Khadim Ba, directeur de Locafrique, et Ibrahima Mar Fall, directeur général de Coris Bank, ont été présentés ce mardi au parquet financier. Ils seront prochainement entendus par le Doyen des juges d'instruction du Pool judiciaire financier, à qui l'affaire a été confiée pour l'ouverture d'une information judiciaire.
L'administration des Douanes les poursuit pour délit de réglementation des changes, avec un montant s'élevant à 215 milliards de F CFA. Selon Seneweb, les Douanes demandent à Khadim Ba de transiger pour un montant de 67 milliards de F CFA. D’après des sources autorisées, le patron de Locafrique a accepté cet accord, mais sous forme de moratoire. Cette proposition a été rejetée par les plaignants, qui exigent le paiement intégral des sommes dues. La décision revient désormais au juge d'instruction, qui devra évaluer la situation. Ce dernier peut accepter la proposition de Khadim Ba en le plaçant sous contrôle judiciaire ou exiger le paiement total afin d'éviter un mandat de dépôt.
Quant à Ibrahima Mar Fall, il conteste les faits qui lui sont reprochés. Il se défend en affirmant qu'il est lié par une procédure bancaire avec la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), mais pas avec la Douane. Il indique également qu'il a reçu l'ordre d'émettre les chèques lors des opérations.
L'administration des Douanes les poursuit pour délit de réglementation des changes, avec un montant s'élevant à 215 milliards de F CFA. Selon Seneweb, les Douanes demandent à Khadim Ba de transiger pour un montant de 67 milliards de F CFA. D’après des sources autorisées, le patron de Locafrique a accepté cet accord, mais sous forme de moratoire. Cette proposition a été rejetée par les plaignants, qui exigent le paiement intégral des sommes dues. La décision revient désormais au juge d'instruction, qui devra évaluer la situation. Ce dernier peut accepter la proposition de Khadim Ba en le plaçant sous contrôle judiciaire ou exiger le paiement total afin d'éviter un mandat de dépôt.
Quant à Ibrahima Mar Fall, il conteste les faits qui lui sont reprochés. Il se défend en affirmant qu'il est lié par une procédure bancaire avec la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), mais pas avec la Douane. Il indique également qu'il a reçu l'ordre d'émettre les chèques lors des opérations.