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Médias sous pression : le Dcm dénonce une atteinte à la liberté d’informer au Sénégal

Samedi 21 Décembre 2024

Médias sous pression : le Dcm dénonce une atteinte à la liberté d’informer au Sénégal
Passer à l’action pour relever les nombreux défis et faire face aux urgences doit être le crédo du gouvernement, après une transition qui s’est déroulée dans le calme. Telle est la recommandation du mouvement «Demain c’est maintenant». L’ancien journaliste Mamoudou Ibra Kane et ses camarades n’ont pas manqué de condamner la «forfaiture» contre le maire de la Ville de Dakar et de dénoncer les nombreuses «violations» des droits humains par le pouvoir. 

Le mouvement «Demain c’est maintenant» (Dcm) s’est prononcé dans une déclaration sur la situation du pays, 10 mois après l’arrivée au pouvoir des membres du parti Pastef et de ses alliés. Dans ledit document, l’organisation politique dirigée par l’ancien journaliste Mamoudou Ibra Kane fait remarquer que «le Sénégal fait face à des défis majeurs». De ce fait, estiment les auteurs de la déclaration, «si la transition s’est déroulée dans le calme et le respect des principes démocratiques, il est temps de passer à l’action devant les urgences économiques et sociales».


Des urgences qui, selon eux, ont pour noms : «L’endettement, la réduction de la dette, l’autosuffisance alimentaire à travers une agriculture performante et modernisée, et l’industrialisation, l’emploi des jeunes, l’autonomisation des femmes, la lutte contre la pauvreté, l’inclusion sociale, une éducation et une santé de qualité accessibles à tous, etc.» Et d’indiquer : «2025 doit marquer un tournant. Nous invitons le gouvernement et les forces vives de la Nation à œuvrer pour transformer les aspirations des populations, déjà éprouvées par un quotidien difficile, en actions concrètes assurant le progrès économique et social.»

Les violations systématiques des libertés fondamentales dénoncées
Par ailleurs, Mamoudou Ibra Kane et ses camarades ont dénoncé «les violations systématiques des libertés fondamentales des citoyens avec des convocations et des détentions tous azimuts d’opposants, de leaders d’opinion ou de journalistes».

S’agissant du cas spécifique de la presse, le mouvement Dcm a désapprouvé «la décision du ministre de la Communication d’établir une liste dite «de médias reconnus», violant ainsi la Constitution et les lois qui consacrent le droit à l’information des Sénégalais, la liberté de la presse et la liberté d’entreprendre».
 
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