Émotion intense au Togo après l'attaque survenue lors d'un rassemblement politique dimanche à Lomé. Une réunion organisée par la plateforme d'opposition DMP (Dynamique pour la majorité du peuple) a rapidement dégénéré lorsque des individus ont lancé des chaises en direction de la tribune, interrompant brutalement l'événement. Plusieurs personnes ont été blessées, y compris le député sénégalais Guy Marius Sagna, présent au Togo dans le cadre d'une session délocalisée du Parlement de la CEDEAO.
Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a qualifié l'incident d'« inqualifiable ». À Lomé, des opposants et des organisations de la société civile dénoncent cette attaque, la percevant comme une tentative de réprimer les voix dissidentes.
David Dosseh, porte-parole du front citoyen Togo Debout, était présent lors de l'attaque. « C'est un sentiment de honte qu'un frère étranger, un Sénégalais, ait subi de telles violences. Cela montre, encore une fois, qu'au Togo, la violence est utilisée par le pouvoir pour empêcher les rassemblements et museler les expressions. Pire encore, il y a une impunité flagrante, car ceux qui ont participé à ces actes de barbarie sont partis sans être inquiétés, sous les yeux des forces de sécurité, qui n'ont pas réagi. »
Aucun élément ne confirme la présence des forces de l'ordre sur les lieux, a rétorqué Yawa Kouigan, porte-parole du gouvernement togolais. Selon elle, ceux qui accusent le pouvoir agissent sous le coup de l'émotion ou de la mauvaise foi. Elle appelle à attendre les conclusions de la justice : « Je n’ai pas encore d’informations précises, mais il est important de laisser la justice faire son travail. Les responsables de ces actes, qui ont pris la décision erronée de s'attaquer à des citoyens en réunion, doivent être identifiés sur la base des preuves apportées. »
Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a qualifié l'incident d'« inqualifiable ». À Lomé, des opposants et des organisations de la société civile dénoncent cette attaque, la percevant comme une tentative de réprimer les voix dissidentes.
David Dosseh, porte-parole du front citoyen Togo Debout, était présent lors de l'attaque. « C'est un sentiment de honte qu'un frère étranger, un Sénégalais, ait subi de telles violences. Cela montre, encore une fois, qu'au Togo, la violence est utilisée par le pouvoir pour empêcher les rassemblements et museler les expressions. Pire encore, il y a une impunité flagrante, car ceux qui ont participé à ces actes de barbarie sont partis sans être inquiétés, sous les yeux des forces de sécurité, qui n'ont pas réagi. »
Aucun élément ne confirme la présence des forces de l'ordre sur les lieux, a rétorqué Yawa Kouigan, porte-parole du gouvernement togolais. Selon elle, ceux qui accusent le pouvoir agissent sous le coup de l'émotion ou de la mauvaise foi. Elle appelle à attendre les conclusions de la justice : « Je n’ai pas encore d’informations précises, mais il est important de laisser la justice faire son travail. Les responsables de ces actes, qui ont pris la décision erronée de s'attaquer à des citoyens en réunion, doivent être identifiés sur la base des preuves apportées. »