Le professeur Papa Ahmed Fall, chef du service d’urologie à l’hôpital Dalal Jam et président de l’Association sénégalaise d’urologie, a révélé que le Sénégal enregistre chaque année au moins 1000 nouveaux cas de cancer de la prostate. Lors d’une conférence de presse à Dakar, il a précisé que ce chiffre pourrait être sous-estimé, en raison de nombreux cas non signalés ou diagnostiqués trop tard.
« Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes au Sénégal, mais seulement 20% des cas sont détectés à un stade précoce, ce qui permet un traitement radical. Malheureusement, 80% des diagnostics sont faits à un stade avancé, ce qui rend le traitement plus coûteux et moins efficace », a expliqué le Pr Fall. Il a souligné l’importance du dépistage précoce, qui améliore les chances de guérison et permet de réduire les coûts de traitement.
Le professeur a également détaillé les coûts élevés des traitements : un traitement de base pour les stades précoces coûte environ 250 000 à 300 000 FCFA tous les trois mois. Pour les stades avancés, nécessitant des thérapies plus intensives, les coûts peuvent atteindre 800 000 FCFA ou plus chaque mois, selon l’APS.
Fatma Guenoune, présidente de la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA), a également plaidé en faveur d'une intervention de l'État pour rendre l’hormonothérapie gratuite, notamment pour les hommes retraités qui supportent le lourd fardeau financier des traitements. Elle a demandé au président de la République d’allouer des fonds pour soutenir la prise en charge des cancers masculins.
« Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes au Sénégal, mais seulement 20% des cas sont détectés à un stade précoce, ce qui permet un traitement radical. Malheureusement, 80% des diagnostics sont faits à un stade avancé, ce qui rend le traitement plus coûteux et moins efficace », a expliqué le Pr Fall. Il a souligné l’importance du dépistage précoce, qui améliore les chances de guérison et permet de réduire les coûts de traitement.
Le professeur a également détaillé les coûts élevés des traitements : un traitement de base pour les stades précoces coûte environ 250 000 à 300 000 FCFA tous les trois mois. Pour les stades avancés, nécessitant des thérapies plus intensives, les coûts peuvent atteindre 800 000 FCFA ou plus chaque mois, selon l’APS.
Fatma Guenoune, présidente de la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA), a également plaidé en faveur d'une intervention de l'État pour rendre l’hormonothérapie gratuite, notamment pour les hommes retraités qui supportent le lourd fardeau financier des traitements. Elle a demandé au président de la République d’allouer des fonds pour soutenir la prise en charge des cancers masculins.