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Guinée : Après un mois de mariage, elle poignarde à mort son mari

Lundi 20 Janvier 2025

Guinée : Après un mois de mariage, elle poignarde à mort son mari
Il y a un mois, Boubacar Siddy Bah et Binta Bah convolaient en justes noces à la préfecture de Dalaba (ville du Fouta- Djalon). On présume que c’était l’amour fou entre les deux tourtereaux. Mais que s’est-il passé pour que 30 jours plus tard, dame Binta en vienne à poignarder à mort son bien aimé ? 


Elle le dira certainement à la police qui l’a déjà arrêtée.

Une dispute qui a mal tourné

Ce triste fait divers rapporté par le site d’informations Visionguinée, s’est produit dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 janvier 2025 à Fofoméré, un quartier de Kagbelen, (commune de Conakry). 

Selon Ibrahima Bah, frère de la victime, c’est lors d’une dispute que le drame est intervenu. « Mon petit frère vivait avec son épouse à Cimenterie Fofoméré. C’est l’un de ses voisins qui m’a appelé pour me dire qu’il avait eu une dispute avec sa femme et qu’elle l’avait poignardé à la cuisse. Ils l’ont envoyé dans une clinique du quartier , mais les médecins leur ont demandé de le transporter d’urgence à Ignace Deen. Une fois là-bas, ils l’ont mis sous perfusion. Les médecins m’ont dit que le couteau avait touché plusieurs veines et qu’ils devaient l’opérer. Ils m’ont demandé la somme de 580.000 francs guinéens, mais sur place, je n'avais que 300 000 francs guinéens sur mon compte Orange Money et je leur ai promis de donner le reste dans la matinée » a déclaré Ibrahima.

« Quand ils me l’ont montré, il était sur le point de rendre l’âme »

 Il ajoute que les médecins lui ont demandé des poches de sang qu’il devait aller chercher à Donka. Mais avant de partir, il a cherché à voir son frère, parce qu’il pressentait que ce dernier n’allait pas survivre.

 « Quand ils me l’ont montré, il était sur le point de rendre l’âme. Quelques minutes après, ils l’ont déclaré mort » a laissé entendre Ibrahima. 

C’est un choc pour toute la famille. La mère de la victime Aissatou Pathé Bah était en larmes, inconsolable. Le père Thierno Madjou Bah, interrogé par Visionguinée, s’en remet à Dieu. Pour lui, tout ce que fait le très haut, est bon.
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