Le sexe pendant la grossesse n’est pas déconseillé. Elle ne met pas en danger le fœtus. En revanche, une fois le bébé né, d’autres facteurs peuvent venir perturber la libido de la femme. C’est le cas de l’allaitement, compte tenu des contraintes qu’il implique. Le désir sexuel est souvent au point mort pendant cette période. Mais comprendre les causes de cette baisse de libido peut aider à mieux vivre ce changement temporaire.
1-La question hormonale
La plupart des animaux ont des relations sexuelles uniquement pendant les périodes de reproduction et de chaleurs. Chez nos amies les bêtes, la grossesse et l’allaitement ne sont pas propices aux ébats. Nous, êtres humains, sommes capables de désirer, d’être excités et de prendre du plaisir pendant les rapports, à n’importe quel moment, même quand la femme n’est pas en période d’ovulation. Mais force est de constater que nos hormones nous jouent parfois des tours.
En effet, la baisse du désir sexuel pendant l'allaitement est liée à un mécanisme naturel qui s’opère chez tous les mammifères et qui concentre toute l’attention de la mère vers le bébé quand il en a le plus besoin.
Après avoir donné naissance à un enfant, toutes les hormones (œstrogènes, testostérone et progestérone) qui ont été chamboulées pendant la grossesse et qui ont pu booster la libido retombent à leurs niveaux les plus bas. C’est à ce moment-là que la prolactine, hormone ennemie de la libido, prend la relève.
Si l’allaitement est exclusif pendant les six premiers mois de l’enfant, la femme traverse une période semblable à celle de la ménopause d’un point de vue hormonal. Elle peut souffrir de bouffées de chaleur et de sécheresse vaginale, deux symptômes qui ne facilitent pas les rapports sexuels et peuvent même les rendre douloureux.
2-Des gênes pendant les rapports
Juste après l'accouchement, que vous allaitiez ou non, la reprise des rapports sexuels avec pénétration n’est pas toujours facile.
Selon les toubibs, si l’accouchement s’est fait par voie basse et qu’il y a eu une épisiotomie (acte chirurgical consistant à ouvrir le périnée pour laisser passer le bébé), les points de suture réalisés pour refermer cette partie peuvent gêner pendant le coït. Chez celles qui ont souffert d’une déchirure pendant l’accouchement, la cicatrice peut rester pendant un long moment un obstacle aux rapports sexuels. L’intervention d’un professionnel (par exemple un physiothérapeute spécialiste de la musculation du périnée) est parfois nécessaire pour aider la femme à retrouver l’élasticité au niveau de la zone de la cicatrice et ainsi réduire la gêne pendant l’acte.
3-Le manque de temps
Avec la fatigue et les horaires décalés du bébé les premiers mois, il est normal de préférer le repos aux galipettes sous la couette. Les relations sexuelles passent alors au second plan.
Heureusement, les choses reviennent progressivement à la normale, il faut juste être patient. Si vous n’êtes pas tentée par le sexe pendant cette période post-partum, n’oubliez pas qu’il y a aussi les baisers, les caresses et les moments à deux pour vous retrouver.
Toujours est-il que la communication et la compréhension sont indispensables dans un couple pour pouvoir exprimer ses désirs et ses réticences sans froisser l’autre.
buzzenegal
1-La question hormonale
La plupart des animaux ont des relations sexuelles uniquement pendant les périodes de reproduction et de chaleurs. Chez nos amies les bêtes, la grossesse et l’allaitement ne sont pas propices aux ébats. Nous, êtres humains, sommes capables de désirer, d’être excités et de prendre du plaisir pendant les rapports, à n’importe quel moment, même quand la femme n’est pas en période d’ovulation. Mais force est de constater que nos hormones nous jouent parfois des tours.
En effet, la baisse du désir sexuel pendant l'allaitement est liée à un mécanisme naturel qui s’opère chez tous les mammifères et qui concentre toute l’attention de la mère vers le bébé quand il en a le plus besoin.
Après avoir donné naissance à un enfant, toutes les hormones (œstrogènes, testostérone et progestérone) qui ont été chamboulées pendant la grossesse et qui ont pu booster la libido retombent à leurs niveaux les plus bas. C’est à ce moment-là que la prolactine, hormone ennemie de la libido, prend la relève.
Si l’allaitement est exclusif pendant les six premiers mois de l’enfant, la femme traverse une période semblable à celle de la ménopause d’un point de vue hormonal. Elle peut souffrir de bouffées de chaleur et de sécheresse vaginale, deux symptômes qui ne facilitent pas les rapports sexuels et peuvent même les rendre douloureux.
2-Des gênes pendant les rapports
Juste après l'accouchement, que vous allaitiez ou non, la reprise des rapports sexuels avec pénétration n’est pas toujours facile.
Selon les toubibs, si l’accouchement s’est fait par voie basse et qu’il y a eu une épisiotomie (acte chirurgical consistant à ouvrir le périnée pour laisser passer le bébé), les points de suture réalisés pour refermer cette partie peuvent gêner pendant le coït. Chez celles qui ont souffert d’une déchirure pendant l’accouchement, la cicatrice peut rester pendant un long moment un obstacle aux rapports sexuels. L’intervention d’un professionnel (par exemple un physiothérapeute spécialiste de la musculation du périnée) est parfois nécessaire pour aider la femme à retrouver l’élasticité au niveau de la zone de la cicatrice et ainsi réduire la gêne pendant l’acte.
3-Le manque de temps
Avec la fatigue et les horaires décalés du bébé les premiers mois, il est normal de préférer le repos aux galipettes sous la couette. Les relations sexuelles passent alors au second plan.
Heureusement, les choses reviennent progressivement à la normale, il faut juste être patient. Si vous n’êtes pas tentée par le sexe pendant cette période post-partum, n’oubliez pas qu’il y a aussi les baisers, les caresses et les moments à deux pour vous retrouver.
Toujours est-il que la communication et la compréhension sont indispensables dans un couple pour pouvoir exprimer ses désirs et ses réticences sans froisser l’autre.
buzzenegal