Le journal de 20 heures de Télé Congo a reçu, pour son édition du 11 janvier, la visite inopinée du ministre d’État et directeur de cabinet de la présidence, Florent Ntsiba, venu annoncer à ses compatriotes le non moins surprenant remaniement ministériel décidé le matin même par le chef de l’État, Denis Sassou Nguesso (DSN). Annoncé régulièrement depuis plusieurs mois, ce « léger réaménagement » – pour reprendre la formulation de Florent Ntsiba – vise à donner « une nouvelle impulsion à l’action gouvernementale, pour une plus grande efficacité », et ce à un peu plus d’un an de la prochaine élection présidentielle, attendue pour mars 2026.
Pour terminer ce quinquennat, le président du Congo a renouvelé sa confiance à Anatole Collinet Makosso, Premier ministre depuis mai 2021 et qui dirigera donc sa troisième équipe gouvernementale. Il pourra cette fois encore s’appuyer sur les piliers du régime que constituent les cinq ministres d’État qui tous ont conservé leurs prérogatives et leur ordre protocolaire : Firmin Ayessa à la Fonction publique, au Travail et à la Sécurité sociale ; Alphonse Claude Nsilou, au Commerce et à la consommation ; Pierre Oba aux Industries minières et à la Géologie ; Pierre Mabiala aux Affaires foncières et au Domaine public, tout en étant en charge des relations avec le Parlement ; et enfin Jean-Jacques Bouya à l’Aménagement du territoire et aux Grands travaux.
Le ministre de la Défense, Charles Richard Mondjo, son collègue de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Mboulou, tout comme le chef de la diplomatie, Jean-Claude Gakosso, et le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Paul-Valentin Ngobo, ont tous été reconduits dans leurs fonctions respectives. C’est également le cas de Bruno Itoua aux Hydrocarbures, de Thierry Moungalla à la Communication et aux Médias, et d’Arlette Soudan-Nonault* à l’Environnement, au Développement durable et au Bassin du Congo. Autre ministre confirmé, Denis Christel Sassou Nguesso, qui conserve la Coopération internationale et la Promotion des partenariats publics-privés (PPP).
Le premier changement, dans l’ordre protocolaire, concerne le ministère des Finances : Jean-Baptiste Ondaye a été remplacé par Christian Yoka, directeur Afrique de l’Agence française de développement (AFD) depuis 2021. Le fils d’Aimé-Emmanuel Yoka, qui fut garde des Sceaux de 2007 à 2016, récupère également le Portefeuille public ainsi que le Budget, jusqu’alors entre les mains de Ludovic Ngatsé. Ce dernier reprend l’Économie, le Plan et l’Intégration régionale – deux portefeuilles jusque-là détenus par Ingrid Ebouka-Babackas, nommée au ministère des Transports en lieu et place de Honoré Sayi. Seul ministre issu de l’opposition, Sayi est désormais à la tête du ministère de l’Économie fluviale et des Voies navigables à la place de Guy George Mbaka, qui quitte donc le gouvernement.
L’autre changement concerne le ministère de l’Enseignement supérieur, toujours dirigé par Delphine Edith Emmanuel, mais qui doit céder la Recherche scientifique et l’Innovation technologique au revenant Rigobert Maboundou, ancien ministre de l’Agriculture et de l’Élevage jusqu’en 2016. Enfin, nommé au Contrôle d’État, à la Qualité des services publics et à la Lutte contre les antivaleurs, Gilbert Mokoki a permuté avec Jean Rosaire Ibara, qui récupère la Santé.
Pour terminer ce quinquennat, le président du Congo a renouvelé sa confiance à Anatole Collinet Makosso, Premier ministre depuis mai 2021 et qui dirigera donc sa troisième équipe gouvernementale. Il pourra cette fois encore s’appuyer sur les piliers du régime que constituent les cinq ministres d’État qui tous ont conservé leurs prérogatives et leur ordre protocolaire : Firmin Ayessa à la Fonction publique, au Travail et à la Sécurité sociale ; Alphonse Claude Nsilou, au Commerce et à la consommation ; Pierre Oba aux Industries minières et à la Géologie ; Pierre Mabiala aux Affaires foncières et au Domaine public, tout en étant en charge des relations avec le Parlement ; et enfin Jean-Jacques Bouya à l’Aménagement du territoire et aux Grands travaux.
Le ministre de la Défense, Charles Richard Mondjo, son collègue de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Mboulou, tout comme le chef de la diplomatie, Jean-Claude Gakosso, et le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Paul-Valentin Ngobo, ont tous été reconduits dans leurs fonctions respectives. C’est également le cas de Bruno Itoua aux Hydrocarbures, de Thierry Moungalla à la Communication et aux Médias, et d’Arlette Soudan-Nonault* à l’Environnement, au Développement durable et au Bassin du Congo. Autre ministre confirmé, Denis Christel Sassou Nguesso, qui conserve la Coopération internationale et la Promotion des partenariats publics-privés (PPP).
Le premier changement, dans l’ordre protocolaire, concerne le ministère des Finances : Jean-Baptiste Ondaye a été remplacé par Christian Yoka, directeur Afrique de l’Agence française de développement (AFD) depuis 2021. Le fils d’Aimé-Emmanuel Yoka, qui fut garde des Sceaux de 2007 à 2016, récupère également le Portefeuille public ainsi que le Budget, jusqu’alors entre les mains de Ludovic Ngatsé. Ce dernier reprend l’Économie, le Plan et l’Intégration régionale – deux portefeuilles jusque-là détenus par Ingrid Ebouka-Babackas, nommée au ministère des Transports en lieu et place de Honoré Sayi. Seul ministre issu de l’opposition, Sayi est désormais à la tête du ministère de l’Économie fluviale et des Voies navigables à la place de Guy George Mbaka, qui quitte donc le gouvernement.
L’autre changement concerne le ministère de l’Enseignement supérieur, toujours dirigé par Delphine Edith Emmanuel, mais qui doit céder la Recherche scientifique et l’Innovation technologique au revenant Rigobert Maboundou, ancien ministre de l’Agriculture et de l’Élevage jusqu’en 2016. Enfin, nommé au Contrôle d’État, à la Qualité des services publics et à la Lutte contre les antivaleurs, Gilbert Mokoki a permuté avec Jean Rosaire Ibara, qui récupère la Santé.