grâce aux activités multiformes : assainissement, micro-projets, fonçage de puits dans les localités qui connaissent un manque notoire et criard d’eau potable, maraichages.
L’option préférentielle du vécu et de l’agir du chrétien dans la Région de Matam pour les pauvres n’est pas facultatif. Elle est au cœur et dans l’essence de la foi chrétienne et dans le mode de vie du Christ. Nous voulons collaborer et vivre, dans la simplicité avec les autorités gouvernementales, les services administratifs et privés, les autorités religieuses et coutumiers de cette Région. Les personnes de bonne volonté, être un pont entre gens de cultures et de religions différentes, des témoins de l’amour gratuit de Dieu, qui fait tomber la pluie sur le bon comme sur le mauvais.
Témoins de Jésus-Christ, nous essayons de vivre la réalité quotidienne dans une perspective de rencontre et de dialogue avec les frères autochtones musulmans comme un défi à la fraternité universelle des enfants issus d’un même Dieu et créés à son image.
PRESENCE CHRETIENNE EN MILIEU MUSULMAN
Etre présent dans le Fouta comme prêtre, religieux ou fidèle laïcs, l’arrivée d’une communauté religieuse à Matam est plus que souhaitée dans une communauté entièrement islamisée et qui, humainement parlant, ne fera jamais partie de l’Eglise visible, implique, bien entendu, un choix particulier au départ. La présence chrétienne à Matam est un appel du Seigneur. Chaque homme a son passé, son tempérament, son enfance, ses convictions religieuses, en somme, son histoire. C’est dans une société humaine qu’un jour, il a senti l’interpellation pour vivre sa foi, sa vie religieuse ou sacerdotale ou chrétienne de fidèle laïc chez quelques-uns de ces millions d’hommes et de femmes, qui à travers le monde, se réclament de la tradition musulmane. Une telle présence chrétienne relève du charisme missionnaire, une des multiples façons d’évangéliser le monde contemporain comme le rappelle l’exhortation apostolique du Pape Jean Paul VI : « Voilà un groupe de chrétien, qui au sein de la communauté humaine où ils vivent, manifestent leur communion de vie et de destin avec les autres, leur capacité de compréhension et d’accueil, leur solidarité dans les efforts de tous pour tout ce qui est noble et bon. Par leur témoignage sans paroles, ces chrétiens font monter dans le cœur de ceux qui les voient vivre, des questions irrésistibles : pourquoi sont-ils ainsi ? Pourquoi vivent-ils de la sorte ? Qu’est ce qui les inspire ? Pourquoi sont-ils au milieu de nous ? Pourquoi sont-ils au milieu de nous ? Un tel témoignage est déjà une proclamation silencieuse mais très forte et efficace de Bonne Nouvelle. Il y a là un geste initial d’évangélisation. Ce texte de Paul VI est une charte pour les chrétiens du Fouta et suggère toute image d’apôtre en milieu non chrétien. Choisir de vivre en chrétien à Matam est lié à quelques-unes de nos convictions.
LES RELATIONS HUMAINES AU QUOTIDIEN
Le vécu quotidien est marqué par les relations humaines avec des hommes et des femmes d’un univers culturel et religieux différent du nôtre. Les relations avec les voisins musulmans sont simples, cordiales. Nous nous rendons des services mutuels. Nos relations de voisinage avec les musulmans sont chaleureuses. Nous partageons les joies et les peines des musulmans et réciproquement (Baptême, Deuil, naissance, ect). Dans les quartiers, nous sommes de la fête quand nous y sommes conviés. Peines et joies sont partagées entre musulmans et chrétiens et c’est ainsi que se tisse l’amitié, la compréhension mutuelle dans le dialogue et le respect. L’option préférentielle vécue dans la paroisse par les membres de la communauté, par le Canal du Conseil Pastoral Paroissial, s’est matérialisée à plusieurs reprises par des actes caritatifs concrets.
Les œuvres ainsi accomplies en direction des non-chrétiens sont des signes de manifestation d’option préférentielle pour les démunis du milieu dans lequel vivent les membres de la communauté paroissiale. Qui est pauvre et qui ne l’est pas à Matam et dans la Région ? Les chrétiens de la Région ne sont pas matériellement pourvus même s’ils ont le sens du partage tant lors des fêtes qu’ils organisent par les gestes de charité, en groupe ou en individuellement. Ils partagent la condition de vie du milieu, tout en veillant à sauvegarder l’intégrité de leur foi. Dans bien des cas, ils sont tiraillés entre deux prises en charge de famille, avec leurs maigres moyens de salaire mensuel. Les pauvres visitent la paroisse, les bureaux, les familles des chrétiens dans une démarche de trouver aide et soutien financier comme matériel.
Une présence d’action chrétienne, ponctuelle et plus concrète d’Antenne CARITAS pour aider les populations à avoir un autre visage de leur milieu, grâce aux activités multiformes : assainissement, micro-projets, fonçage de puits dans les localités qui connaissent un manque notoire et criard d’eau potable, maraichages.
L’option préférentielle du vécu et de l’agir du chrétien dans la Région de Matam pour les pauvres n’est pas facultatif. Elle est au cœur et dans l’essence de la foi chrétienne et dans le mode de vie du Christ. Nous voulons collaborer et vivre, dans la simplicité avec les autorités gouvernementales, les services administratifs et privés, les autorités religieuses et coutumiers de cette Région. Les personnes de bonne volonté, être un pont entre gens de cultures et de religions différentes, des témoins de l’amour gratuit de Dieu, qui fait tomber la pluie sur le bon comme sur le mauvais.