L'ex Chef de l'Etat Macky Sall, justifiant sa décision de diriger la coalition "Takku Wallu" pour, dit-il, préserver la paix et la démocratie au Sénégal, la riposte n’a pas tardé. Le ministre porte-parole de la Présidence de la République, Ousseynou Ly, a répondu avec virulence aux propos de l’ancien président, désormais tête de liste de cette coalition d’opposition. Dans une réplique sans concession, Ly a dénoncé ce qu'il considère comme l'hypocrisie et l’indécence de Macky Sall, l’accusant de réécrire l’histoire et de masquer les erreurs de son passé.
Dans un ton sévère, Ousseynou Ly a rappelé les violences attribuées au régime de Macky Sall, énumérant des noms de victimes dont le souvenir hante, selon lui, la mémoire collective sénégalaise :
« Baye Fallou Sène, Sidiya Diallo, Bouna Sarr, Alpha Yoro Tounkara… Ces jeunes innocents, tombés sous les balles de votre répression brutale, inscrivent à jamais dans l’histoire du Sénégal des pages sombres qui ne seront jamais effacées. Leurs noms résonnent comme des symboles de résistance dans la conscience collective du peuple sénégalais. Leurs voix, celles de tous les martyrs de votre régime, vous interpellent d’outre-tombe. »
Pour Ly, il est inconcevable que l'ancien président, accusé d’avoir réprimé toute opposition et de museler les libertés démocratiques, puisse aujourd’hui revendiquer un rôle de pacificateur et défenseur de la démocratie :
« Comment osez-vous, depuis l’étranger, tenter de vous poser en défenseur des droits du peuple que vous avez vous-même réprimé ? Comment pouvez-vous avoir la prétention de revendiquer un bilan de paix et de réconciliation, alors que votre gouvernance a semé la discorde et plongé le pays dans un cycle de violences destructrices ? »
Les accusations de brutalité et de mauvaise gouvernance
Le porte-parole de la Présidence accuse également Macky Sall d’avoir utilisé la force pour étouffer la contestation et de s’être servi de son pouvoir pour opprimer les voix dissidentes, notamment par la répression de la presse et la persécution de l’opposition. Il pointe du doigt l’hypocrisie de l’ancien président qui, selon lui, tente de s’ériger en modèle de gouvernance :
« Vous, qui avez exercé le pouvoir avec une poigne de fer, réprimant sans relâche toute forme de contestation, osez aujourd'hui prétendre donner des leçons de gouvernance. [...] Il est difficile de ne pas être frappé par tant de cynisme et d’arrogance. »
Ousseynou Ly a également mis en avant ce qu’il qualifie d’échec économique de la gouvernance de Macky Sall, dénonçant une « émergence » illusoire, construite à coups de dettes insoutenables et marquée par des scandales financiers :
« Vous parlez de l’émergence économique que vous auriez façonnée, mais sous votre gouvernance, cette émergence n’a jamais été qu’une illusion, un miroir aux alouettes destiné à masquer les inégalités grandissantes, la corruption systémique, et l’abandon des plus vulnérables. Vous avez légué un pays pris au piège de la dette et gangrené par des scandales financiers soigneusement dissimulés. »
Sur l’amnistie et la réconciliation nationale : « Un acte de lâcheté »
Abordant la question de l’amnistie, Ly accuse Macky Sall d’avoir imposé une loi d’amnistie non pas pour favoriser la réconciliation nationale, mais pour protéger ceux qui, selon lui, ont été responsables de graves exactions sous son régime :
« Cette loi n’a pas pour objectif de panser les plaies du peuple, mais de blanchir les responsables de crimes de sang, dont vous-même et vos plus fidèles exécutants. Vous avez tenté de couvrir vos erreurs, d’effacer le sang versé sous votre règne, et de garantir l’impunité à ceux qui ont piétiné les aspirations légitimes de tout un peuple. »
Un message de rupture et d’avenir pour le Sénégal
Dans sa déclaration, Ousseynou Ly insiste sur le besoin de tourner la page de l’ère Macky Sall et affirme que le nouveau gouvernement s’efforce de redresser le pays, de restaurer la justice et de bâtir une gouvernance fondée sur la transparence et le respect des droits. Il souligne la rupture nette entre le passé et le présent, et exprime l’espoir d’un Sénégal résolument tourné vers la justice et la dignité :
« Le Sénégal que vous avez dirigé avec brutalité et arrogance tourne définitivement la page de votre règne. Vos paroles n’ont plus de prise sur le peuple sénégalais, qui aspire désormais à une gouvernance basée sur la justice, la vérité et la dignité. Le temps de l’impunité est révolu. L’histoire retiendra la vérité, et elle jugera chacun d’entre nous à l’aune de nos actes. »
Cette sortie cinglante du ministre Ousseynou Ly illustre les tensions persistantes entre l’actuel gouvernement et l’opposition dirigée par Macky Sall. Dans un contexte où les débats sur la justice, la mémoire et la réconciliation nationale restent particulièrement sensibles, cette confrontation publique entre les deux hommes marque un épisode de plus dans l’histoire politique contemporaine du Sénégal, où les questions de gouvernance et de respect des droits demeurent au centre des préoccupations nationales.
Dans un ton sévère, Ousseynou Ly a rappelé les violences attribuées au régime de Macky Sall, énumérant des noms de victimes dont le souvenir hante, selon lui, la mémoire collective sénégalaise :
« Baye Fallou Sène, Sidiya Diallo, Bouna Sarr, Alpha Yoro Tounkara… Ces jeunes innocents, tombés sous les balles de votre répression brutale, inscrivent à jamais dans l’histoire du Sénégal des pages sombres qui ne seront jamais effacées. Leurs noms résonnent comme des symboles de résistance dans la conscience collective du peuple sénégalais. Leurs voix, celles de tous les martyrs de votre régime, vous interpellent d’outre-tombe. »
Pour Ly, il est inconcevable que l'ancien président, accusé d’avoir réprimé toute opposition et de museler les libertés démocratiques, puisse aujourd’hui revendiquer un rôle de pacificateur et défenseur de la démocratie :
« Comment osez-vous, depuis l’étranger, tenter de vous poser en défenseur des droits du peuple que vous avez vous-même réprimé ? Comment pouvez-vous avoir la prétention de revendiquer un bilan de paix et de réconciliation, alors que votre gouvernance a semé la discorde et plongé le pays dans un cycle de violences destructrices ? »
Les accusations de brutalité et de mauvaise gouvernance
Le porte-parole de la Présidence accuse également Macky Sall d’avoir utilisé la force pour étouffer la contestation et de s’être servi de son pouvoir pour opprimer les voix dissidentes, notamment par la répression de la presse et la persécution de l’opposition. Il pointe du doigt l’hypocrisie de l’ancien président qui, selon lui, tente de s’ériger en modèle de gouvernance :
« Vous, qui avez exercé le pouvoir avec une poigne de fer, réprimant sans relâche toute forme de contestation, osez aujourd'hui prétendre donner des leçons de gouvernance. [...] Il est difficile de ne pas être frappé par tant de cynisme et d’arrogance. »
Ousseynou Ly a également mis en avant ce qu’il qualifie d’échec économique de la gouvernance de Macky Sall, dénonçant une « émergence » illusoire, construite à coups de dettes insoutenables et marquée par des scandales financiers :
« Vous parlez de l’émergence économique que vous auriez façonnée, mais sous votre gouvernance, cette émergence n’a jamais été qu’une illusion, un miroir aux alouettes destiné à masquer les inégalités grandissantes, la corruption systémique, et l’abandon des plus vulnérables. Vous avez légué un pays pris au piège de la dette et gangrené par des scandales financiers soigneusement dissimulés. »
Sur l’amnistie et la réconciliation nationale : « Un acte de lâcheté »
Abordant la question de l’amnistie, Ly accuse Macky Sall d’avoir imposé une loi d’amnistie non pas pour favoriser la réconciliation nationale, mais pour protéger ceux qui, selon lui, ont été responsables de graves exactions sous son régime :
« Cette loi n’a pas pour objectif de panser les plaies du peuple, mais de blanchir les responsables de crimes de sang, dont vous-même et vos plus fidèles exécutants. Vous avez tenté de couvrir vos erreurs, d’effacer le sang versé sous votre règne, et de garantir l’impunité à ceux qui ont piétiné les aspirations légitimes de tout un peuple. »
Un message de rupture et d’avenir pour le Sénégal
Dans sa déclaration, Ousseynou Ly insiste sur le besoin de tourner la page de l’ère Macky Sall et affirme que le nouveau gouvernement s’efforce de redresser le pays, de restaurer la justice et de bâtir une gouvernance fondée sur la transparence et le respect des droits. Il souligne la rupture nette entre le passé et le présent, et exprime l’espoir d’un Sénégal résolument tourné vers la justice et la dignité :
« Le Sénégal que vous avez dirigé avec brutalité et arrogance tourne définitivement la page de votre règne. Vos paroles n’ont plus de prise sur le peuple sénégalais, qui aspire désormais à une gouvernance basée sur la justice, la vérité et la dignité. Le temps de l’impunité est révolu. L’histoire retiendra la vérité, et elle jugera chacun d’entre nous à l’aune de nos actes. »
Cette sortie cinglante du ministre Ousseynou Ly illustre les tensions persistantes entre l’actuel gouvernement et l’opposition dirigée par Macky Sall. Dans un contexte où les débats sur la justice, la mémoire et la réconciliation nationale restent particulièrement sensibles, cette confrontation publique entre les deux hommes marque un épisode de plus dans l’histoire politique contemporaine du Sénégal, où les questions de gouvernance et de respect des droits demeurent au centre des préoccupations nationales.
