Au Mexique, il est désormais obligatoire pour toutes les institutions de santé publique d’être en mesure et d’accepter de pratiquer un avortement, et ce, de manière gratuite. La décision a été prise à l’unanimité par les cinq membres de la plus haute instance judiciaire du pays ce mercredi. La Cour mexicaine a considéré que « le système juridique qui pénalise l'avortement dans le Code pénal fédéral est inconstitutionnel » parce qu'il « viole les droits humains des femmes et des personnes en capacité de gestation ».
C’est une décision de la Cour suprême de justice qui répond à la demande d’une organisation de défense de droits des femmes. Il y a deux ans tout juste, elle avait déjà rendu impossible la criminalisation d’une femme qui avortait au Mexique. Mais aujourd’hui, la nuance est de taille car la loi englobe tout l’acte de l’interruption de grossesse : la femme et les personnes qui l’accompagnent. À partir de maintenant donc, le personnel soignant ne pourra en aucun cas être criminalisé pour pratiquer une interruption de grossesse.
C’est une grande étape supplémentaire en faveur du droit d’avorter au Mexique. En 2021, grâce à une autre décision du même tribunal, il était devenu interdit de poursuivre et de mettre en prison une femme qui avorte au Mexique, mais deux articles de la loi mexicaine, dans le code pénale fédéral, continuait de pénaliser l’acte.
Et à l’échelle locale, depuis deux ans, certains États, notamment les plus conservateurs du nord, trainaient des pieds pour légiférer et donner un cadre légal à l’avortement. Résultat, même s’il est possible, les infrastructures sont toujours cruellement manquantes et l’accès à l’avortement était resté compliqué.
« Toutes les femmes et les personnes en capacité de gestation pourront avoir accès à l'avortement dans des institutions fédérales de santé », s'est félicité le Groupe d'information pour la reproduction choisie (GIRE).
C’est une décision de la Cour suprême de justice qui répond à la demande d’une organisation de défense de droits des femmes. Il y a deux ans tout juste, elle avait déjà rendu impossible la criminalisation d’une femme qui avortait au Mexique. Mais aujourd’hui, la nuance est de taille car la loi englobe tout l’acte de l’interruption de grossesse : la femme et les personnes qui l’accompagnent. À partir de maintenant donc, le personnel soignant ne pourra en aucun cas être criminalisé pour pratiquer une interruption de grossesse.
C’est une grande étape supplémentaire en faveur du droit d’avorter au Mexique. En 2021, grâce à une autre décision du même tribunal, il était devenu interdit de poursuivre et de mettre en prison une femme qui avorte au Mexique, mais deux articles de la loi mexicaine, dans le code pénale fédéral, continuait de pénaliser l’acte.
Et à l’échelle locale, depuis deux ans, certains États, notamment les plus conservateurs du nord, trainaient des pieds pour légiférer et donner un cadre légal à l’avortement. Résultat, même s’il est possible, les infrastructures sont toujours cruellement manquantes et l’accès à l’avortement était resté compliqué.
« Toutes les femmes et les personnes en capacité de gestation pourront avoir accès à l'avortement dans des institutions fédérales de santé », s'est félicité le Groupe d'information pour la reproduction choisie (GIRE).