Amadou Yaya BA, le représentant des jeunes de Matam, met les pieds dans le plat, présentant son rapport sur les potentialités, opportunités et contraintes de la région, à l’occasion du Conseil présidentiel pour l’insertion et l’emploi des jeunes qui se tient ce jeudi, 22 avril, au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD).
"Monsieur le président, je voudrais faire des précisions, sur les réseaux sociaux, des gens disent que la région a été laissée pour compte par rapport au programme Agri-jeunes. Je dirai que le programme Pader 2 qui est en train d’y être exécuté est un bon projet. Les jeunes sont en train de s’identifier à ces projets dont le Pader 2 qui a créé 15 emplois permanents pour le volet élevage, 139 en entrepreneuriat rural", a-t-il campé.
Poursuivant, il a listé, dans la région de Matam, cinq secteurs clés porteurs d’emplois : l’agriculture, l’élevage, la pêche, le commerce et les mines. Mais parmi les contraintes, il a relevé, concernant l’agriculture, "la méconnaissance". Parce qu’a-t-il motivé : "nous sommes une région où c’est l’émigration qui faisait les beaux jours. Aujourd’hui, l’émigration ne fait plus l’affaire, et les jeunes éprouvent des difficultés à retourner à la terre."
Il a aussi fait état de coûts exorbitants de factures d’électricité. D’où son plaidoyer pour l’érection de panneaux solaires, à côté d’infrastructures de conservation et de conditionnement de la production. Pour l’élevage, l’accès au foncier pose problème, a-t-il dit.
Listant toujours les contraintes, il a recommandé au chef de l’État de s’atteler à la construction de la route du Dandé Mayo. "Je sais que c’est dans vos projets, vous allez bientôt lancer ça mais nos parents ’’foutankés’’ (du Fouta) sont en train de créer des mouvements pour contester votre légitimité. En dehors de ça, nous avons un bloc opératoire non opérationnel faute de médecin-chirurgien, au niveau du district sanitaire de Kanel".
"Monsieur le président, je voudrais faire des précisions, sur les réseaux sociaux, des gens disent que la région a été laissée pour compte par rapport au programme Agri-jeunes. Je dirai que le programme Pader 2 qui est en train d’y être exécuté est un bon projet. Les jeunes sont en train de s’identifier à ces projets dont le Pader 2 qui a créé 15 emplois permanents pour le volet élevage, 139 en entrepreneuriat rural", a-t-il campé.
Poursuivant, il a listé, dans la région de Matam, cinq secteurs clés porteurs d’emplois : l’agriculture, l’élevage, la pêche, le commerce et les mines. Mais parmi les contraintes, il a relevé, concernant l’agriculture, "la méconnaissance". Parce qu’a-t-il motivé : "nous sommes une région où c’est l’émigration qui faisait les beaux jours. Aujourd’hui, l’émigration ne fait plus l’affaire, et les jeunes éprouvent des difficultés à retourner à la terre."
Il a aussi fait état de coûts exorbitants de factures d’électricité. D’où son plaidoyer pour l’érection de panneaux solaires, à côté d’infrastructures de conservation et de conditionnement de la production. Pour l’élevage, l’accès au foncier pose problème, a-t-il dit.
Listant toujours les contraintes, il a recommandé au chef de l’État de s’atteler à la construction de la route du Dandé Mayo. "Je sais que c’est dans vos projets, vous allez bientôt lancer ça mais nos parents ’’foutankés’’ (du Fouta) sont en train de créer des mouvements pour contester votre légitimité. En dehors de ça, nous avons un bloc opératoire non opérationnel faute de médecin-chirurgien, au niveau du district sanitaire de Kanel".