L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a dressé un sévère réquisitoire contre le régime de Macky Sall lors du lancement de son parti « Alliance pour la citoyenneté et le travail ». sur Parlant de l’état de la démocratie au Sénégal, Abdoul Mbaye de s’interroger : « peut-on être une démocratie moderne et avancée lorsqu’on est dans un pays où pour faire taire les opinons divergentes ou les esprits critiques au sein du monde politique, de la presse ou de la société civile, on distribue à tour de rôle des postes et des avantages, en creusant dans la plus grande irresponsabilité les dépenses publiques? »
« Ceux qui nous gouvernent aiment-ils les lois ? Respectent-ils l’état de droit ? » La réponse de Abdoul Mbaye semble être le non sur ce sujet. « On peut en douter », dira-t-il « lorsqu’on voit le mépris constant des procédures à tous les niveaux… Observez combien de fois un des droits les plus élémentaires en démocratie, celui de manifester, est souvent refusé aux uns et accordé aux autres. »
« Les nominations se faisant sur la base d’un brevet de militantisme et la politisation de la fonction publique et de la diplomatie », sont aussi des maux de ce régime, selon Abdoul Mbaye qui regrette qu’on ne mette pas« l’amour de la patrie et l’intérêt général au-dessus de tout. »
Cette « descente aux enfers » est due à ce que Abdoul Mbaye va appeler les « politiciens professionnels » qui ont «rendu malade la société ». « Notre société est fragilisée, elle n’est pas loin du collapsus », dira-t-il. Sur la situation de l'école, le mal est plus grand, selon Abdoul Mbaye « vu l’état de délabrement et de dénuement du système de nos écoles publiques, vu les grèves récurrentes de tous, vu surtout les promesses faites par les autorités qu’elles se savent incapables de tenir. »
La santé, l’industrie, l’agriculture et les services sont autant de secteurs sur lesquels il y a urgence d’agir, finira par dire Abdoul Mbaye qui est d’avis « qu'à l’exception de la politique politicienne, dans tout autre domaine, ceux qui nous gouvernent tombent dans une léthargie profonde... »
« Ceux qui nous gouvernent aiment-ils les lois ? Respectent-ils l’état de droit ? » La réponse de Abdoul Mbaye semble être le non sur ce sujet. « On peut en douter », dira-t-il « lorsqu’on voit le mépris constant des procédures à tous les niveaux… Observez combien de fois un des droits les plus élémentaires en démocratie, celui de manifester, est souvent refusé aux uns et accordé aux autres. »
« Les nominations se faisant sur la base d’un brevet de militantisme et la politisation de la fonction publique et de la diplomatie », sont aussi des maux de ce régime, selon Abdoul Mbaye qui regrette qu’on ne mette pas« l’amour de la patrie et l’intérêt général au-dessus de tout. »
Cette « descente aux enfers » est due à ce que Abdoul Mbaye va appeler les « politiciens professionnels » qui ont «rendu malade la société ». « Notre société est fragilisée, elle n’est pas loin du collapsus », dira-t-il. Sur la situation de l'école, le mal est plus grand, selon Abdoul Mbaye « vu l’état de délabrement et de dénuement du système de nos écoles publiques, vu les grèves récurrentes de tous, vu surtout les promesses faites par les autorités qu’elles se savent incapables de tenir. »
La santé, l’industrie, l’agriculture et les services sont autant de secteurs sur lesquels il y a urgence d’agir, finira par dire Abdoul Mbaye qui est d’avis « qu'à l’exception de la politique politicienne, dans tout autre domaine, ceux qui nous gouvernent tombent dans une léthargie profonde... »