Les premiers résultats n’étaient pas attendus avant mardi ou mercredi, les résultats officiels provisoires devant être proclamés d’ici vendredi, avant un éventuel second tour le 12 août.
Mais selon les premiers résultats compilés par la coalition soutenant le président sortant, « Ibrahim Boubacar Keïta arrive largement en tête », a déclaré Mahamadou Camara, un porte-parole du candidat, se gardant de fournir des résultats chiffrés pour ne pas contrevenir à la loi. « Il est en bonne posture pour assurer sa succession », a-t-il ajouté.
De son côté, le directeur de campagne du chef de l’opposition, Tiébilé Dramé, a assuré « être en mesure » d’affirmer qu’un second tour opposerait MM. Keïta et Cissé, comme en 2013.
Le projet des partisans du président sortant de le faire réélire au premier tour « est déjà un échec », a ajouté M. Dramé, dénonçant « des bourrages d’urnes dans plusieurs localités du nord du pays » exigeant selon lui « un recomptage contradictoire ».
Dans la soirée, le camp d’un autre candidat en vue, l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, a également assuré avoir la « certitude » que celui-ci serait au second tour », ajoutant: « on veut nous voler la victoire ».
– Attaque vs. participation –
Le taux de participation n’était pas connu dans l’immédiat mais s’annonçait faible, selon les premières constatations d’observateurs électoraux.
Selon une source au ministère de l’Administration territoriale, il devrait être conforme à la tendance généralement observée dans ce pays, où moins du tiers des plus de 15 ans sont alphabétisés.
La participation devrait en outre être affectée par une série d’attaques jihadistes présumées qui a perturbé le vote, essentiellement dans des zones rurales du centre, malgré la mobilisation de plus de 30.000 membres des forces de sécurité, nationales et étrangères.
Pour « diverses raisons », le vote n’a pas pu avoir lieu dans 716 des plus de 23.000 bureaux de scrutin que compte le pays, selon le gouvernement. Près de 600 bureaux ont été affectés dans la région de Mopti (centre), mais dans tous les autres, le scrutin « s’est globalement bien déroulé et dans des conditions satisfaisantes ».
Jusqu’au dernier moment, « tout le monde pensait que les élections n’allaient pas se passer », a confié lundi, soulagé, un commercial de Bamako, Hamada Touré.
Mais selon les premiers résultats compilés par la coalition soutenant le président sortant, « Ibrahim Boubacar Keïta arrive largement en tête », a déclaré Mahamadou Camara, un porte-parole du candidat, se gardant de fournir des résultats chiffrés pour ne pas contrevenir à la loi. « Il est en bonne posture pour assurer sa succession », a-t-il ajouté.
De son côté, le directeur de campagne du chef de l’opposition, Tiébilé Dramé, a assuré « être en mesure » d’affirmer qu’un second tour opposerait MM. Keïta et Cissé, comme en 2013.
Le projet des partisans du président sortant de le faire réélire au premier tour « est déjà un échec », a ajouté M. Dramé, dénonçant « des bourrages d’urnes dans plusieurs localités du nord du pays » exigeant selon lui « un recomptage contradictoire ».
Dans la soirée, le camp d’un autre candidat en vue, l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, a également assuré avoir la « certitude » que celui-ci serait au second tour », ajoutant: « on veut nous voler la victoire ».
– Attaque vs. participation –
Le taux de participation n’était pas connu dans l’immédiat mais s’annonçait faible, selon les premières constatations d’observateurs électoraux.
Selon une source au ministère de l’Administration territoriale, il devrait être conforme à la tendance généralement observée dans ce pays, où moins du tiers des plus de 15 ans sont alphabétisés.
La participation devrait en outre être affectée par une série d’attaques jihadistes présumées qui a perturbé le vote, essentiellement dans des zones rurales du centre, malgré la mobilisation de plus de 30.000 membres des forces de sécurité, nationales et étrangères.
Pour « diverses raisons », le vote n’a pas pu avoir lieu dans 716 des plus de 23.000 bureaux de scrutin que compte le pays, selon le gouvernement. Près de 600 bureaux ont été affectés dans la région de Mopti (centre), mais dans tous les autres, le scrutin « s’est globalement bien déroulé et dans des conditions satisfaisantes ».
Jusqu’au dernier moment, « tout le monde pensait que les élections n’allaient pas se passer », a confié lundi, soulagé, un commercial de Bamako, Hamada Touré.