Renvoyé devant la chambre criminelle par le juge du 6ème cabinet, S. Diallo est poursuivi pour attouchements, détournement de mineure et pédophilie sur la personne de K. Diallo, âgée de 16 ans lors des faits survenus en 2022.
D'après Dakaractu, le mis en cause a été jugé l’après-midi du 2 juillet devant la chambre criminelle. Né en Guinée et résidant à l’Unité 18 des Parcelles Assainies, S. Diallo a nié les accusations portées contre lui. « Je connais K. Diallo. Elle est venue une seule fois chez moi de son propre gré », a-t-il affirmé. La victime, cependant, a soutenu qu'il l’avait amenée chez lui. « C’est lui qui est venu me chercher chez une amie avec sa moto et m’a amenée chez lui. Une fois sur place, il m’a donné du jus, après quoi j’ai perdu connaissance et passé la nuit dans sa chambre », a raconté K. Diallo.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi elle avait dormi chez S. Diallo, elle a expliqué qu'elle n'en avait pas eu conscience. « C’est à mon réveil que j’ai réalisé que j’avais dormi dans sa chambre. J’ai ressenti des courbatures et mes jambes étaient lourdes. Le lendemain, il m’a enfermée dans la chambre. On l’a appelé pour qu’il revienne ouvrir la porte. Je suis rentrée en taxi, payé par lui », a-t-elle ajouté.
S. Diallo a présenté une autre version des événements. « Cette nuit-là, je l’ai raccompagnée chez elle vers 21 heures, mais elle a refusé de rentrer. Nous sommes retournés à la maison et avons discuté à l’extérieur jusqu’à environ 2 heures du matin, puis nous sommes montés dans ma chambre », a-t-il expliqué.
Le site Dakaractu précise que les débats d’audience ont révélé que les deux se sont rencontrés sur TikTok. « On s’est connu sur TikTok et avons discuté avant de se donner rendez-vous. Elle est venue elle-même à la maison vers 20 heures », a précisé S. Diallo. K. Diallo a soutenu que S. Diallo lui avait servi du jus qui l’a rendue inconsciente. « Cette nuit, il m’a payé le dîner et a acheté du jus Pressea », a déclaré K. Diallo. S. Diallo a réfuté cette affirmation en disant : « Nous n’étions pas les seuls à boire ce jus, d’autres habitants de la maison en ont également bu. »
Le parquet a mentionné des images dans le dossier suggérant un rapport sexuel, chacune des parties accusant l’autre de les avoir prises. « C’est S. Diallo qui a pris les photos et les vidéos », a affirmé K. Diallo, tandis que S. Diallo a répliqué : « C’est elle qui a pris les images avec mon téléphone. Elle connaît mon mot de passe. »
K. Diallo a déclaré avoir consulté un médecin qui lui a confirmé une pénétration. Interrogée à ce sujet, elle a dit : « J’ignore s’il y a eu un rapport sexuel. » S. Diallo a nié tout rapport sexuel.
Le représentant du ministère public a confirmé les accusations de détournement de mineure et de pédophilie, et a demandé une condamnation à 7 ans de prison ferme.
La défense a souligné la relation amoureuse entre les deux et les lacunes du dossier, arguant qu'aucun acte civil n'a prouvé que la victime avait 16 ans au moment des faits et remettant en question le caractère volontaire de son déplacement chez S. Diallo. L’avocat a également nié l’existence d’un rapport sexuel. L’affaire a été mise en délibéré pour le 16 juillet prochain.
D'après Dakaractu, le mis en cause a été jugé l’après-midi du 2 juillet devant la chambre criminelle. Né en Guinée et résidant à l’Unité 18 des Parcelles Assainies, S. Diallo a nié les accusations portées contre lui. « Je connais K. Diallo. Elle est venue une seule fois chez moi de son propre gré », a-t-il affirmé. La victime, cependant, a soutenu qu'il l’avait amenée chez lui. « C’est lui qui est venu me chercher chez une amie avec sa moto et m’a amenée chez lui. Une fois sur place, il m’a donné du jus, après quoi j’ai perdu connaissance et passé la nuit dans sa chambre », a raconté K. Diallo.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi elle avait dormi chez S. Diallo, elle a expliqué qu'elle n'en avait pas eu conscience. « C’est à mon réveil que j’ai réalisé que j’avais dormi dans sa chambre. J’ai ressenti des courbatures et mes jambes étaient lourdes. Le lendemain, il m’a enfermée dans la chambre. On l’a appelé pour qu’il revienne ouvrir la porte. Je suis rentrée en taxi, payé par lui », a-t-elle ajouté.
S. Diallo a présenté une autre version des événements. « Cette nuit-là, je l’ai raccompagnée chez elle vers 21 heures, mais elle a refusé de rentrer. Nous sommes retournés à la maison et avons discuté à l’extérieur jusqu’à environ 2 heures du matin, puis nous sommes montés dans ma chambre », a-t-il expliqué.
Le site Dakaractu précise que les débats d’audience ont révélé que les deux se sont rencontrés sur TikTok. « On s’est connu sur TikTok et avons discuté avant de se donner rendez-vous. Elle est venue elle-même à la maison vers 20 heures », a précisé S. Diallo. K. Diallo a soutenu que S. Diallo lui avait servi du jus qui l’a rendue inconsciente. « Cette nuit, il m’a payé le dîner et a acheté du jus Pressea », a déclaré K. Diallo. S. Diallo a réfuté cette affirmation en disant : « Nous n’étions pas les seuls à boire ce jus, d’autres habitants de la maison en ont également bu. »
Le parquet a mentionné des images dans le dossier suggérant un rapport sexuel, chacune des parties accusant l’autre de les avoir prises. « C’est S. Diallo qui a pris les photos et les vidéos », a affirmé K. Diallo, tandis que S. Diallo a répliqué : « C’est elle qui a pris les images avec mon téléphone. Elle connaît mon mot de passe. »
K. Diallo a déclaré avoir consulté un médecin qui lui a confirmé une pénétration. Interrogée à ce sujet, elle a dit : « J’ignore s’il y a eu un rapport sexuel. » S. Diallo a nié tout rapport sexuel.
Le représentant du ministère public a confirmé les accusations de détournement de mineure et de pédophilie, et a demandé une condamnation à 7 ans de prison ferme.
La défense a souligné la relation amoureuse entre les deux et les lacunes du dossier, arguant qu'aucun acte civil n'a prouvé que la victime avait 16 ans au moment des faits et remettant en question le caractère volontaire de son déplacement chez S. Diallo. L’avocat a également nié l’existence d’un rapport sexuel. L’affaire a été mise en délibéré pour le 16 juillet prochain.