Le ministre de la Communication, Alioune Sall, a publié ce mardi une liste des 112 médias officiellement reconnus par l’État sur un total de 535 recensés. Cette décision, qui vise à encadrer le secteur, a suscité de vives réactions, notamment de la part d’Ameth Diallo, coordinateur national de la coalition Gox Yu Bees. Il rappelle avec insistance que cette démarche ne doit en aucun cas empiéter sur la liberté de la presse, consacrée par l’article 11 de la Constitution sénégalaise.
Dans une déclaration détaillée, Ameth Diallo revient sur l’importance de l’article 11 de la Constitution, qui garantit que « la création des organes de presse n’est soumise à aucune autorisation préalable. » Il explique que ce texte fondamental permet à tout média de voir le jour librement, qu’il s’agisse de thématiques politiques, économiques, culturelles, sociales ou autres. Pour lui, cette disposition assure la pluralité des opinions et contribue à renforcer la démocratie sénégalaise.
Un rôle limité pour le ministère de la Communication
Diallo insiste sur une clarification essentielle : « Une confusion persiste concernant le rôle du ministre chargé de la communication. Ce dernier n’a aucun pouvoir pour décider de l’existence ou de la reconnaissance d’une entreprise de presse. »
Selon lui, le rôle du ministère se limite à appliquer les critères établis par la loi pour déterminer quels organes sont éligibles à l’aide à la presse. En aucun cas, cela ne doit interférer avec leur indépendance ou leur légitimité.
« L’existence d’un média repose uniquement sur la liberté garantie par la Constitution et non sur une décision administrative. »
Protection contre les ingérences politiques
Diallo met en garde contre les risques d’amalgame entre régulation et contrôle, qui pourraient fragiliser les médias. Il souligne que cette séparation des rôles est essentielle pour protéger les organes de presse contre toute ingérence politique, consolidant ainsi leur rôle de contre-pouvoir.
« Cette précision est cruciale pour éviter tout amalgame. La liberté de la presse, garantie par l’article 11, est non négociable et constitue une pierre angulaire de la démocratie sénégalaise. »
Un appel au respect des principes démocratiques
Ameth Diallo conclut en affirmant que l’État doit intervenir uniquement pour fixer un cadre législatif équitable, tout en soutenant les médias sans conditions arbitraires. « La liberté de la presse garantit une information libre, pluraliste et indépendante de toute influence gouvernementale. »
La publication de cette liste a donc relancé le débat sur la régulation du secteur et les garanties à apporter pour préserver la liberté de création et l’indépendance des médias, des éléments indispensables pour le fonctionnement d’une démocratie saine.
Dans une déclaration détaillée, Ameth Diallo revient sur l’importance de l’article 11 de la Constitution, qui garantit que « la création des organes de presse n’est soumise à aucune autorisation préalable. » Il explique que ce texte fondamental permet à tout média de voir le jour librement, qu’il s’agisse de thématiques politiques, économiques, culturelles, sociales ou autres. Pour lui, cette disposition assure la pluralité des opinions et contribue à renforcer la démocratie sénégalaise.
Un rôle limité pour le ministère de la Communication
Diallo insiste sur une clarification essentielle : « Une confusion persiste concernant le rôle du ministre chargé de la communication. Ce dernier n’a aucun pouvoir pour décider de l’existence ou de la reconnaissance d’une entreprise de presse. »
Selon lui, le rôle du ministère se limite à appliquer les critères établis par la loi pour déterminer quels organes sont éligibles à l’aide à la presse. En aucun cas, cela ne doit interférer avec leur indépendance ou leur légitimité.
« L’existence d’un média repose uniquement sur la liberté garantie par la Constitution et non sur une décision administrative. »
Protection contre les ingérences politiques
Diallo met en garde contre les risques d’amalgame entre régulation et contrôle, qui pourraient fragiliser les médias. Il souligne que cette séparation des rôles est essentielle pour protéger les organes de presse contre toute ingérence politique, consolidant ainsi leur rôle de contre-pouvoir.
« Cette précision est cruciale pour éviter tout amalgame. La liberté de la presse, garantie par l’article 11, est non négociable et constitue une pierre angulaire de la démocratie sénégalaise. »
Un appel au respect des principes démocratiques
Ameth Diallo conclut en affirmant que l’État doit intervenir uniquement pour fixer un cadre législatif équitable, tout en soutenant les médias sans conditions arbitraires. « La liberté de la presse garantit une information libre, pluraliste et indépendante de toute influence gouvernementale. »
La publication de cette liste a donc relancé le débat sur la régulation du secteur et les garanties à apporter pour préserver la liberté de création et l’indépendance des médias, des éléments indispensables pour le fonctionnement d’une démocratie saine.