Ce lundi 13 janvier, Anta Diouf Seck s’est exprimé sur les cas de violences basées sur le genre à Bakel. Selon la cheffe du service du développement communautaire de ce département de l’Est du Sénégal, il y a eu 55 cas de violences sur des femmes et des enfants en 2024.
« Nous avons reçu durant l’année 2024, 19 enfants talibés battus par leur maître. Nous avons enregistré 12 cas de mariage précoces et 24 femmes victimes de violences conjugales, psychologues », révèle-t-elle à l’APS. « On note également beaucoup de cas de viol. Tout récemment, en fin décembre, on a enregistré deux cas de viol sur deux élèves », ajoute-t-elle.
Anta Diouf Seck a par ailleurs évoqué les mariages sans consentement. « Pour les mariages forcés, il n’y en a presque plus parce que les gens viennent dénoncer la pratique. L’excision également avec ses conséquences sanitaires et psychologues commence à disparaitre. On va continuer à descendre sur le terrain, parler aux gens. On le faisait déjà, mais on va changer de discours pour faire venir les réticents en leur expliquant mieux les méfaits liés des mariages précoces et autres violences ».
Dans le but d’aider les victimes de violences, un centre d’accueil communautaire a été érigé. Ce grâce à un partenariat avec les clubs UNESCO de Dijon, en France. « Le centre a une capacité d’accueil de dix éléments. Il s’agit notamment des filles et des enfants dont des talibés. Ils restent 72h dans le centre mais parfois je garde certaines femmes et filles durant sept jours », souligne Anta Diouf Seck.
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« Nous avons reçu durant l’année 2024, 19 enfants talibés battus par leur maître. Nous avons enregistré 12 cas de mariage précoces et 24 femmes victimes de violences conjugales, psychologues », révèle-t-elle à l’APS. « On note également beaucoup de cas de viol. Tout récemment, en fin décembre, on a enregistré deux cas de viol sur deux élèves », ajoute-t-elle.
Anta Diouf Seck a par ailleurs évoqué les mariages sans consentement. « Pour les mariages forcés, il n’y en a presque plus parce que les gens viennent dénoncer la pratique. L’excision également avec ses conséquences sanitaires et psychologues commence à disparaitre. On va continuer à descendre sur le terrain, parler aux gens. On le faisait déjà, mais on va changer de discours pour faire venir les réticents en leur expliquant mieux les méfaits liés des mariages précoces et autres violences ».
Dans le but d’aider les victimes de violences, un centre d’accueil communautaire a été érigé. Ce grâce à un partenariat avec les clubs UNESCO de Dijon, en France. « Le centre a une capacité d’accueil de dix éléments. Il s’agit notamment des filles et des enfants dont des talibés. Ils restent 72h dans le centre mais parfois je garde certaines femmes et filles durant sept jours », souligne Anta Diouf Seck.
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