Ndeye Fatou Ndiaye, chroniqueuse au sein du groupe DMEDIA, a dénoncé ce qu’elle qualifie de "coup de poignard porté à la presse libre du Sénégal". Revenant sur les récents événements ayant visé certains médias, elle critique ouvertement une tentative d’étouffer la liberté d’expression, garantie par l’article 8 de la Constitution sénégalaise.
Selon la chroniqueuse, la stratégie utilisée pour atteindre les entreprises de presse est "aussi prévisible que maladroite". Elle évoque des procédures administratives biaisées, comme l’exigence de documents fiscaux à des groupes déjà en litige avec l’administration, pour justifier des décisions hostiles. "Vous voyez cette ingéniosité à deux balles, ensuite on sert une délibération taillée sur mesure," écrit-elle avec ironie.
Elle accuse cette démarche de chercher à affaiblir des médias critiques à l’égard des gouvernements successifs, soulignant que cette attaque constitue une grave atteinte à la liberté de la presse, pilier de la démocratie sénégalaise.
Une profession divisée et affaiblie
L’un des points les plus marquants de sa déclaration est son constat d’un manque de solidarité au sein de la profession. "Le seul malheur est que des membres de la corporation ont laissé faire sans livrer bataille," déplore-t-elle, appelant à une prise de conscience collective face à ce qu’elle décrit comme un "mic mac politique désolant."
Ndeye Fatou Ndiaye inscrit cet épisode dans une chronologie d’événements marquant, selon elle, un recul de la démocratie au Sénégal. Elle cite notamment l’arrestation de Bah Diakhaté le 20 mai 2024 comme un point de départ de cette dégradation. Hier, le 3 décembre 2024, "la presse sénégalaise, au cœur de l’histoire démocratique de notre nation, a été balafrée," écrit-elle.
Elle rappelle, avec une ironie amère, que cet acte intervient à la veille de l’anniversaire du décès de Sidy Lamine Niasse, une figure emblématique de la presse sénégalaise, soulignant ainsi la portée symbolique de cet événement. "Ironie du sort c’est la veille de l’an 6 du décès de Sidy L’amine Niasse un des pionniers de la corporation que ce crime a été opéré."
Pour conclure, la chroniqueuse adopte un ton résolument combatif. "Un front s’ouvre, mais seuls les résilients vont gagner," affirme-t-elle, ajoutant que cette épreuve, bien que difficile, servira de leçon pour renforcer la quête de justice et de vérité.
Elle rejette enfin les justifications avancées par les autorités, notamment sur la non-conformité de DMEDIA aux règles administratives : "Dire que le groupe DMEDIA n’est pas en conformité avec les règles, c’est admettre que la couleur de l’étoile sur le drapeau national est le rouge. Diversion rejetée, alors allez chercher une autre excuse ! "
Ce communiqué, au-delà de DMEDIA, interpelle sur l’avenir de la liberté d’expression au Sénégal. À travers ses mots, Ndeye Fatou Ndiaye invite les citoyens à prendre conscience de l’importance de défendre une presse indépendante, véritable rempart contre les dérives autoritaires.
Selon la chroniqueuse, la stratégie utilisée pour atteindre les entreprises de presse est "aussi prévisible que maladroite". Elle évoque des procédures administratives biaisées, comme l’exigence de documents fiscaux à des groupes déjà en litige avec l’administration, pour justifier des décisions hostiles. "Vous voyez cette ingéniosité à deux balles, ensuite on sert une délibération taillée sur mesure," écrit-elle avec ironie.
Elle accuse cette démarche de chercher à affaiblir des médias critiques à l’égard des gouvernements successifs, soulignant que cette attaque constitue une grave atteinte à la liberté de la presse, pilier de la démocratie sénégalaise.
Une profession divisée et affaiblie
L’un des points les plus marquants de sa déclaration est son constat d’un manque de solidarité au sein de la profession. "Le seul malheur est que des membres de la corporation ont laissé faire sans livrer bataille," déplore-t-elle, appelant à une prise de conscience collective face à ce qu’elle décrit comme un "mic mac politique désolant."
Ndeye Fatou Ndiaye inscrit cet épisode dans une chronologie d’événements marquant, selon elle, un recul de la démocratie au Sénégal. Elle cite notamment l’arrestation de Bah Diakhaté le 20 mai 2024 comme un point de départ de cette dégradation. Hier, le 3 décembre 2024, "la presse sénégalaise, au cœur de l’histoire démocratique de notre nation, a été balafrée," écrit-elle.
Elle rappelle, avec une ironie amère, que cet acte intervient à la veille de l’anniversaire du décès de Sidy Lamine Niasse, une figure emblématique de la presse sénégalaise, soulignant ainsi la portée symbolique de cet événement. "Ironie du sort c’est la veille de l’an 6 du décès de Sidy L’amine Niasse un des pionniers de la corporation que ce crime a été opéré."
Pour conclure, la chroniqueuse adopte un ton résolument combatif. "Un front s’ouvre, mais seuls les résilients vont gagner," affirme-t-elle, ajoutant que cette épreuve, bien que difficile, servira de leçon pour renforcer la quête de justice et de vérité.
Elle rejette enfin les justifications avancées par les autorités, notamment sur la non-conformité de DMEDIA aux règles administratives : "Dire que le groupe DMEDIA n’est pas en conformité avec les règles, c’est admettre que la couleur de l’étoile sur le drapeau national est le rouge. Diversion rejetée, alors allez chercher une autre excuse ! "
Ce communiqué, au-delà de DMEDIA, interpelle sur l’avenir de la liberté d’expression au Sénégal. À travers ses mots, Ndeye Fatou Ndiaye invite les citoyens à prendre conscience de l’importance de défendre une presse indépendante, véritable rempart contre les dérives autoritaires.