La préfecture parisienne avait affirmé que le grand concert de Werrason qui devait se tenir samedi au Zénith présentait des « risques de troubles graves à l'ordre public et d'atteinte à la sécurité des spectateurs », notamment avec des menaces des manifestations d’opposants radicaux au régime en place. Samedi, à Kinshasa, l’artiste congolais a fait part devant la presse de sa colère envers la France.
Après l'annulation de son concert prévu samedi 25 septembre au Zénith de Paris, sa prise de parole était très attendue. Chroniqueurs de musique et journalistes s’entassent dans une petite salle d’un luxueux hôtel de Kinshasa.
Noël Ngiama Makanda fait son entrée deux heures plus tard. L’air serein, vêtu d’une chemise verte et or, l’artiste fulmine parce que qu’il voulait faire son retour sur la scène parisienne avec un objectif. « J’ai prévu ce concert pour la paix, pour réconcilier les artistes congolais et la diaspora. Voilà pourquoi j’ai même invité d’autres grandes figures de la musique congolaise à voyager avec eux et à se produire en France. Une façon d’ouvrir la piste », justifie-t-il.
Une opportunité « sabotée » par les autorités françaises, selon lui. C’est la troisième fois que ses concerts sont annulés en dix ans face aux menaces de troubles proférées par des militants radicaux d’opposition de la diaspora. « Si aujourd’hui, notre président de la République se décide et tape du poing sur la table, cette affaire sera décantée, estime le chanteur Werrason. On ne peut pas s’amuser à verrouiller l’espace culturel en France aux artistes congolais. Les jeux de la francophonie sont prévus l’année prochaine ici, mais comment allons-nous appuyer cela quand la France nuit déjà à notre culture. Ce qui s’est passé est une injustice. »
Werrason vocifère également contre ses détracteurs qui l'accusent d’être proche du pouvoir en place. L’artiste s’estime aussi victime d’une diaspora qu’il considère comme d’éternels opposants. En 2011 déjà, deux de ses concerts parisiens avaient été annulés face à des « menaces de troubles graves à l’ordre public ». L’artiste entend ainsi se produire début octobre à Kinshasa et dit déjà être sollicité, cette fois, pour la Suisse.
RFI
Après l'annulation de son concert prévu samedi 25 septembre au Zénith de Paris, sa prise de parole était très attendue. Chroniqueurs de musique et journalistes s’entassent dans une petite salle d’un luxueux hôtel de Kinshasa.
Noël Ngiama Makanda fait son entrée deux heures plus tard. L’air serein, vêtu d’une chemise verte et or, l’artiste fulmine parce que qu’il voulait faire son retour sur la scène parisienne avec un objectif. « J’ai prévu ce concert pour la paix, pour réconcilier les artistes congolais et la diaspora. Voilà pourquoi j’ai même invité d’autres grandes figures de la musique congolaise à voyager avec eux et à se produire en France. Une façon d’ouvrir la piste », justifie-t-il.
Une opportunité « sabotée » par les autorités françaises, selon lui. C’est la troisième fois que ses concerts sont annulés en dix ans face aux menaces de troubles proférées par des militants radicaux d’opposition de la diaspora. « Si aujourd’hui, notre président de la République se décide et tape du poing sur la table, cette affaire sera décantée, estime le chanteur Werrason. On ne peut pas s’amuser à verrouiller l’espace culturel en France aux artistes congolais. Les jeux de la francophonie sont prévus l’année prochaine ici, mais comment allons-nous appuyer cela quand la France nuit déjà à notre culture. Ce qui s’est passé est une injustice. »
Werrason vocifère également contre ses détracteurs qui l'accusent d’être proche du pouvoir en place. L’artiste s’estime aussi victime d’une diaspora qu’il considère comme d’éternels opposants. En 2011 déjà, deux de ses concerts parisiens avaient été annulés face à des « menaces de troubles graves à l’ordre public ». L’artiste entend ainsi se produire début octobre à Kinshasa et dit déjà être sollicité, cette fois, pour la Suisse.
RFI