Le GIE des transporteurs et chauffeurs routiers frigorifiques, affilié au Syndicat des transporteurs du Sénégal (SATRANS), a organisé un point de presse ce vendredi 3 janvier. L’objectif de cette rencontre était de dénoncer la corruption au niveau du port et d’autres plateformes, les tracasseries administratives et policières dans certains pays limitrophes (Guinée, Mali, Guinée-Bissau et Gambie), ainsi que de réclamer le respect strict des textes de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens.
« Nous rencontrons des problèmes dans les pays de la sous-région, notamment au Mali et en Guinée. Récemment, les marchandises d’un de nos collègues ont été saisies au Mali suite à un léger accident ayant causé des dégâts matériels. L’assurance CEDEAO ne fonctionne pas là-bas, alors qu’elle est exigée lorsque nous nous y rendons. Ce collègue a endommagé des panneaux solaires appartenant à des douaniers, et depuis, son camion est retenu. Ils exigent qu’il paie une compensation. Alors, à quoi sert l’assurance CEDEAO ? » s’est plaint Ndiouga Niang, chauffeur frigorifique, avant d’interpeller les autorités : « Nous demandons leur aide. Les Maliens et les Guinéens sont bien traités au Sénégal, et nous souhaitons qu’ils nous accordent le même traitement. Nous voulons qu’ils cessent d’emprisonner nos compatriotes et de confisquer leurs outils de travail. »
Un appel à la grève
Ces transporteurs, exprimant leur exaspération, envisagent une grève si rien n’est fait : « Nous appelons tous nos compatriotes travaillant dans le secteur du poisson à cesser leurs activités. Nous ne pouvons plus travailler dans de telles conditions. Nous rencontrons des problèmes sans fin dans ces pays. Ici, au Sénégal, lorsqu’un étranger et moi avons un litige, nous sommes jugés sur un pied d’égalité, ce qui n’est pas le cas là-bas. Par exemple, lorsque je pars d’ici à 7 heures du matin, je devrais arriver à Moussala avant 20 heures, mais je suis contrôlé une trentaine de fois en chemin. Ce n’est pas normal. La CEDEAO prévoit seulement trois postes de contrôle. Nous appelons donc nos autorités à intervenir pour mettre fin à cette situation », a déclaré Ndiouga Niang.
Un cri de détresse collectif
Matar Sène, président du GIE des chauffeurs routiers frigorifiques, a exprimé un message similaire : « Je rappelle aux autorités que nous travaillons dans des conditions très difficiles. Nous subissons de nombreuses injustices dans les pays voisins. Nous sommes épuisés. Nous avons investi pour créer des emplois et nous aspirons à un travail honnête et digne. Les autorités doivent nous soutenir, car nous sommes à bout », a-t-il insisté.
Appel aux ambassades sénégalaises
De son côté, Pape Mamadou Ndiaye, secrétaire général du Syndicat des acteurs du transport national et transnational, a interpellé les ambassades du Sénégal en Guinée et au Mali pour qu’elles se penchent sur la situation des transporteurs en difficulté : « Nous avons un camarade détenu en Guinée depuis huit mois. Il possède tous ses papiers, mais on lui demande de payer près de 3 millions de francs CFA. Les ressortissants de ces pays rencontrent parfois des problèmes ici au Sénégal, et en tant que secrétaire général du syndicat, j’interviens souvent pour trouver des solutions. Ces tracasseries doivent cesser, sinon nous arrêterons d’aller en Guinée », a-t-il averti.
« Nous rencontrons des problèmes dans les pays de la sous-région, notamment au Mali et en Guinée. Récemment, les marchandises d’un de nos collègues ont été saisies au Mali suite à un léger accident ayant causé des dégâts matériels. L’assurance CEDEAO ne fonctionne pas là-bas, alors qu’elle est exigée lorsque nous nous y rendons. Ce collègue a endommagé des panneaux solaires appartenant à des douaniers, et depuis, son camion est retenu. Ils exigent qu’il paie une compensation. Alors, à quoi sert l’assurance CEDEAO ? » s’est plaint Ndiouga Niang, chauffeur frigorifique, avant d’interpeller les autorités : « Nous demandons leur aide. Les Maliens et les Guinéens sont bien traités au Sénégal, et nous souhaitons qu’ils nous accordent le même traitement. Nous voulons qu’ils cessent d’emprisonner nos compatriotes et de confisquer leurs outils de travail. »
Un appel à la grève
Ces transporteurs, exprimant leur exaspération, envisagent une grève si rien n’est fait : « Nous appelons tous nos compatriotes travaillant dans le secteur du poisson à cesser leurs activités. Nous ne pouvons plus travailler dans de telles conditions. Nous rencontrons des problèmes sans fin dans ces pays. Ici, au Sénégal, lorsqu’un étranger et moi avons un litige, nous sommes jugés sur un pied d’égalité, ce qui n’est pas le cas là-bas. Par exemple, lorsque je pars d’ici à 7 heures du matin, je devrais arriver à Moussala avant 20 heures, mais je suis contrôlé une trentaine de fois en chemin. Ce n’est pas normal. La CEDEAO prévoit seulement trois postes de contrôle. Nous appelons donc nos autorités à intervenir pour mettre fin à cette situation », a déclaré Ndiouga Niang.
Un cri de détresse collectif
Matar Sène, président du GIE des chauffeurs routiers frigorifiques, a exprimé un message similaire : « Je rappelle aux autorités que nous travaillons dans des conditions très difficiles. Nous subissons de nombreuses injustices dans les pays voisins. Nous sommes épuisés. Nous avons investi pour créer des emplois et nous aspirons à un travail honnête et digne. Les autorités doivent nous soutenir, car nous sommes à bout », a-t-il insisté.
Appel aux ambassades sénégalaises
De son côté, Pape Mamadou Ndiaye, secrétaire général du Syndicat des acteurs du transport national et transnational, a interpellé les ambassades du Sénégal en Guinée et au Mali pour qu’elles se penchent sur la situation des transporteurs en difficulté : « Nous avons un camarade détenu en Guinée depuis huit mois. Il possède tous ses papiers, mais on lui demande de payer près de 3 millions de francs CFA. Les ressortissants de ces pays rencontrent parfois des problèmes ici au Sénégal, et en tant que secrétaire général du syndicat, j’interviens souvent pour trouver des solutions. Ces tracasseries doivent cesser, sinon nous arrêterons d’aller en Guinée », a-t-il averti.