Vous êtes désormais proches du côté noir de l’histoire de la République de Guinée. Dire ¨proche¨, c’est vouloir vous attribuer un mélioratif, sinon, je dirais tout simplement que vous vous vautrez déjà de ce côté très sombre. Comment parler de vos bons actes?
Car les nier serait certes être de mauvaise foi, de verser dans le nihilisme, mais je ferais mieux de vous laisser le soin de ce travail de promotion, que vous faites déjà avec détermination, même les simples actions dans le cadre du bien-être du citoyen, réalisées à l’initiative des maires de communes chez les voisins sans bruits, font objet de grandioses cérémonies d’inauguration chez nous. Je ne m’attarderais pas à donner des exemples, mais à titre illustratif, je cite les échangeurs pour piétons récemment réalisés sur quelques principaux axes de la capitale, qui auraient dû être là depuis, vu les accidents causés quelque part, par leur absence, qu’attendez vous pour les rendre opérationnels ? Une cérémonie d’inauguration budgétivore avec en tête le monarque ? On attend de voir.
En attendant, il faut préciser que vos bons actes sont sur le point de basculer au fond de la mer, car le bateau qui les transporte, est sur le point de chavirer pour simple raison qu’il doit accoster en 2020 comme prévu, pour changer l’équipage, mais votre capitaine, durant le trajet, semble être infecté par le virus de la ¨REVISIONOMANIE¨ (pathogène qui donne des velléités de révision de la Constitution aux chefs d’Etats). Qui pour l’encourager à prendre l’antidote qui est pourtant à sa portée, afin de sauver la jeune démocratie pour laquelle le peuple de Guinée a consenti et continue de consentir d’innombrables sacrifices?
Parmi vous, une minorité essaye certes de convaincre le patron pour accoster au moment légal, mais la majorité aux intentions aberrantes, guidée par leur boulimie, ornée d’œillères, transcende toute légalité pour s’éterniser au pouvoir et continuer à nourrir leurs intérêts personnels. Mais la lutte pour sauver la jeune démocratie devient de plus en plus inclusives et va dorénavant au-delà des frontières.
Une fois au bord de l’abîme, le capitaine ne se sentira-t-il pas abandonnique ? Il a encore le temps et l’occasion de faire le bon choix et de confirmer son titre de MANDELA de la Guinée.
Par : Aboubacar Sidiki DIAWARA
Spécialiste RH
Manager de Travel and Tourism Advisor Center (TAC)
Alumni du CRL YALI-Dakar/ Public Management
aboubacarsdia@gmail.com
Car les nier serait certes être de mauvaise foi, de verser dans le nihilisme, mais je ferais mieux de vous laisser le soin de ce travail de promotion, que vous faites déjà avec détermination, même les simples actions dans le cadre du bien-être du citoyen, réalisées à l’initiative des maires de communes chez les voisins sans bruits, font objet de grandioses cérémonies d’inauguration chez nous. Je ne m’attarderais pas à donner des exemples, mais à titre illustratif, je cite les échangeurs pour piétons récemment réalisés sur quelques principaux axes de la capitale, qui auraient dû être là depuis, vu les accidents causés quelque part, par leur absence, qu’attendez vous pour les rendre opérationnels ? Une cérémonie d’inauguration budgétivore avec en tête le monarque ? On attend de voir.
En attendant, il faut préciser que vos bons actes sont sur le point de basculer au fond de la mer, car le bateau qui les transporte, est sur le point de chavirer pour simple raison qu’il doit accoster en 2020 comme prévu, pour changer l’équipage, mais votre capitaine, durant le trajet, semble être infecté par le virus de la ¨REVISIONOMANIE¨ (pathogène qui donne des velléités de révision de la Constitution aux chefs d’Etats). Qui pour l’encourager à prendre l’antidote qui est pourtant à sa portée, afin de sauver la jeune démocratie pour laquelle le peuple de Guinée a consenti et continue de consentir d’innombrables sacrifices?
Parmi vous, une minorité essaye certes de convaincre le patron pour accoster au moment légal, mais la majorité aux intentions aberrantes, guidée par leur boulimie, ornée d’œillères, transcende toute légalité pour s’éterniser au pouvoir et continuer à nourrir leurs intérêts personnels. Mais la lutte pour sauver la jeune démocratie devient de plus en plus inclusives et va dorénavant au-delà des frontières.
Une fois au bord de l’abîme, le capitaine ne se sentira-t-il pas abandonnique ? Il a encore le temps et l’occasion de faire le bon choix et de confirmer son titre de MANDELA de la Guinée.
Par : Aboubacar Sidiki DIAWARA
Spécialiste RH
Manager de Travel and Tourism Advisor Center (TAC)
Alumni du CRL YALI-Dakar/ Public Management
aboubacarsdia@gmail.com