Alors que la France prépare son retrait de plusieurs pays africains, dont le Sénégal, certains civils qui travaillaient jusque-là pour l’armée française s’interrogent sur leur futur. À Dakar, mercredi 15 janvier, plusieurs centaines de Sénégalais dépendant de l’État français pour leur emploi se sont réunies publiquement pour réclamer de bonnes conditions de licenciement et de reclassement après le départ de la France.
Ces employés et sous-traitants de l’armée française ont demandé « de mettre l’humain au cœur des négociations par l’élaboration d’un plan social meilleur que celui de 2011 », indique une déclaration publiée à l’occasion de cette réunion. À l’époque déjà, des centaines de personnes avaient perdu leur emploi dans le cadre d’un plan de réorganisation de l’armée française.
Près de 500 personnes concernées
Plusieurs travailleurs locaux ont souligné leur attachement à leur employeur et leur inquiétude pour l’avenir. Ils ne veulent pas être « les agneaux du sacrifice », précisent les syndicats. À Dakar et sa région, l’armée française emploie directement 170 personnes, et de 400 à 500 en comptant les sous-traitants.
Des autorités sénégalaises, les travailleurs « attendent leur redéploiement dans les services de l’État ou à défaut de bénéficier d’un plan d’accompagnement pour leur réinsertion », a déclaré Djibril Ndiaye, secrétaire général du syndicat du personnel des Éléments français au Sénégal (EFS). Le représentant de l’EFS a également plaidé pour « un départ apaisé et progressif, tout en gardant une nouvelle forme de coopération dans l’intérêt des deux pays ».
Ces employés et sous-traitants de l’armée française ont demandé « de mettre l’humain au cœur des négociations par l’élaboration d’un plan social meilleur que celui de 2011 », indique une déclaration publiée à l’occasion de cette réunion. À l’époque déjà, des centaines de personnes avaient perdu leur emploi dans le cadre d’un plan de réorganisation de l’armée française.
Près de 500 personnes concernées
Plusieurs travailleurs locaux ont souligné leur attachement à leur employeur et leur inquiétude pour l’avenir. Ils ne veulent pas être « les agneaux du sacrifice », précisent les syndicats. À Dakar et sa région, l’armée française emploie directement 170 personnes, et de 400 à 500 en comptant les sous-traitants.
Des autorités sénégalaises, les travailleurs « attendent leur redéploiement dans les services de l’État ou à défaut de bénéficier d’un plan d’accompagnement pour leur réinsertion », a déclaré Djibril Ndiaye, secrétaire général du syndicat du personnel des Éléments français au Sénégal (EFS). Le représentant de l’EFS a également plaidé pour « un départ apaisé et progressif, tout en gardant une nouvelle forme de coopération dans l’intérêt des deux pays ».